autour de moissey

le "tram" de Moissey [le tacot]

chemins de fer vicinaux (1901-1933)

enquête de Sébastien Cornéglio, CM1, 1991

voir TouT le menu TacoT, en bas de ceTTe page

 

voir toutes (presque) les cartes postales sur le tacot.

 

I. Naissance des chemins de fer.

Les chemins de fer sont nés des recherches faites pour assurer aux véhicules traînés ou remorqués une direction déterminée et une faible résistance au roulement. Le rail en bois est utilisé dès 1670 en Angleterre (Newcastle); il est plaqué de fer à partir du milieu du XVIIIe siècle, en même temps que l'on met au point le cerclage des roues. On retrouve des premiers rails métalliques vers 1776 près de Shefhield, ce sont des rails-cornières qui guidaient simplement des roues sans bandages. Vers 1806 les premières barres saillantes remplaceront les cornières.

En France, la première ligne de Saint-Etienne à la Loire [écartement des rails de 1,435 m] est concédée en 1823, à la demande de Beaunier, entre Saint-Etienne et Andrézieux, pour un parcours de 18 km. Elle est ouverte en 1827 et elle sert pour le transport de houille. Les wagons sont traînés par des chevaux. Ce n'est qu'en 1844 qu'on adopte définitivement, entre Saint-Etienne et Lyon, la traction à l'aide de locomotives à vapeur, et que l'on y assure un service régulier de transport de voyageurs.

L'évolution continuera, et les différences lignes existantes actuellement seront formées. La traction électrique commencera en 1900, avec, tous ses progrès, la locomotive à vapeur sera retirée de la circulation. Les wagons seront améliorés et modernisés au fil des années.

La dernière amélioration produira le TGV.

 II. La ligne CFV :

Chemins de Fer Vicinaux Dole-Pesmes-Gray.

La compagnie générale des Chemins de Fer Vicinaux fut constituée le 18 Juin 1888, elle est issue du groupe Empain qui régnait sur 722 km de voies ferrées départementales.

La ligne Gray-Dole est une voie métrique (1 mètre entre les rails). Elle fut déclarée d'utilité publique le 9 janvier 1899. Longueur totale 52,788 km et 86 centimètres dont 20 km en accotement et 1 km sur chaussée. Il y avait 155 passages à niveaux, 18 gares, plus des haltes. La section Gray-Pesmes fut ouverte le 29 Mai 1901 et fermée le 1er Janvier 1938. La section Pesmes-Dole fut ouverte le 5 Décembre 1901 et fermée le 31 Décembre 1933. (Voir Carte et photocopies des plans de la gare de Moissey suivant son évolution.)

L'établissement de ce "tramway" rend de grands services aux populations du nord de l'arrondissement de Dole qui, avant son existence, n'étaient desservies que par des voitures publiques incommodes et coûteuses.

Depuis la construction de cette ligne, les rapports commerciaux de la région de Moissey avec la ville d'Auxonne se sont détournés de celle-ci, au profit du centre naturel et administratif, Dole. La municipalité d'Auxonne dont les foires sont importantes s'est émue de ce fait et a conçu le projet d'établir un "tramway" de Moissey à Auxonne, avec prolongement sur Saint-Jean-de-Losne. Ce projet ne s'est pas réalisé.

III. Le matériel : wagons, locomotives, voie.

Le matériel mis en service en 1909 se décomposait en :

- 4 voitures mixtes 1ère/2ème classe à deux essieux à 6 places de 1ère classe et 12 places de 2ème classe,

- 12 voitures de 2ème classe à deux essieux de 18 places, (et quelques unes plus longues de 30 à 36 places assises),

- 3 fourgons à deux essieux avec compartiment postal, qui étaient couverts, plats, tombereaux d'une charge de 10 tonnes et d'une tare de 5 tonnes, avec un seul tampon central aux extrémités. Ceux-ci étaient tractés par une locomotive à vapeur type 030 (3 essieux moteurs, voir photocopies pour tout ce matériel), les principales utilisées sont des Pinguely type 59 transformé.

Les locomotives Pesmes-Dole, du type "tramway", avaient à l'origine deux cabines de conduite, une à l'avant, l'autre à l'arrière. Mais les difficultés d'entretien en firent des machines ordinaires. Elles avaient trois roues motrices, pas de tender, deux caisses à eau, un tampon central, on faisait le plein d'eau et de charbon au terminus, leur puissance au crochet 150 CV environ (contre 3 300 CV pour une locomotive à vapeur SNCF type 232).

Elles pesaient entre 12 et 14 tonnes, consommaient 7,400 kg de charbon au kilomètre. La dépense au km était évaluée entre 2 et 2,48 F par train.

IV. Le tracé de la ligne.

Après avoir quitté la gare de Gray-ville et la ligne de Gy, la ligne contournait la ville de Gray par l'Est et desservait successivement la halte de Gray-Perrières et la station de Gray-Promenades. Continuant la boucle vers le Sud, elle suivant un VO (chemin Vicinal Ordinaire) pour desservir Velet et Esmaulins, puis traversait cette route, ainsi que la Ténise, sur le pont routier, pour entrer en gare d'Apremont, à l'Est de ce village. Traversant plusieurs fois le VO, la ligne desservait successivement Germigney, Montseugny, et Aubigney. Franchissant la Résie, et coupant à travers champs, elle traversait à niveau le GC2 (chemin de Grande Communication), elle passait à la halte de Sauvigney-les-Forges, entrait en gare de Pesmes, traversait la ville et franchissait l'Ognon, sur un pont routier, où se situait la limite des départements de la Haute-Saône et du Jura.

Coupant le GC [Chemin de grande communication] 112, puis suivant un VO, elle desservait successivement Mutigney (halte), Dammartin, la Halte de Champagnolot, Montmirey-le-Château, Montmirey-la-Ville, la Halte de Frasne, puis rejoignait le GC 113 à Moissey. Longeant le GC 113 [appelé plus tard N 475 puis D 475], elle traversait la Halte de Peintre, les gares de Menotey, Rainans, Jouhe, la Halte d'Archelange, Authume. La ligne entrait, alors dans Dole, où elle possédait trois stations : Faubourg de Gray, Dole-Ville où se trouvait le dépôt et enfin le terminus de Dole PLM (Compagnie Paris-Lyon-Marseille). La traversée de la ville se faisait en sa grande majorité par le boulevard Wilson (ex-rue de la Liberté).

V. Le fonctionnement du train, matériel, horaires.

L'horaire du 25 Mai 1912 nous donne 3 trains par jour, plus 1 train les jours de foire à Dole. Pour effectuer les 25 km du parcours Dole-Pesmes, il fallait entre 1 h 36 et 2 h 04 soit une moyenne de 12 à 15 km à l'heure. Aller Gray- Dole (jours de foire) Moissey 5 h 23, 6 h 52, 13 h 47, 19 h 27. Retour Dole-Gray, Moissey 5 h 26, 11 h 36, 13 h 47, 18 h. Les trains s'arrêtaient à toutes les gares. Des restrictions furent apportées pendant la guerre 14/18 et après en 1919/1922. Il n'y eut que deux allers-retours quotidiens.

Pendant la guerre 14-18, le matériel fut réquisitionné pour les besoins militaires. 2 locomotives et 56 wagons furent restitués sur 11 locomotives et 107 wagons pour desservir les carrières militaires (Gorges de Moissey, voir plan). Le compte d'exploitation pour les chemins de fer de la Haute-Saône dont dépendait Pesmes-Dole donnait en 1910 : 113 441 Francs de bénéfice et en 1935 : 4 053 394 Francs de déficit !

Les marchandises transportées étaient très diverses. Pour l'ensemble du réseau, en 1910 on comptait 2 410 porcs et veaux, 2 199 boeufs et vaches, 15 chevaux et mulets, 7 288 tonnes de vin, 3 093 t d'engrais, 10 226 t de blé, mais aussi du bois de la scierie Béjean, et des matériaux de la carrière. Le nombre de passagers transportés étaient : en 1ère classe 2136, en 2ème classe 805 753.

VI. La mort du train. Pourquoi?

En 1929, les automotrices remplacèrent les trains vapeur, ce nouveau service attira une partie de la clientèle qui s'était détournée du chemin de fer, mais cette nouvelle activité ne rendit pas au réseau une aisance financière suffisante). Malheureusement ce projet ne fut pas réalisé sur Dole. Après étude pour porter remède à la situation financière, 3 solutions étaient proposées.

1. Abandon des voies ferrées et exécution des transports par autobus et camions.

2. Abandon des lignes les plus déficitaires et exploitation par autobus de celles-ci.

3. Maintien des voies ferrées pour le transport des marchandises et exécution du transport des voyageurs par autobus.

Seule la 3ème solution fut acceptée par les CFV, mais aucun accord ne put se faire entre elle et le département. Le 31 Décembre 1933, le Préfet du Jura fit arrêter l'exploitation de la section Pesmes-Dole. Le matériel du CDF (Chemin de Fer) a été vendu ou cédé au CDF du Doubs, de Morez, de La Cure, et d'Annemasse-Sext (Savoie).

VII. Paroles d'usagers.

Mr et Mme Guillaume Marcel, Mr Jean Lalarme.

Leur meilleur souvenir est la vie de famille qui existait dans les wagons (en fait = voitures), et les promenades des jeunes qui partaient tôt le dimanche, pour revenir tard le soir. Le jeudi, le jour du marché où Mme Sirdey, Mme Bon et Mme Bralet d'Offlanges allaient vendre leurs volailles et les oeufs, ou les boules blanches de cancoillotte que l'on faisait fermenter sous l'édredon, et aussi M. Parat le marchand de grains : parmi eux se mélangeaient les petits cochons.

Par temps de grand vent, les casquettes des messieurs s'envolaient dans la côte d'Archelange. Les jours de foire, le tacot était tellement chargé, que les messieurs descendaient et poussaient dans les côtes, ou d'autres jours aidaient le tacot sur ses rails.

Mais aussi les gamins du pays qui empruntaient le wagonnet des employés, montaient "au champ rouge" et se laissaient descendre à toute vitesse jusqu'à la gare. Plein de bons souvenirs pour ces personnes.

[un lorry, image de Marc Hélin,

gracieusement empruntée sur internet]


VIII. Interview de M. Pierre Dubois,

ancien cheminot et amoureux des trains.

Cette personne m'a permis grâce à des documents rares, de connaître l'histoire du tacot, mais aussi ce qu'il aurait pu devenir.

"Une invention, qui révolutionne actuellement la Belgique, aurait pu changer le mode du transport ferroviaire: Il s'agit d'un brevet d'invention de 1932-1933 de M. Téliet. C'était utopique en 1933 et pourtant ça marche en 1989... en Belgique! Imaginez une plate-forme cimentée de 2 mètres de large, au centre un rail, allant de Pesmes à Dole, cela permettait de faire circuler les wagons marchandises et voitures-voyageurs montés sur pneumatique en dehors du rail central, derrière un tracteur automobile (ça fonctionne 56 ans après le dépôt du brevet !) Un gros avantage, un agriculteur pouvait envoyer un wagon de graines d'Offlanges, par exemple, directement à Dole sans transbordement. Nous avons trop vite, en France, contrairement à nos voisins, supprimé ces petites lignes (un autobus sur rail avait roulé à 100 km/h en janvier 1934).

Partout où ces tacots ont été conservés jusqu'en 1939, ils ont amélioré les conditions de vie de nos campagnes, alors que les autobus de remplacement ont servi de transport de troupes... à l'occupant." 

IX. Anecdote de M. Bernard Grebot [né en 1923].

Et le tacot sifflait, sifflait!

Fallait-il, en ce temps-là, être titulaire du bac, ou avoir seulement un bagage de culture générale suffisant, pour répondre à pas mal de questions que nécessitait la "fonction de chef de gare"? Qu'importe! Il fallait au moins et tout simplement savoir, lire et écrire. En voici la preuve :

Un bon gars trapu, d'Offlanges, arrive en courant, à la gare de Moissey, martelant le sol empierré de ses sabots- bottes. Il ne voulait pas être en retard pour que le paquet qu'il tenait à bout de bras parte vite. Il faut signaler qu'à cette époque, seul, le tacot assurait le transit expéditions- arrivages, courrier, transport divers.

"Salut! Bonjour!" cria-t-il tout essoufflé, en entrant en trombe dans la salle de la gare où seul, le "chef" attendait déjà derrière son guichet le premier client.

Tiens, dit notre gars, en bouchant le guichet avec son volumineux paquet ceinturé d'une ficelle de lieuse toute barbue. (Les multiples noeuds auraient bien découragé celui qui aurait voulu mettre son nez dans l'envoi.)

Tiens, reprit-il, il faut m'envoyer c'paquet! Notre Louis Viénot, le chef de gare, décolle péniblement de son tabouret, et vient se saisir du paquet pour le placer sur la balance "Roberval".

Bon alors? Où faut-il t'envoyer ton colis?

-Ah oui! Notre client sort de sa poche un bout de papier journal sur le coin duquel est griffonné l'adresse.

-Tiens, vas-y dit-il, moi j'sais pas écrire,

La question appelait la réponse. Mitaine, alors d'une voix chevrotante, dont certains se souviennent peut-être, et avec un sourire narquois, répond tout simplement:

-Ben tu n's'rais pas chef de gare!

oOo

Voilà l'une des figures de nos chefs de gare dont on garde en mémoire de nombreux souvenirs et les services qu'ils ont rendus. A Moissey, c'était Louis Viénot qui avait succédé à M. Raget. A Montmirey-la-Ville, le chemin de fer vicinal ne passait pas très loin du café-épicerie-tabac. Aussi le tenancier du "buffet" M. Gourras faisait fonction de chef de gare. Puis il y eut Mme Gravelle Léontine, Mme Veuve Gourras et Virginie Houlet. A Montmirey-le-Château, on se souvient de Mesdames Jeanne Bernardet, Paris. A Dammartin à nouveau Mme Bernardet et M. Rieutor. En remontant sur Dole, la gare de Menotey était tenue par Mme Louise Barraux, celle de Rainans par Mmes Anita Verrier, Marie Geai et Léontine Guyenot. Ainsi, bon nombre de dames étaient employées comme chef de gare.

oOo

On a très peu de renseignements concernant la construction de la voie ferrée des Chemins de Fer Vicinaux. Mais beaucoup d'entre nous se rappellent que l'entretien de la voie occupait bien des ouvriers de chez nous : Messieurs Vernet de Marpain, Rieutor de Dammartin, Lanaud de Montmirey-le-Château, Bernardet, chef d'équipe, Paris, Lucien Nicolin, Aupy de Moissey, André Barraux, Bouton André et Joseph, Faivret, Durand Armand, Jacquinot Edgar de Menotey, Aristide Lormet de Rainans et combien d'autres qu'involontairement on oublie.

Mais je gage toutefois que bien peu d'anciens ont oublié l'impressionnant Métadieu, le contrôleur du tacot!"

Conclusion.

Ce tramway qui a amené plein de vie durant son existence, aurait pu s'il était toujours en marche, amener, comme en Suisse, son charme champêtre. De plus les villages auraient toujours eu une activité et ne seraient pas devenus des "villages dortoirs".

 

école de moissey, le 10 juin 1991, Sébastien Cornéglio, élève du CM1.

Le chef de Gare s'appelle Louis Viénot, comme chacun sait.

Les enfants Odette et René Collieux devant la Gare de Moissey, en 1929.

Moissey, grosse gare de marchandises. Type 5.

Le wagon-plateau sur la voie d'évitement.

La gare de Moissey, type 5. Le plan est retourné pour qu'il corresponde à la réalité. Dans l'autre sens, c'est, par exemple, la gare de Rioz en Haute-Saône. Les gros colis entraient dans la halle, côté rue, par deux grandes portes à fermeture en tôle ondulée et en re-sortaient côté voie, ou, à défaut, empruntaient le plan incliné pour arriver jusqu'au quai, puis au fourgon, lui-même pourvu d'une large porte.

le projet de 1894: la descente sur Moissey n'était pas rectiligne, la gare était à côté de la [future] saboterie...

vue d'avion en avril 1931, le service voyageurs était éteint, mais pas le service marchandises

avril 1931, la saboterie à gauche, puis la gare, enfin la ligne en site propre qui monte sur Frasne, en traversant l'ancien "chemin de Frasne"

les horaires du lent Dole-Gray

ticket de tacot, valable le jour même...

la gare de Moissey, type 5, avec ses deux accès au bâtiment marchandises, par Emilie Mouchot

le chemin de fer vicinal: le tacot Dole-Pesmes 1901-1933

histoire de la ligne du Tacot, par Sébastien Cornéglio, élève du CM1 en 1991

histoire de la ligne du Tacot, cartes diverses et dessin aérien de Jean Finsterwald

les gares de la ligne de Dole à Pesmes, rapide aperçu en cartes postales

une belle anecdote, de Bernard Grebot, moisseyais né en 1923

CFV Dole-Gray, cahier des taxes de transport, documentation des AJD du Jura de Brigitte Laffage

la petite Pinguely 030 de la ligne Dole-Gray

voitures et wagons de la ligne CFV Dole-Gray

histoires de draisines aux CFV

le règlement "intérieur" des Chemins de Fer Vicinaux, d'après Pascal Magnin, auteur ferroviaire

les usagers de la ligne se souviennent


la gare des CFV et le dépôt de Dole

la halte des CFV, Boulevard Wilson, à Dole

la gare des CFV d'Authume

la gare des CFV de Jouhe

la gare des CFV de Rainans

la gare des CFV et son quartier à Menotey

la halte des CFV de Peintre et le plan de l'édicule

CFV: pré-histoire et inauguration du tram, Moissey, 21 juin 1901

CFV: l'embranchement particulier des Gorges de Moissey (1914)

arrivée du Tacot sur Moissey, le 8 juin 1925, prends ta loupe ami lecteur

la gare des CFV et son quartier à Moissey

les écoliers sur la ligne du tacot CFV (en 1976)

les écoliers à la gare des CFV de Montmirey-la-ville

les écoliers à la gare des CFV de Montmirey-le-château et le quartier de la gare

la halte des CFV de Champagnolot (hameau de Dammartin)

les écoliers à la gare des CFV de Dammartin, le vendredi 17 juin 1994

Dammartin, les plans de la Gare CFV au 1/87e (échelle Ho)

la gare des CFV et son quartier à Pesmes


L'inauguration de l'Etoile Rouge, locomoteur en voie de 50, à Frasne-les-Meulières, le 14 juin 1998

voir aussi le petit train de Laurent dans un court métrage superbe [sur YouTube]

arrivée du Tacot sur Moissey, le 8 juin 1925, prends ta loupe ami lecteur

Mise en place du sentier du Tacot, voie pédestro-pédagogique de Montmirey-la-Ville à Moissey, via le mont Guérin et la voie ferrée vicinale.

Le sentier du tacot, le projet, par Brigitte Laffage

Le sentier du tacot, l'inauguration, le 21 sept 2002

voir toutes (presque) les cartes postales sur le tacot de Moissey.

voir aussi le petit train de Laurent dans un court métrage superbe [sur YouTube]

les CFV du Jura, site de Stéphane Vercez, sur le web

les CFV du Jura, site de Jean-Michel Guyon, sur le web

les CFV de la Haute-Saône, sur le web

les CFV du Vivarais, sur le web

le chemin de fer de la baie de Somme sur le web

association voies ferrées du Velay, sur le web

association des Amis du Petit Anjou, AAPA, sur le web

les voies métriques en franche-comté, d'Elie Mandrillon, sur le web

la première ligne à voie métrique du Doubs, Pontarlier-Mouthe, sur le web

le tracé de la ligne CFV de Dole à Pesmes sur google-maps, par Marc Thiébaud, amateur ferroviaire

le chemin de fer vicinal: le tacot Dole-Pesmes 1901-1933

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