Les
Porphyres de la Serre.
Le 24 mars 1949, il
entre aux Carrières de Moissey
dirigées par M. Jean-Marcel
Téliet, qui demeure dans l'immeuble
"École à la tour"(AB 266), qui
appartenait à Paul Besson, fils du
notaire, et cousin de Maurice Besson, qui est
(ou sera) maire de Moissey. Paul Besson
décède en 1953, et c'est
vraisemblablement à partir de cette date
que la commune décide d'acheter ce bel
immeuble pour en faire la charmante école
primaire que l'on connaît.
Jean Nicolin fera
carrière dans cette entreprise jusqu'au
13 juin 1986, c'est-à-dire durant 37
années.
Monsieur Téliet
est décédé dans la maison
"Verdot"(AB 52) de la rue basse en novembre 1954
et ce sont ses enfants (2 filles, Nicole et
Nanette, et Jean-Pierre, né en 1925) qui
ont repris l'entreprise, jusqu'en septembre
1955.
A cette date, c'est la
Cogénor (siège social à
Isbergues dans le Pas-de-Calais) qui reprend le
flambeau jusqu'en 1959, date à laquelle
le Tribunal de Béthune prononce la
cessation judiciaire. La Cogénor part
alors à Pont Saint-Vincent.
En 1960, c'est
Alphonse Pernot qui s'occupe des
destinées des carrières de
Moissey, relayé plus tard par son fils
Camille.
Selon Jean Nicolin,
"Cette carrière
a été ouverte
"sérieusement" en 1933/34 par Marcel
Téliet. Il n'y avait qu'un transfo en
bois et un bureau en bois, au bord de la route
(CD 37), à droite, c'est-à-dire
sur la rive "Ouest". Les stocks actuels sont sur
des terrains ayant appartenu aux frères
Thomas, Aymé et Gaston et un morceau qui
était aux Cointot.
La limite entre les
Bois Besson et les bois communaux était
juste derrière le
transformateur.
- Le P1,
c'est-à-dire le poste n° 1,
celui que tout le monde a vu au bord de la
route, était un poste de concassage et de
calibrage. On le reconnaît bien
grâce à son transporteur vertical
à godets.
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