A nous deux,
Paris ! (suite)
grandeur
et misère de M. Gustave
Comme promis
naguère à nos lecteurs attentifs et
surtout fidèles, nous nous sommes
emmené au CE Solvay dans la
cité-jardin tavelloise pour y suivre, non
pas la générale qui est un jeu
privé, non pas la première qui se
déroulait un samedi (droit du travail), mais
la seconde qui s'y déroulait... un
dimanche.
La fête a
commencé avec la prestation d'une heure d'un
conférencier qui évoqua les
misères de Courbet, jusqu'à ce qu'il
laisse la place au Cortège funèbre
(la troupe de l'Enterrement).
Le résultat fut
largement au-dessus de nos espérances,
puisque toutes les bonnes choses promises au moment
des répètes avaient été
tenues et plus-que-tenues.
L'endroit, l'image, le
son, le texte, la musique, les comédiens,
les costumes, la grande toile vacante, les porteurs
de rideaux, le chien, le Courbet, la Noémie,
la Voix off et, pour finir, le public, tout cela
était ordonnancé comme dans le
système solaire. Malgré tout quoi, le
créateur-metteur en scène avait l'air
en bon état alors qu'on aurait pu s'attendre
à le voir sur le flanc (le sien)
après avoir tant donné.
Le seul grief, en
cherchant bien, qu'il nous resterait à faire
sur cette évocation théâtrale
serait le mauvais temps, mais comme il a fait beau,
nous en sommes réduit aux compliments ou au
silence.
L'affaire est maintenant
dans la boîte, elle sera bien sûr
rejouée à Dole, à
Mont-sous-Vaudrey et peut-être encore plus
loin, mais dès lors, M. Ducordeaux et ses
"paroissiens" sont entrés et pour longtemps
dans la biographie de Gustave Courbet. L'image
finale, la reconstitution, in viandu, de
l'Enterrement à Ornans fera à terme,
le tour de France, de l'Europe et du Monde, puisque
des amateurs [de l'art francomtois] du bout
du monde se penchent (déjà) sur le
berceau du peintre.
voir ou revoir l'Enterrement
à Ornans
- à Dole, parvis
de la médiathèque, le 7 juillet
à 19 h 30,
- à
Mont-sous-Vaudrey les 14 et 15 juillet à 18
h (à l'occasion de la commémoration
du bicentenaire de la naissance de Jules
Grévy)
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