Les images qui
suivent datent du 6 juin 2014, avant midi
Pendant que la
planète a les yeux rivés sur le
septantième anniversaire du débarquement
des troupes anglo-américaines sur notre Normandie,
Simon (celui qui a la casquette) et Simon (celui qui a la
casquette) sont à pied d'oeuvre, l'un en bas, qui
prépare les colis, l'autre en haut, qui les
réceptionne.
Le premier lit, celui qui
doit recevoir l'assise du chapeau via la corniche, est en
cours d'achèvement, avec du gros pavé
jaune.
Simon, celui qui a la casquette et qui dispose du plan
nous explique le déroulement des
opérations. Les pierres sont taillées au
fur et à mesure à l'entreprise Jacquet
à Chenôve. Comme les flux sont relativement
tendus, la semaine suivante, nos tailleurs seront
à l'atelier pour tailler, afin de mettre en
adéquation la quantité de matière
à tailler et de celle à poser.
Simon, celui qui a la
casquette et qui réceptionne à
l'étage les pierres qui viennent, nous explique
que, à part l'électrification des machines,
les modes d'édification (en fait, surtout
l'ascension des matériaux) sont les mêmes
depuis des siècles, et jamais on a monté
des pierres de 600 kg à la main. 600 kg, est le
poids maxi par mètre-carré sur
l'échafaudage métallique.
Il nous apprend aussi la
multitude de sortes de calcaires en Bourgogne et que
celle qui nourrit le chantier de Moissey est dite "pierre
de Rocheret".
christel p.