le huit mai
2004
L'idée de remplacer le
14 juillet par le 8 mai a montré cette
année ses limites inattendues. Il a fait ce
matin-là, malgré le double d'orateurs, un
temps pas approprié aux proverbes qui nous disent
de nous habiller selon nos goûts, au joli mois de
mai. Donc les goûts des gens, ce matin-là,
c'étaient pulls, impers et parapluies.
Le climat qui faisait la
tronche n'a pas empêché les plus citoyens du
village d'assister à la commémoration de
l'armistice de 1945, comme si l'actualité nous
contraignait à nous rappeler que rien n'est jamais
acquis et que les dangers qui menacent les
sociétés, mine de rien, sont toujours bel
et bien présents.
Le premier orateur, Michel
Delhay, qui est maire de Moissey le reste de la semaine,
a lu le message du ministre délégué
aux Anciens Combattants et le second, Pierre Penez,
ancien combattant depuis déjà bien
longtemps, a lu un message de l'Union Française
des Associations de Combattants et de Victimes de Guerre
(UFAC). Malgré le nombre des tribuns, une (seule)
minute de silence a été observée et
une gerbe a été
déposée.
Puis, la plupart des
participants se sont rendus au monument qui rappelle
l'embuscade où sont tombés deux FFI d'ici
et où une seconde gerbe a été
déposée.
Le dernier carré de
volontaires, qui se sont retrouvés enfin au
café-boulangerie-pâtisserie Cybil, a
apprécié, autour d'un apéro
municipal, la brioche du patron, qui, ne
l'ébruitez pas, a connu un joli
succès.
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