Chantal Mairet et ses
Zurbains avaient choisi ce vendredi, jour du poisson et
de l'amour, pour étonner leur public de Moissey et
d'ailleurs, au Caveau Municipal, qui encore aujourd'hui,
est toujours loin de ressembler à la
Scala.
C'est une heure de rires,
jaunes ou pas, que nous ont offert cette mettresse en
scène et ces comédiens. En effet, il s'agit
de rire de ces pauvres mères porteuses,
réunies dans un centre fait pour, avec une
directrice garante et responsable des bonnes
menées à terme. Le long de cette
entreprise, des portraits de femmes tou(t-s) aussi
désopilants que désolants... Tout cela est
dit pour rire, mais à la réflexion, c'est
drôle mais pas que.
Là au travers, une
demi-douzaine de machos qui s'ignorent défilent,
comme en contre-point de la gravité du
propos.
Le clou du spectacle est la
conclusion de cette production avec la
représentation d'une scénette ravageuse: le
botox-girl, déjà présenté
l'année dernière (8 mars 2008) pour la
Journée de la femme. Elles sont 7, de tous milieux
et de toutes professions et nous envoient à la
figure le pourquoi et le comment du botox, des seins
regonflés... le doute n'est plus permis, c'est la
faute des hommes...
C'est la troisième
fois que les Zurbains passent par Moissey, d'abord avec
une Déambulation aux Jardins le 24 juin 2007, puis
Cabaret Furieux le 14 juin 2008, avec une adhésion
du public, quoique déjà très forte,
toujours croissante.
Toujours (disons
inlassablement), le théâtre de ces
gens-là a toujours quelque chose à dire et
sait le dire pas comme tout le monde.
christel
poirrier
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