A nous deux,
Paris ! (suite de la suite)
le
7 septembre 2007, Courbet à
Moissey.
Ce vendredi 7 septembre 2007, les Tavellois
voués corps et âmes à la cause de
Gustave Courbet se sont retrouvés au coeur de
Moissey, pour une repésentation qui
succédait à celle de Mont-sous-Vaudrey et
qui précédait le grand Jeu prévu
pour Ornans le lendemain même.
Dès le milieu de l'après-midi les
petites et grosses mains avaient investi la cour seconde
du château de Moissey, endroit choisi pour cette
représentation moisseyaise qui avait
été envisagée dès le mois de
juin.
Cette représentation a tranché sur
l'ensemble du programme, non pas parce que le public
était venu à 70 alors que l'organisation
avait prévu 100 places assises, mais surtout parce
que l'horaire choisi emmenait le monde dans le
semi-nocturne.
En effet, au bout d'une demi-heure de spectacle, la
lumière de l'EDF fut astucieusement mise en
batterie par les spécialistes d'une autre
association tavelloise. Aussi la troupe confia aux plus
longs de ses rôles quelques micros dits HF de
façon à ce que le son soit bien audible
entre les trois murs de la cour. Un autre avantage de cet
endroit fut l'utilisation des galeries nord et sud,
où les villageois d'Ornans pouvaient vaquer
lorsque leur présence n'était pas
demandée au rez-de-chaussée.
La lumière, le son, la nuit (la nuit autour de
la lumière nous voulons dire) a rapproché
la prestation du théâtre de
théâtre alors que sa destination
première avait été d'offrir du
théâtre de plein air.
La troupe, malgré des
répétitions en petit nombre, maintenant
bien aguerrie, le choix du lieu et de l'heure ont fait
que la présentation de l'enterrement à
Ornans est devenu, ce jour-là, un autre
spectacle.
Une personne particulière qui était
ravie de tout cela fut Susan (et son mari un peu moins
visible), la propriétaire de la demeure depuis
trois années, qui a reçu de la production
un bouquet bien coloré, mais qui a surtout
reçu l'assurance que sa maison était comme
parfaitement faite pour le spectacle. Rappelons que
déjà, Deux Pièces-cuisine et les
Zurbains avaient donné au même endroit, un
émouvant extrait de Lorca, la Maison de Bernarda
Alba, le 24 juin 2007.
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