jean
antoine marcel téliet, sa vie son
oeuvre
Jean Antoine Marcel Téliet est né
le 24 août 1891 à Brive en
Corrèze.
Il a épousé en
premières noces Germaine Debrach,
née le 19 octobre 1896, à Paris,
XIIIe arrondissement.
Ils ont eu ensemble trois enfants:
- Nicole, née le 7
octobre 1922,
- Anne-Marie (dite Nanette), née
le 1er décembre 1923,
- Jean-Pierre, né le 21 novembre
1924.
Après ses études
supérieures aux Arts et Métiers de
Cluny, on trouve la trace de la famille à
Clerval et Valdahon où Jean-Marcel
Téliet est ingénieur TPE et
conduit une entreprise de 40 ouvriers.
Il arrive à Moissey au cours de
l'année 1930, puis fait venir sa famille
le 1er octobre 1933, où les trois enfants
sont inscrits à l'école publique
de Moissey, comme venant de Paris,
jusqu'à Pâques, date de leur
scolarisation dans une école dijonnaise.
A cette époque, la famille s'installe
dans la propriété [Paul]
Besson (AB 266) qui deviendra la belle
école qu'on sait, sous le mandat du maire
Maurice Besson en 1958.
La décennie 1930-1940 est capitale
pour l'entreprise d'extraction de pierre qui
prend une forme réellement industrielle
avec d'abord, la construction du premier poste
appelé P1, toujours visible au bord du CD
37.
L'épouse [Germaine Debrach]
de M. Téliet décède
à Moissey, dans leur maison, rue haute,
le 7 avril 1938, elle sera ihhumée dans
le caveau de famille, dans le coin nord-est du
cimetière de Moissey, caveau qui
accueillera pour quelque temps, les deux FFI
décédés en septembre
1944.
M. Téliet épousera plus tard
Lucie Stéphanie Favre, née en
1899, elle-même maman d'une fille,
Jacqueline Pidancier, connue à Moissey
sous le nom de Jacquotte, née en 1925.
Jacquotte, après avoir vécu
à Moissey de 1939 à 1953,
épousera Hubert Schulz, ancien
employé du maître-carrier, ils
feront leur vie au Canada. Ils auront deux
filles, Catherine et Sylvie, établies
elles aussi au Canada.
M. Téliet décède dans
son nouveau logement de la rue basse,
propriété Robert [Verdot
à l'époque, AB 52], le 14
novembre 1954, et sera inhumé dans le
caveau qu'il avait fait construire en 1938,
caveau reconnaissable seulement à la
palme de bronze qui rappelle qu'il est ancien
élève de l'école
d'ingénieurs de Cluny.
Dès lors, son épouse Lucie
vivra à Moissey dans un meublé de
la rue haute, dans l'ancienne gendarmerie
à cheval [AB 247],
propriété à ce
moment-là de Maurice Besson, paysan et
maire de Moissey.
Enfin, Madame Lucie Téliet quittera
Moissey pour rejoindre sa fille, au Canada.
|
©Christel Poirrier
1997-2004
|