C'est à l'initiative de
Pierre Brantus, Conseiller Général du
Canton de Montmirey-le-Château [puis
Président, et Sénateur de 1983 à
1989] que le projet de Foyer-logement a vu leur le
jour et c'est à celle de Bernard Chauvin,
Conseiller Général puis
vice-président de la même assemblée
que le quartier entier du Mont Guérin est
né.
Il s'agissait de mettre sur
pied le bâtiment qu'on honore aujourd'hui, ainsi
que 13 parcelles destinées à des
constructions particulières et 8 pavillons
locatifs OPAC.
Les travaux ont commencé
en 1985 pour se terminer, pour ce qui concerne le foyer,
en septembre 1989. Le souci du moment était, en
septembre 1989, de garnir les 50 appartements qui avaient
été prévus pour 50
pensionnaires.
C'était l'époque
des pionniers, comme toujours pour la Première
Epoque. Bernard Chauvin, le
patron, comme l'aime à le redire Martine Viel,
passait tous les matins, avec ou sans ses outils selon
les jours et veillait particulièrement au grain,
en symbiose avec la nouvelle directrice. Nouvelle
à double titre, nouvelle dans le poste et nouvelle
dans le métier, puisqu'elle avait
été "enlevée" à son
métier d'infirmière coordinatrice dans un
canton voisin. Martine Viel a dû apprendre et la
direction d'établissement et, au cours de nombreux
stages, les secrets de la gérontologie.
C'était l'époque de la confiance, le patron
Bernard ne vérifiait ni la quantité des
timbres-poste, ni les kilomètres de celle qui
était devenue la mère de substitution des
pensionnaires.
Deuxième Epoque. Le 18
avril 2001,
l'élection du premier conseil communautaire a
donné la responsabilité juridique du foyer
à Michel Ecarnot (premier Président de la
Communauté de Communes du Nord-Ouest Jura) et la
responsabilité effective à Roger Robert,
deuxième vice-président. Rappelons ici le
rôle qu'a joué Roger Robert à ce
poste d'élu, puisque, ingénieur de
formation, il a porté la gestion du FPA ainsi que
la naissance du bâtiment Communautaire qui contient
aussi la nouvelle maternelle.
Troisième Epoque,
dès mars 2008. Les
résidents auraient manqué de
reconnaissance, puisque notre petit doigt nous a dit que
c'est justement au FPA que des voix auraient
manqué pour la re-élection de R. Robert au
Conseil Municipal donc, pour sa reconduction au tutorat
du Foyer-logement. C'est ainsi que Roger Robert se serait
retrouvé évincé de son apostolat le
9 mars 2008, jour de l'élection municipale.
Dès lors le nouveau conseil communautaire voit
arriver à sa tête Dominique Troncin (2e
adjoint à Moissey) et aux vice-présidences
Jean-Louis Espuche (maire de Dammartin-Marpain) et Nelly
Bressand (adjointe à Peintre).
ce qui est permis de
penser, 20 ans après
En 1989, l'aventure
était insolite et même audacieuse. On
n'était pas certain, même si on en avait
l'intuition, que les retraités en pension
choisiraient un tel lieu à la
campagne...
L'histoire nous dit, on peut
parler d'histoire 20 ans après, que les
initiateurs et les acteurs ont eu un fameux
flair.
Le FPA du Mont Guérin,
est, aujourd'hui, bien plus qu'un foyer-logement, c'est
une structure de type familial, où tout est fait
pour l'existence agréable et même le plaisir
de ses hôtes. On y brasse ici plein de bonnes
idées, services à la personne, veille de
nuit, proximité d'un cabinet médical et
infirmier et d'une pharmacie, cuisine attentive,
commerces ambulants, ouverture
sur les autres mondes, comme le foyer rural, sa gym douce
et ses activités
artistiques,
l'école primaire maintenant partenaire, animations
hebdomadaires et mensuelles à thème
caritatif ou folklorique par exemple, ou encore
culinaires.
Le FPA est un centre de vie,
une ruche très animée et pleine
d'élan. Cette image, on la doit à
l'encadrement, stimulé avec finesse par sa
directrice. Cet encadrement provient en majorité
du canton, dont de nombreuses jeunes femmes de Moissey,
qui sont en train d'y faire carrière car
particulièrement appréciées.
[Faire
carrière à Moissey, n'est-ce pas le but de
toute existence ?]
Nous pourrions citer les
noms... de ces bonnes personnes: toutes très
disponibles, serviables et courageuses.
Christel
P.
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