Pierre Henri Etienne Pénez est
né le 2 octobre 1928, à
Parcey.
Il arrive à Moissey en 1936, avec sa famille
puisque son père Etienne Joseph Edmond, est
nommé garde-forestier.
Il a 8 ans et va à l'école chez M.
Lesnes qui enseigne à l'école "Joubert",
c'est-à-dire au rez-de-chaussée de
l'immeuble mairie (AB 191) Il va au catéchisme de
Léonide Richard et fait sa communion en 1939.
Il passe son certificat d'études primaires
à Moissey le 31 mai 1940, puis il est
scolarisé à Dole, au collège moderne
et technique (la SUS) jusqu'au Brevet Elémentaire
et BEPS.
A l'arrivée de la famille à Moissey,
ils logent d'abord dans l'immeuble Charles Grebot (AB
387, l'ancienne succursale hospitalière) puis dans
l'immeuble voisin Bernard Grebot (AB 387, partie nord,
Monique Collieux) et enfin (de 1939 à 1950) dans
la rue haute (AB 251) contre l'ancienne gendarmerie
à cheval (AB 247, Maurice Besson).
Puis il suit l'enseignement du CREPS à la
maison d'enfants de Chamblay car son idée est de
devenir moniteur d'Education Physique et Sportive.
Service Militaire d'avril 1948 à janvier 1949,
au 5e Régiment de Tirailleurs Marocains. Il attend
alors des propositions de l'Education Nationale, et en
attendant, il travaille deux années à la
carrière Téliet de Moissey.
Là, il est dans les bureaux, à
côté du P1, fait des écritures
(dessin, comptabilité, gestion du personnel) et en
particulier, il est chargé du dessin des arches de
la Cantine d'Offlanges.
A cette époque, la carrière emploie pas
moins d'une centaine de personnes de 17
nationalités différentes, dont même
un Mexicain.
Le 2 février 1951, l'Education Nationale ne
l'ayant pas appelé, il entre dans la
gendarmerie.
Il se marie en 1958 avec Colette Béjean,
née le 5 avril 1936. Colette est la petite fille
de Firmin Béjean et de Marguerite Lefranc et la
fille de Marcel Béjean et Hélène
Dalloz. Le mariage est célébré par
Maurice Besson maire et le curé André
Paget.
Pierre Pénez sert dans la Gendarmerie de 1951
jusqu'à 1972. Il devient ensuite Inspecteur des
permis de conduire de février 1972 à avril
1991, à Dijon.
Les époux Pénez se font construire leur
maison de Moissey en 1981/1982.
Ils ont deux enfants:
- Anne-Marie, née le 23 août
1965 à Saint-Denis de la Réunion
(Anne-Marie est ingénieur à Grenoble
(sic) et mère de Julien depuis le 10 janvier
1963)
- Fabienne, née le 8 mars 1968 à
Lons-le-Saunier. (Elle est médecin du Travail
à Aurillac et mère d'Alexandre depuis le
28 décembre 1998 et d'Eléonore depuis le
11 octobre 2000).
Jean-Marcel
Téliet
"C'était un grand bonhomme, il fallait le
connaître, il avait le coeur sur la main. Il
habitait à cette époque la belle demeure
Besson (AB 266).
Je travaillais aux bureaux de 7 à 12 h le
matin et de 14 jusqu'à souvent 19 heures
l'après-midi. Un jour que j'étais encore
sur le terre-plein d'accès à nos bureaux,
à 14 h et que la sirène sonnait, il m'a dit
"après l'heure, ce n'est plus l'heure". Alors,
moi, un jour que la sirène sonnait à 17 h,
j'ai brusquement rassemblé tous mes papiers pour
me lever et il m'a dit "mais qu'est-ce vous
faites ?" J'ai simplement répondu
"après l'heure, c'est plus l'heure..." Ça
c'était envoyé!
Monsieur Téliet avait écrit des
livres, au moins un, que j'ai eu entre les mains, une
brochure plus qu'un livre, dans lequel il
décrivait tous ses grands projets, il y avait des
illustrations, dont les plans de la maison
ouvrière qui a finalement été
bâtie au bord du CD 37, il qui a longtemps servi de
bureau aux co-gérants Pernot et Campanato.
Jean-Marcel Téliet était au point de vue
social en avance sur tout le monde, d'ailleurs les
salaires de son personnel étaient les plus
élevés de la région. Il disait
volontiers "de ces tas de sable, il va sortir une 4CV
pour chacun de vous". Avec ce sable, on faisait des
plotets et des bordures. C'est lui l'inventeur du "ourdi"
pour couler les dalles, du pont flottant pour pallier
l'absence ou la déterioration des ponts.
La Cantine d'Offlanges, projet cher à M.
Téliet, avait l'ambition de loger et nourrir une
partie du personnel. Cet immeuble a été
acheté puis tranformé, c'est Ricardo
Marcolin qui en a monté les arcades en 1950/1951.
(Ricardo a eu une fille qui a épousé
André Bogillot, lui-même employé de
M. Téliet).
René Chauvin, le père de Bernard,
travaillait là, dans un édicule à 10
m de la route, il était chargé de
réceptionner les camions de gravillons pour les
Ponts et Chaussées.
Pendant la guerre, M. Téliet n'a jamais
voulu travailler pour l'occupant, et même il ne
portait pas de chapeau afin de pas être
obligé de se découvrir pour
saluer.
Monsieur Téliet était de la classe
11, ce qui veut dire qu'il aurait pu naître en 1891
si on suppose qu'il a été appelé
à l'âge de 20 ans, ce qui n'est pas certain,
car comme sursitaire, il a pu être incorporé
bien après ses 20 ans. Il avait fait ses
études d'ingénieur Arts et Métiers
à Cluny; après quoi, il avait fait toute la
guerre de 14. De son premier mariage il a eu trois
enfants:
- Nicole est née en
1922,
- Nanette (Anne-Marie) en 1923
- Jean-Pierre en 1924,
Madame Téliet, mère de ses enfants,
était gravement malade et est
décédée en 38/39.
Jacquotte (Jacqueline Pidancier), la fille de la
seconde Mme Téliet est née en 1925, elle a
vécu à Moissey de 1939 à 1953. Elle
a épousé Hubert Schulz et ils ont eu deux
filles, Catherine et Sylvie, établies au
Canada.
Les Béjean
Pierre Pénez, qui a une mémoire
d'éléphant, nous a donné quelques
tuyaux sur la généalogie de son
épouse, l'arbre des Béjean.
Du mariage de Firmin Béjean et Marguerite
Lefranc naîtront deux garçons:
Marcel en qui aura 4 enfants,
- Geneviève en 1932,
- Firmin en 1933,
- Colette en 1936 et
- Anne-Marie en 1939.
Pierre en qui aura 3 enfants,
- Michel en 1932,
- Laurette en 1936 et
- Jean-Pierre en
Marguerite Lefranc est la nièce de Pierre
Lefranc (celui qui a eu son buste sur la Grande Fontaine
de Moissey pendant près d'un siècle).
à Moissey, le 21 juin 2004.
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