Si les cérémonies
de commémoration du 8 mai 1945 restent
égales à elles-mêmes, l'innovation
peut arriver à point pour qui sait attendre. On ne
peut guère changer le jour, la nature de
l'événement et ce qui s'ensuit, mais, cette
année, les corollaires d'application se sont
déroulés dans un caveau complétement
rénové.
Après une homélie
du maire pas trop entachée par les bruits de la
départementale 475, une minute de silence qui a
duré 20 secondes (à signaler au
ministère du temps -qui passe-), une Marseillaise
chantée par la moitié de l'assistance et
une autre homélie à l'honneur de nos deux
FFI, les commémorisants se sont retrouvés,
cette année, dans un caveau, lui, empreint de
modernité.
Les patriotes moisseyais qui
étaient là ce jour-là ont
été reçus dans la salle sous
l'école communale et ont été fort
surpris d'y rencontrer une cuisine toute neuve,
électrique, inox, enfin des aménagements
comme on en trouve dans les grandes cuisines de
l'Assemblée Nationale et même au
Sénat. Tout est maintenant à toutes les
normes, flambant neuf et donc susceptible de faire face
au plus dense des banquets républicains (par
exemple).
Le parquet quant à lui a
remplacé celui de la salle des fêtes de Dole
qui était en place depuis l'année 1970 et
qui mesurait encore naguère 18 m sur 7,30 m et qui
permettait d'accueillir en calculant rationnellement, pas
moins de 170 convives assis.
C'est dans ce cadre nouveau et
merveilleux que les commémorisants assidus ont pu
partager le crémant et la brioche.
Christel
P.
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