village de moissey, station de pompage à Thervay

deux nouveaux drains à la station de pompage

description de la manoeuvre

extraits du dossier "résurgence-forage"

page de Christel P.

autres pages sur la station de pompage sise à Thervay

Election du nouveau président du Syndicat des Eaux, Christian Faivre, 2014
Deux nouveaux drains au puits de pompage de la station de Thervay, par Ch. Poirrier le 20 nov 2012
Syndicat des Eaux: Christian Faivre succède à Michel Paccaud, 2011
L'eau, un bien précieux, par Roland Guilley, maire de Thervay, jan 2010
Thervay, la première station biologique du Jura, par Michel Paccaud, son président, 8 déc 2003
Histoire d'eau par Pierre Pénez, 2003
La station de Pompage de Thervay, par la classe de CM2 de l'école de Moissey, année 1995-96
Schéma Synoptique du réseau, par Bernard Chauvin, président en 1996
Les eaux courantes et dormantes, par Romain Matrat, écolier, en 1991
voir d'autres pages sur l'eau

 

l'installation de deux nouveaux drains

 

Depuis la mi-novembre de 2012, l'entreprise résurgence-forage est sur un nouveau chantier, le puits de pompage du Syndicat des Eaux de Montmirey-le-château. Il s'agit de changer deux des quatre drains qui alimentent en eau les villages du canton. Ces drains sont disposés en étoile autour du pied du puits, à l'altitude (relative) de moins 10 mètres, en plein dans la nappe phréatique [du grec phrear, qui signifie puits] de la rivière l'Ognon, sa voisine. Le tissu géologique ainsi drainé est composé de couches alluvionnaires et il est saturé plus ou moins en eau.

Ceux qui entretiennent cette installation se sont rendus compte que deux de ces quatre drains "ne donnaient plus". Sans les embêter, la solution retenue est d'en installer deux autres, dans un angle entre eux d'environ 60 degrés. Chaque drain mesure 20 m, en dix tronçons de 2 mètres, et 200 mm de diamètre. Ils sont en acier inox et agrémentés de nombreux trous qui permettent de "traire" l'eau de la nappe.

L'opération, éprouvée déjà depuis plusieurs décennies, consiste à enfiler en force les segments d'inox à partir du fond du puits. Pour ce faire, l'entreprise pompe le fond du puits pour être (à peu près) au sec, installe un plancher de chantier, sur lequel viendra la machine qui enfoncera, latéralement et horizontalement, les dix tubes l'un au bout de l'autre. Quand le premier est enfoncé, on présente le second qu'on soude au précédent et on l'enfonce et ainsi de suite. C'est une procédure qui est utilisée dans tous les forages, même ceux qui sont destinés à la "traite" du pétrole.

Lorsque la manoeuvre d'enfoncement est difficle, le foreur envoie des "obus", d'un diamètre plus petit (circulant dans le corps du drain), et se vissant les uns aux autres, qui permettent d'ouvrir la voie. Ces obus, ou plutôt ce train d'obus est appelé à la demande et ne séjournera pas dans le sol.

Cette opération est prise en charge par le Syndicat des Eaux. Son président depuis 2010, Christian Faivre, 1er adjoint à Moissey, nous dit qu'elle se monte à 92 000 Euros et qu'elle bénéficiera d'une subvention de 30 % octroyée par le Conseil Général.

christel p

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château.

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château. Entreprise résurgence-forage

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château. Entreprise résurgence-forage

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château.

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château.

Ces planches sont extraites du dossier du Cabinet Merlin aimablement emprunté au syndicat des Eaux de Montmirey-le-château.

Le brouillard du matin n'arrête pas l'hydraulicien. Grue et cabine de puits. Entreprise résurgence-forage

Sous cette construction, un puits de 10 m de profondeur et de 3 m de diamètre. Du fond du puits, partent 4 drains de 20 m, horizontalement.

Chambre de départ du puits d'extraction en direction de la Station de traitement et de contrôle.

Le foreur, le président du Syndicat et le fontainier autour d'un joli drain tout neuf.

La machine à pousser les suppositoires dans le sol alluvionnaire. Cette machine doit descendre à la grue, sur le plancher de travail, 10 m plus bas. Entreprise résurgence-forage

Image du puits, en cours de vidange et installation d'un plancher qui accueillera la pousseuse de drains. Entreprise résurgence-forage

Drain et casque. Ce drain de 2 m a un diamètre de 200 mm. Il est acier inox de 8 mm d'épaisseur. Ce drain est le drain de tête, taillé pour la pénétration. Entreprise résurgence-forage

L'entreprise s'appelle résurgence-forage. Elle ne fait que des puits.

A gauche, les drains qui s'encastrent l'un dans l'autre et l'un derrière l'autre. Ils sont soudés au fur et à mesure de leur enfoncement (horizontal). A droite, un train d'obus qui aide à aménager la galerie en cas de besoin. Ces obus procèdent du même système que les drains, sauf qu'il se vissent l'un au bout de l'autre et qu'ils circulent à l'intérieur des drains. Evidemment, ils sont destinés à être retirés après qu'ils aient ouvert le passage.

Le président du Syndicat, Christian Faivre, 1er adjoint à Moissey, le fontainier Patrick Chenillot, de l'entreprise Chenillot à Brans, le maître-foreur, foreur depuis 20 ans, de l'Entreprise résurgence-forage de Lyon.

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