27.
journal tuilier: l'horreur, la tuilerie
gaugée jusqu'aux
sourcils
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samedi 5
août 2006,
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l'horreur, la
tuilerie gaugée jusqu'aux
sourcils
Ce matin, les deux
fouilleurs anonymes et bénévoles
du village ont mis le pied à
l'étrier à 8 h, alors que
l'équipe de fouille reprenait son labeur
à 9 h, (le samedi !). L'horreeeuur fut la
même pour tous: tous les trous
étaient remplis d'eau, celui de Delphine,
celui de Marion et les autres. La crête du
four 7 avait à peu près
résisté, bien qu'on
remarquât qu'il manquait des morceaux de
tegula. Une vraie désolation que ce
chantier, ne laissant dans les esprits que
l'idée de se tirer un poteau
télégraphique dans la tête
(la tempe de la tête).
C'était sans
compter avec l'opiniâtreté et la
détermination du chef, qui a coutume de
dire "ce n'est que de l'eau". De fait, une heure
plus tard, toute l'eau avait été
chassée par les valeureux et valeureuses
archéologues. Il serait injuste de ne pas
évoquer le génie (civil, lui
aussi) du chef, qui après quelques
écopages à la chaîne,
découvrit une combine des plus
astucieuses: il s'agissait d'utiliser les
tôles nervurées comme canalisations
(comme plans inclinés) pour refourguer
l'eau dans un trou dont on se bat
l'oeil.
Ainsi Marion put se
remettre sur son fossé, avec l'assistance
d'Isabelle et Delphine put recreuser le sien,
pour dégager un pan vertical de lecture
statigraphique, avec l'assistance de Christine,
que la gare de Dole avait refusé de ravir
plus longtemps.
Le chef a pu enfin,
avec Natalia, commencer à
décapiter la crête du four 7. Une
vraie fêlure dans le coeur, que ces belles
tegula désossées et
inhumées dans le plastique. Alors que des
protestations s'élevaient dans
l'entourage du chef, celui-ci prit bien soin de
dire qu'il avait choisi Natalia pour être
exécutrice de ces basses oeuvres, et il
ajouta que jamais il n'aurait, pour ce faire,
recruté un pleurnichard (NDLR: ou une
pleurnicharde ?).
A midi, le site avait
repris ses couleurs de croisière et le
four 7 avait perdu le dessus de son
enceinte.
L'après-midi,
tout le monde aux tessons et autres
macotecs.
nouvelles de
l'arrière:
Je souffrais en
truellant en plein soleil, et je me rends compte
aujourd'hui que sous la pluie (et dans le
froid?), ça doit être encore
pire... Dire que l'on est début
août et que je suis sortie dehors cet
après-midi en pull et
veste...
Merci pour
l'article.
Je me demandais...
Vous avez fini par le réécrire
?
Bonne fin de chantier
& bon courage,
Erell
Bijour, c'est avec un
peu de retard mais avec beaucoup d'excuses que
moi, Aymeric, envoie un grand BONJOUR à
toute l'équipe de fouille. Il faut dire
qu'ici "il fait trop chaud pour travailler" et
que l'eau, la mer, ça ramollit le bout
des doigts. Ce qui est douloureux pour taper sur
un clavier.
Mais ne vous
inquiétez pas je vais bien.
J'espère pour
vous que les douleurs ne se font pas trop
sentir. Si c'est le cas n'oubliez pas :
"le manche
de la pelle est votre
ami".
Donc bonne chance pour
la fin, bonne continuation et petite
recommandation: pas trop d'efforts, s'il vous
plaît.
Bisous à tout
le monde (non Fabrice n'en profite
pas).
Pour Christel un
cadeau tardif, mais chose dite, chose due, alors
pour voir mes réalisations et
modifications sur des motos. Même si ce
n'est pas très intéressant, vous
pourrez les voir sur le forum de
http://bikeforge.com
sous le pseudo d'
1ToxX.
Aurevoir.
Aymeric.
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l'eau s'est mise partout (lois de la
pesanteur)
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la résistance s'est organisée,
efficacement et rapidement
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la tôle qui sert de plan
incliné
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Bénédicte et Camille sont venus nous
voir en voisins. Bénédicte est la
maman des poules d'à côté et
aussi la maman du petit Camille
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après l'évacuation des eaux
inopportunes; on voit encore l'autre (grande)
tôle salvatrice
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