village de moissey, la carrière

l'extension de la carrière d'Eurite

cartes et chiffres, aimablement empruntés au cahier du projet d'extension du carrier

l'enquête publique se tient le 19 avril et les 6, 14, 20 mai à la mairie de Moissey

page de Christel Poirrier

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sablières et carrières, espace protégé

quelques chiffres

 

La bande actuelle d'exploitation mesure environ 75 ha, sur un massif de la Serre tenu pour 2860 ha, c'est-à-dire 2,6 %. (0,026)

Le "triangle" représentant l'extension prévue mesure environ 22 ha, soit pour l'ensemble du massif de 2860 ha, 0,076 = 0,8 %.

L'ensemble, l'ancien site + le nouveau, 97 ha, représenterait, sur le massif de 2860 ha, 0,0339, soit 3,4 %

L'exploitation correspondant à la dernière autorisation de (1997 à 2009) a permis de produire 250 000 tonnes par an, soit pour 12 ans, 3 millions de tonnes d'Eurite, qui, le suppose-t-on, ont été utilisées à fabriquer des bandes de roulement (routes). A moins que tout ce caillou n'ait servi à rien et qu'il soit caché dans les 3 départements clients, le Jura, la Côte d'Or, le Doubs.

Dans l'hypothèse où ce caillou serait utile, donc que cette carrière serait d'intérêt public (on se demande puisqu'il n'y aura bientôt plus de pétrole...) la demande de M. Yves Pernot consiste en un plan d'extraction, sur 15 ans, de 300 000 t par an, soit 4,5 millions de tonnes, toujours en circuits courts, destiné au Jura et ses limitrophes. [Pour éviter de faire venir le caillou de Belfort, Arney-le-duc ou Cluny]

Quand on voit la surface entaillée dans le massif, la destination du granulat, quand on connaît l'histoire de cette carrière, exploitée en solo par les indigène déjà avant 1900, convertie à la religion industrielle par M. Téliet en 1930, puis par la famille Pernot depuis 1960... c'est-à-dire, quand "on parle en sachant" au lieu de "causer sans savoir", n'y a-t-il pas lieu de s'étonner de recevoir dans sa boîte mail, une pétition d'envergure nationale titrée (rien que ça)

"quand Bouygues s'entête à vouloir exploiter une carrière au coeur du site Natura 2000"

et qui a déjà trouvé 7000 signataires un peu partout dans le monde francophone, 7000 personnes qui adorent la Serre et qui détestent Bouygues...

ou encore 7000 personnes qui adulent les chauves-souris et qui se régalent de rouler sur des routes pourries ?

[ce qui représente environ 6500 tonnes d'eurite par signataire... pour qui se nourrit de pourcentages]

 

un peu de vocabulaire:

Camille Pernot, en 1960, a acquis cette carrière pour moitié avec la SCREG, laquelle est passée sous contrôle du groupe Bouygues.

On parle avec une certaine emphase de porphyre, mais c'est bien d'eurite dont il faut parler; c'est par souci d'embellissement que le terme porphyre est entré dans le langage local.

et qu'en pensent nos concitoyens ?

 

Les Moisseyais, les Dijonnais, les Bisontins et autres ressortissants de l'Afrique francophones sont plus intéressés par le maintien de l'industrie locale d'intérêt régional (même national) que par le logement de chauves-souris qui d'ailleurs n'habitent pas sur ce site, selon la carte que je n'ai pas encore publiée.

Il y a pourtant une question qui les taraude jour et nuit (oui, et nuit), c'est l'enfer camionnesque dans lequel ils baignent continuellement, et paradoxalement, ce n'est pas essentiellement les camions Pernot qui sont les plus venimeux...

Supprimer la carrière de Moissey pour avoir moins de trafic les fait bien sourire (et même rigoler), puisque les "prévenus" viennent d'Europe du Nord et trafiquent dans les deux sens (au moins), parfois à raison de Un à la minute.

Aussi, si j'étais le Vert de service et que je veuille à tout prix le bien de mon prochain et celui de ma planète, je commencerais par me pencher sur le cas de ces pauvres humains qui n'en peuvent plus et je ferais confiance aux crapauds, aux pics et aux chauves-souris qui eux s'adaptent très rapidement aux modifications de leur biotope.

[D'ailleurs, quand on a coupé le canton en deux avec la Ligne à Grande Vitesse, on n'a pas fait trop de cas des mammifères, des oiseaux et des batraciens qui occupaient les lieux bien avant nous... on a donné un peu de sous de part et d'autre de la ligne et chacun a léché ses blessures - les sous, ça aide à cicatriser, ça doit être antiseptique].

Des Moisseyais ont des idées pour résoudre ce bras de fer avec les camions, qu'ils soient Pernot ou pas Pernot (les camions), et nous aurons l'occasion de vous en faire part prochainement.

 à suivre...

et qu'en dit Michel Cucherousset ?

 

 

l'existant, 75 ha, et plus à l'est, le projet de 22 ha, reliés entre eux par une piste et un tapis roulant

une vue de Massif forestier de la Serre, et présence des sites d'extraction

en bleu, l'objet de la demande d'extension

j'ai copié cette image car elle nous indique cet ingénieux dispositif (de vases communicants) pour alimenter Offlanges en eau, à partir du coteau d'en face. Ces captages sont pour certains, à proximité de la parcelle 41 des bois d'Offlanges, célèbre pour son site d'extraction meulière.

cette carte montre la place de l'extension envisagée dans les Bois de Montmirey-le-château qui sont sur le territoire de la commune d'Offlanges; à droite, on voit les bois de Serre-les-Moulières, sous lesquels la veine d'Eurite poursuivrait son chemin, mais en prenant de la profondeur

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sablières et carrières, espace protégé

moissey.com

autres articles sur le porphyre de Moissey

textes de:

Christel Poirrier

1. La carrière ballastière des Gorges de 1920 (recherche de 1971)

2. La carrière ballastière des Gorges, vue aérienne militaire (1925)

Christel Poirrier

3. L'entreprise Jean-Marcel Téliet, (en 1931)

4. Images de la "Cantine d'Offlanges" des années 30, avant la réhabilitation (2003)

Le Progrès-Les Dépêches

5. La carrière porphyrique, la reprise par la famille Pernot, en 1960

6. La carrière porphyrique, vues aériennes DDA/IGN (1953 et 1962) et plan IGN (1979)

7. Le poste d'enrobé de la SCREG sur place (1971)

Le Progrès

8. L'un des meilleurs porphyres de France est extrait à Moissey, le Progrès (1971)

Jérôme Cornéglio

9. L'Eurite de Moissey, par Jérôme Cornéglio (1991)

Christel Poirrier

10. Avec Jean Nicolin, carrier au long cours (1996)

Christel Poirrier

11. L'Eurite de Moissey, par Charles Mignot (1996)

Peinture de ELG et FM

12. Le Poste UN, par le peintre Elisabeth Le Gros (2001) et son papa (1968)
12bis. Le Poste UN, par le peintre Fabrice Martin, aquarelle de 2008

Christel Poirrier

13. les témoins de la carrière porphyrique (1996 et plus tard)

14. Cartes Postales aériennes la carrière de Moissey au long du temps (en attente d'autorisations)

15. Vues aériennes des Carrières de Moissey en 1999

les Moisseyais

16. L'image de couverture, mais en entier (vue aérienne de 1999)

Christel Poirrier

17. La carrière de Moissey, état des lieux, avec Jean-Louis Dengerma, le 15 avril 2004

Christel Poirrier

18. La dynastie "carrière" des Pernot (27 avril 2004)

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19. Entretien avec Jean-Paul Campanato, comptable au long cours (13 mai 2004)

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20. Une visite de la carrière de Moissey pour la Journée du Patrimoine de Pays (20 juin 2004)

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21. Expo sur la pierre au FPA, le résumé de l'ensemble en images, le 15 juin 2004

Foyer rural Moissey

22. Expo sur la pierre à Moissey, inauguration au Foyer-logement, le 15 juin 2004

Le Progrès, 2009

23. La carrière de Moissey continue

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24. Mémoire sur la création d'un groupe agricole dans le cadre d'une exploitation industrielle par Jean-Marcel Téliet, entrepreneur TPE, maître-carrier à Moissey, ancien des Arts et Métiers de Cluny, 1942

25. Le parcours d'un gravier depuis le front de taille de Moissey jusqu'au revêtement routier. (attente d'un gravillon candidat)

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26. Jean-Marcel Téliet, maître-carrier à Moissey de 1930 à 1954, sa vie son oeuvre

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27. Extension de la carrière d'Eurite, l'enquête publique, avril-mai 2011

Christel Poirrier, 2011

28. Extension de la carrière d'Eurite, l'enquête publique, avril-mai 2011-II

Christel Poirrier, 2011

29. Carrières et Sablières de Moissey, lieux de mémoire

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