en plein coeur du
village de moissey, et même sur
l'esplanade
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"mémoires de
chambres froides"
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théâtre
d'esplanade, par le pudding théâtre, de
salins
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mercredi 6 juillet 2005,
21 h 30, sur l'esplanade, invité par le
Cric
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mise en scène de
Christophe Chatelain
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texte et images de
Christel Poirrier
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le bal au moment du Front
Populaire
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mise en scène par
Christophe Chatelain
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mémoires de
chambres froides, théâtre
d'esplanade
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Ceux qui ont un peu
d'ancienneté, pourront voir une lointaine
ressemblance avec la pièce "le Bal" (aussi film
d'Ettore Scola), jouée à la salle des
fêtes de Dole, par la compagnie du
Campagnol.
Ce que nous avons vu ce soir
à Moissey, pourrait rappeler le Bal, mais en
mieux, en plus approfondi, en plus sonore, plus visuel,
plus insolite, en plus fécond, disons, plus
envahissant dans les sens du public. On ne peut
guère raconter la somme de sensations que ces
comédiens ont procuré aux spectateurs, mais
on peut tout de même dire quelques petites choses
qui ne relèvent pas de la
subjectivité.
Cette pièce, mise en
scène par Christophe Chatelain, est un monceau
d'anthologie et on devrait la magnétoscoper pour
que les générations futures voient ce que
des gens de 2005 ont été capables de faire
avec les événements qui ont encadré
la guerre, la dernière (la
dernière ?).
"Mémoires de Chambres
Froides", c'est à la fois des souvenirs mis en
conserves, congelés peut-être, et la brique
élémentaire de ce légo qui est le
réfrigérateur. C'est pourquoi,
d'entrée, comme une colonne blindée, une
douzaine de frigos roulants ou attelés
débarquent sur le lieu du jeu. La
modularité de ces frigos et congélateurs
permet de "décorer" tout le spectacle qui commence
par les bals populaires du Front Populaire, puis qui
continue par la guerre franco-voisine et s'achève
sur la reconstruction et les cités du bonheur: une
merveille.
Le metteur en scène et
ses comédiens sont un véritable vivier
d'idées, un vaste gisement de trouvailles ou
d'inventions et on se trouve à être
étonné environ une fois par minute, ce qui
apporte un certain soulagement quand s'achève la
deuxième heure du spectacle: on souffle enfin, on
se repose de tant d'intensités en
chapelets.
Allez-y voir vous-mêmes
si vous l'avez loupé!
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au-delà
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C'est un plaisir pour moi
d'évoquer ce spectacle et aussi de souligner,
qu'il n'y a sur ce canton pas que des tirs à la
corde entre villages, mais encore des troupes
singulières qui ont bien des choses à dire
et des associations tout aussi singulières qui se
trompent rarement quand elles importent ou même
qu'elles agissent à leur tour. Je veux là
honorer, remercier et encourager le Cric qui nous soigne
de la culture cantonale fruste et ringarde mais
cocardière et mériterait largement que les
communes lui fassent une plus grande place dans le
chapitre de leurs subventions.
Mais peu importe, ces
jours-là, on a la certitude que la "sottise"
humaine ne pourra pas gagner, malgré son avantage
numérique écrasant.
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l'arrivée de frigos
processionnaires.
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installation des projos de
ciné des années 53, à gaz, (mais on n'a
pas l'autorisation, qu'il dit)
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on ne va pas vous raconter notre vie,
du moins pas toute notre vie.
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Christophe Chatelain, l'heureux
metteur en scène.
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on va ouvrir la
guinguette
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le bal au moment du Front
Populaire
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après la guerre, la
reconstruction: les cités du bonheur (les
banlieues)
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le final devant les cités du
bonheur (sept d'un coup, les comédiens)
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