village de moissey

souvenirs de Marcel Daudy (1931)

époux de Marcelle Pernin (1936)

souvenirs de marcel daudy (en 1996)

marcel daudy et ses copains régiment (en 2004)

marcel daudy à l'alambic (en 2005)

vers 1950

Marcel Daudy, vers 1950, lorsqu'il allait au bois à bicyclette, au moment de l'affouage.

 

Marcel Daudy est né le 14 décembre 1931 à Peintre,

à Peintre, c'est-à-dire dans la maison de son grand-père maternel dite le Moulin de Peintre, (la sage-femme s'appelait Madame Bailly),

- de son père Ernest Daudy (né le 25 octobre 1903 à Moissey et décédé en 1983 à Moissey) et

- de sa mère Juliette Jacquinot (née le 28 mai 1906 à Peintre et décédée en 1987 à Moissey),

mariés le 20 janvier 1931 à Peintre.

Ils vivront dans la maison au bord de la Grande Rue AB 157.

Juliette est la soeur de Paul Jacquinot qui sera longtemps boulanger à Moissey.

Marcel est l'aîné d'une famille de 3 enfants :

- Marcel,

- Yvonne, née le 27 avril 1933, épouse Ocler à Rochefort/N.

- Robert, né le 5 février 1944.

Marcel Daudy est allé à l'école du village auprès de Mme Lesnes -née Monnier-, dans l'immeuble AB 436, d'abord au rez-de-chaussée, puis au Ier étage, puis ensuite, chez M. Georges Lesnes, dans l'immeuble "Mairie" (AB 191). Après son certificat d'études, il retourne dans l'exploitation agricole familiale pendant une année, puis passe deux hivers à l'Ecole d'Agriculture d'Hiver à Dole d'abord (en 1946-1947) et ensuite à Lons-le-Saunier (en 1947-1948).

En 1943, il fait sa communion avec le curé Paul Grandvaux, qui était un brave homme. En avril 1952, il part au régiment, à Auxonne, pour une durée de 18 mois.

Plus tard, il fait la connaissance de Mlle Marcelle Pernin, née à Aumont en 1936, qui est sur Moissey en tant qu'aide familiale. Il l'épouse le 23 avril 1960, devant le maire Maurice Besson et à Dole, devant le Curé de Dole.

Ils auront 3 garçons,

- Jean-Claude, en 1961, (père de 2 garçons),

- Marc, en 1962, (père de 2 garçons),

- François, en 1971, (père d'une fille et d'un garçon).

En 1965 Marcel et Marcelle font bâtir un pavillon d'habitation sur leurs terres (ZB 54), route de Pesmes, qu'ils occuperont jusqu'à l'âge de la retraite en 1993. Puis ils rejoindront une autre maison, plus petite et encore plus récente, à 100 m de la première (ZB 57).

 

La guerre de 1939-1945.

Mon père a été mobilisé en 1938, à Héricourt, pour une durée de 8 jours. Ensuite, il est parti en 1939 jusqu'à octobre 1940. Avec ma mère, on est allés le voir à Besançon, il était dans la DCA.

 

En juin 1940, nous avons fait partie d'une vague de l'exode bien connu. Avec ma mère et ses deux enfants, nous étions 57 à partir dans la benne d'un gros camion de carrière à 6 roues, prêté par M. Téliet et conduit par Marcel Schorsch, le pépé Bouboule.

On s'est vite retrouvés bloqués, aussi le premier soir, on a couché pas bien loin, dans la région de Seurre. Le lendemain, on a été bombardés par les Italiens à Paray-le-Monial. On a atterri à Digoin en Saône et Loire, au bord de l'Allier où nous sommes restés 8, 10 jours. Là on a couché dans des étables vides, car les charolais étaient au pré. Les femmes allaient au travail dans la journée, ainsi que les jeunes hommes. Ils allaient aux champs et aux vignes, pour gagner la nourriture du groupe. Les femmes étaient à la vigne, nous les enfants, on jouait au bout de la vigne, elles relevaient et ébourgeonnaient.

Il y en avait du monde, toute la famille Schorsch, Yvette Ruisseaux et sa mère (famille de Virgile R.), la mère Dugand et le Serge, Thérèse Noël etc.

On est rentrés après l'appel du 18 juin, on n'a pas attendu l'armistice du 23.

 

L'occupation.

Les Allemands étaient partout. Ils occupaient les propriétés Masson, le château AB 175, la maison Barbier AB 121, et la maison AB 136. Ils étaient toujours corrects. Souvent on était dans leur pattes, mais jamais ils ne nous ont fait de difficultés. Ils nous donnaient des bonbons, de la bière. Les Allemands d'ici étaient d'une grande rigueur militaire et ils n'embêtaient pas la population. Jamais ils ne nous ont pris un lapin, une poule ou même un oeuf. Un des gradés, qui passait fier dans son side-car, quand il a vu où Hitler les conduisait, s'est suicidé.

Dans le pré, là où est Marcel Richard (ZB 48), ils venaient manoeuvrer tous les matins. Dans la cour de la maison d'Edith Barbier, AB 134, il y avait toutes sortes de véhicules militaires.

Pendant la guerre, l'école a fonctionné normalement. Notre instituteur, M. Georges Lesnes ne faisait pas choeur avec les vaincus, loin de là. Malgré les prescriptions officielles, il nous faisait chaque samedi après-midi une leçon de morale, une histoire bien racontée, sans violence, dans laquelle nous comprenions bien ce que nous avions à faire. Ce qu'il nous disait avait une grande finesse, et nous faisait bien comprendre qu'il ne fallait pas baisser les bras.

Par ailleurs, nos parents nous mettaient toujours en garde. Dans cette période si troublée, où on ne savait pas qui était du côté de qui, les consignes étaient simples : « tu ne sais pas, tu ne sais rien ».

 

La réquisition.

C'était bien organisé, avec des commissions. Il fallait récolter de la viande, de la nourriture pour l'armée et les chevaux d'occupation.

- Pour la viande, M. Despoix de Monnières, venait, peut-être tous les lundis, à Moissey. Les gens amenaient leurs bêtes destinées à la vente. Une partie était abattue dans l'abattoir d'Antoine Tomcsyk, le long du Chemin Neuf à l'intention des bouchers du coin, Roux à Amange, Buisson à Montmirey-la-Ville, Tomcsyk à Moissey. Une autre partie était vendue sur pied et dirigée peut-être sur Dole pour aller plus loin. Les prix étaient convenus et ce qu'on attendait des éleveurs, obligatoire.

 

- La nourriture de l'armée allemande.

C'était du fourrage, de la paille, des pommes de terre. Il fallait aussi produire des rutabagas (choux-raves), des topinambours (racines aussi) qui sont d'ordinaire l'alimentation pour les cochons.

On faisait des balles de fourrage, avec un moule en bois et un levier pour appuyer dessus, pour presser. Nous les gamins, on était chargés de mettre discrètement des cailloux dedans car les balles étaient évaluées au poids (50 à 60 kg). C'étaient de bons collaborateurs qui étaient chargés de collecter ces balles.

Un jour, mon oncle Marcel Jacquinot a été inquiété par les Allemands parce qu'il donnait des coups de main aux résistants du Maquis de Brize, derrière Peintre, là où est la ferme du même nom. Les Allemands l'ont gardé deux jours avec le maire. Il a dû être dénoncé. Finalement, c'est une sentinelle allemande qui l'a sorti de là avec l'argument que les paysans avaient bien autre chose à faire que de la résistance.

 

La libération.

Fin août, beaucoup d'Allemands étaient déjà sur le chemin du retour, mais pas tous, il y avait des kamikaze qui voulaient encore la cogne. C'est ainsi qu'un beau jour, un groupe est entré à Moissey par le Nord, c'est à dire pas dans le sens qu'on aurait pu supposer vu la date, et ils ont vu une Traction FFI devant chez Marcel Guillaume. C'étaient des FFI qui étaient venus "emprunter" celle de Marcel, qui était sur cales à ce moment, dans sa grange. Les résistants donc étaient affairés à remettre en état la traction qu'ils venaient chercher. Les Allemands, quand ils ont vu la traction stationnée sur le bord de la route avec l'inscription FFI, ils lui ont mis le feu, ils ont tiré et ont couru après les maquisards.

La voiture brûlait, et c'est Denise Lormet, qui avait 23 ou 24 ans qui s'est mise à puiser tant bien que mal dans le puits pour éteindre la voiture. Denise Lormet habitait dans ce qui est maintenant la pharmacie de Mme Flamion (AB 144).

Un dimanche, (le 3 septembre 1944?) on était à la messe, on a entendu crépiter des balles, le curé nous a dit, « ne sortez pas, c'est encore dans l'église que vous le plus en sécurité ».

 

La Gare.

Je n'ai pas connu son activité ni celle du tacot puisque je suis né en 1931. La gare a été démolie par M. Téliet, c'était en 1950 ou 1951. Je le sais bien, j'y étais, j'ai tout vu. Les ouvriers l'ont minée. Ils ont fait des trous régulièrement dans les murs, ils ont garni d'explosifs et elle s'est affaissée d'un coup. Nous on était loin, pour ne pas recevoir de mauvais coups, puis M. Téliet est remonté aussitôt dans sa traction 15 CV-6.

 

La carrière Béjean.

Je l'ai vu se monter, le poste Béjean, en 1937-1938. Il y est encore, mais bien transformé. J'y suis allé avec mon père. On voyait très bien la limite entre les Bois Besson et les bois communaux, où M. Téliet extrayait déjà bien avant. Le poste Béjean [le P 2] n'a pas tourné longtemps, peut-être jusqu'à la guerre (1939).

 

Le lavoir des Gorges.

Ce lavoir était rectangulaire, sur une dérivation du ruisseau des Gorges. Sur le côté Nord, en contrebas de la ligne CFV, l'embranchement "carrière", il y avait un mur de 2 mètres de hauteur, et une toiture, dont on dit qu'elle a été faite avec du matériel récupéré de l'ancienne carrière toute proche. Il était maçonné tout autour ainsi que le fond.

 

Le parcours de Marcel Daudy

Marcel Daudy, quand il est arrivé dans le monde du travail, le monde agricole, était jeune et entreprenant. C'était, avec d'autres conscrits (des paysans de son âge) un novateur. A ce titre, il a été activement partie prenante dans des syndicats ou des groupements liés à sa profession.

- Il est entré au Conseil Municipal en 1959, avec Maurice Besson. Il était un conseiller jeune dans un conseil d'Anciens. Il n'a pas fait le 1er mandat Désandes, mais les trois qui ont suivi. Il a donc été présent sur la scène municipale pendant 4 sessions.

- Il a été lieutenant de la Compagnie de Pompiers de Moissey, succédant à Honoré Collieux en 1956 et laissant sa place, 9 années plus tard, à Michel Rossetto, en 1965.

C'est en tant que lieutenant de Pompiers et Délégué communal pour les Syndicat des Eaux qu'il a eu à négocier pour que l'eau arrive enfin un jour à Moissey (fin 1963-début 1964).

- Le CIVAM, présidé par Roger Perrinet, l'a compté parmi ses membres les plus actifs. Avec ses compères Gilbert Clerc de Malange et René Odile de Châtenois, il a participé à la Coupe de France du Jeune Agriculteur, lauréat aux niveaux local, départemental, régional et finaliste au national, avec des épreuves théoriques et pratiques. Henri Lépeule, technicien du Civam (Centre Itinérant de Vulgarisation Agricole et Ménagère) n'a pas été étranger à ces différents défis, dans les années 1962 et 63. La finalité de tout cela, était de préparer le travail en équipe et préfigurait l'association professionnelle des GAEC.

- Marcel Daudy a présidé le Syndicat d'Elevage de Moissey dont l'un des buts essentiels était la copropriété et l'entretien d'un taureau pour la sélection bovine.

Le taureau était hébergé par Paul Sigonney, puis plus tard, par Michel Rossetto, paysan à l'époque avec son père Angelo.

Ce syndicat s'est éteint de lui-même avec l'apparition de l'insémination artificielle.

- L'eau est effectivement arrivée en 1963-1964, et Marcel Daudy était le délégué désigné par sa commune au sein du Syndicat des Eaux, qui a lancé le captage puis la distribution de l'eau dans presque tout le canton de Montmirey-le-Château entre 1956 et 1967, sous la présidence d'André Detot, maire de Brans et Conseiller Général.

- Dans sa vie d'agriculteur, un épisode important fut le remembrement qui a pu provoquer de bonnes luttes d'intérêt. Le remembrement a commencé par l'idée autour de 1960, a pris corps vers 1965 et a été définitivement clos en 1970. Les cartes qui montrent l'avant et l'après témoignent de l'importance et des travaux et des résultats.

- De 1965 à 1973, il a été successivement Vice-Président -Fondateur puis Président de Jura-Sica Viande, groupement de professionnels le long de la chaîne viande bovine.

- Les AMA, Assurances Mutuelles Agricoles l'ont compté parmi ses administrateurs ainsi que son épouse pendant une douzaine d'années, de 1960 à 1972 environ.

- Administrateur de la Caisse Régionale du Crédit Agricole depuis 1965, il doit abandonner ses responsabilités fin 1996, frappé par la limite d'âge, au terme de 30 années de présence.

- Marcel Daudy a présidé (entre 1970 et 1975) la fromagerie de Frasne, à la suite d'André Richard. Ensuite, la baisse du volume de lait et la modernisation inévitable à laquelle elle devait sacrifier ont amené les paysans de Moissey à se tourner du côté de la Coopérative de Chevigny ou des fromagers privés.

Monsieur Daudy nous confirme qu'entre 1920 et 1930, le groupement d'Eleveurs de Moissey confiait sa production laitière à l'entreprise bien connue Graf à Dole.

- Il est chasseur dans l'association communale de chasse depuis 1978, avec ses trois fils, comme membre actif ordinaire.

- Devant deux de ses petits enfants présents à l'entretien, Marcel Daudy explique comment il aurait pu faire de la prison. Les petits sont intrigués :

"En 1970, il a été institué une 2e taxe de coresponsabilité sur le Comté. La première instituait une plaque verte par meule et visait à limiter la production du Comté. La seconde avait pour but de financer la promotion du Comté, c'était une disposition qui venait des professionnels du Comté et de l'Etat -pour sa partie "Appellation"-. De nombreux sociétaires n'ont pas accepté cette disposition et la justice a dû "justicier". Procès de 2 ou 3 ans avec avocats, puis condamnation des non-payeurs à l'obligation de payer, plus une amende et 15 jours de prison avec sursis.

Le 10 mai 1981, Mitterrand est arrivé à l'Elysée avec une loi d'amnistie..."

 


- Le Général De Gaulle a traversé Moissey le 15 juin 1962.

Là encore j'y étais, comme lieutenant de pompiers et membre du Conseil Municipal. Nous étions alignés au bord de la route, après le virage, à droite en descendant. J'ai été stupéfait de voir avec quelle lenteur le Général s'est déplié pour sortir de sa voiture. Il n'en finissait pas de descendre de voiture. Il était vraiment très grand. Il est venu nous serrer la main à chacun, l'un après l'autre. Le maire, Maurice Besson, l'a accueilli par un petit mot, pas un discours. L'ensemble des opérations n'a même pas duré 10 minutes.

Le service d'ordre était incroyable, il y avait des gars embusqués partout. La fille de Mme Noël a eu du mal à faire une photo, les gardes du corps étaient partout. Il a échangé quelques mots avec Agénor Devassine, qui avait été chauffeur de Mme De Gaulle.

 

paroles recueillies par christel poirrier, à moissey le lundi 29 juillet 1996.

En mars 1936, les petits devant l'école Joubert AB 191 (la maîtresse est Mme Alice Lesnes et leur école est la première école, AB 436)

la classe de Mme Alice Lesnes en mars 1936

1. Jean Nicolin, Marcel Boivin, Jeanne Tomczyk, y, Bouvier, Bouvier, Michel Thomas, y, Yvonne Tomczyk.

2. x, Colette Grebot, x, y, Elie Simon, Henri Nicolin, Michelle Generet, Simone Generet.

3. Jean Didier, x, Lucette Aubert, Colette Jacquinot, Janine Ruisseaux, René Schorcsh, France Rossetto, Michel Béjean, Marcel Daudy.

1943

le 17 juin 1943, avec Paul Granvaux.

Yvette Ruisseaux, Michel Thomas, Flavie Raposo, Marcel Daudy, Yvonne Tomczyk, Robert Schorsch, Henriette Villemard, Jean Didier, Colette Jacquinot, Albert Simon, Paul Grandvaux.

1946-1947

Dans la cour du collège moderne et technique, la SUS, au cours de l'hiver 46-47.

1949

Au bord du Lac d'Annecy, autour de 1949. Jeunes d'Amange.

Emilienne Suty (de Lavans-les-Dole), Robert Maignan, Gisèle Gey (de Châtenois), Jean Collieux (de Moissey), Jeanine Suty (de L.-les-Dole), Marcel Daudy (de Moissey), une fille d'Amange, Michel Jardel (bisontin élevé par ses grands-parents de Moissey, c'est-à-dire les parents d'Albert Patin- sa mère était la soeur d'Albert Patin).

1950

Marcel Daudy et ses potes, René Schorsch et Robert Generet, vers 1950.

1952

A l'épingle à cheveux du CD 37, Marcel Daudy et son camarade Georges Raffeau, militaire et paysan, comme lui. Eté 52.

1954

Une sortie avec le CIVAM en 1954. (Fruitière Vinicole de Voiteur). Henri Lépeule au centre, sous le "è" du mot fruitière, Marcel Daudy est le grand près du poteau et Michel Rossetto est le grand au premier plan, à droite, buvant de la main droite puisque sa gauche est dans sa canadienne.

14 juillet 1957

le 14 juillet 1957, honneur à la compagnie

Fernand Dugand, Robert Barbier, Marcel Ruisseaux, Marcel Daudy, Ulysse Simon, René Collieux, André Simonin,

René Robinet, Jean Collieux, Robert Schorsch, Robert Generet.


mars 1962

Paris, Concours National du Jeune Agriculteur en mars 1962, l'équipe jurassienne "39"

Marcel Daudy de Moissey, René Odille de Châtenois et Gilbert Clerc de Malange.

15 juin 1962

La Compagnie de Moissey le 15 juin 1962

René Collieux, Robert Barbier, André Simonin, Jean Collieux, René Robinet,

Marcel Ruisseaux, Robert Schorsch, Marcel Daudy, Robert Generet, Ulysse Simon, Fernand Dugand. (+ Arlette Robinet)

mars 1962

Paris, Concours National du Jeune Agriculteur en mars 1962, l'équipe jurassienne "39"

Carnaval à Moissey

Une maîtresse femme, épouse de M. Fidalgo, talentueuse et organisatrice (elle tenait l'hôtel-restaurant, au fond de cette image), avait organisé ce gigantesque carnaval (1948 ou 1949). A cette occasion, nous dit Marcel Daudy, tout le monde était dehors.

1962

Devant la maison au bord de la Grande Rue AB 157. Autour de 1950.

Le chien de Marcel s'appelait Mirette.

vers 1950

Marcel Daudy, vers 1950, lorsqu'il allait au bois à bicyclette, au moment de l'affouage.



en 2004, le 17 juin

moissey, juin 2004

Marcel Daudy et ses copains de régiment (et leur épouse)

moissey, juin 2004

Marcel Daudy et ses copains de régiment, de gauche à droite, Marcel Daudy, Raymond Rouget, Marcel Chipaux et Jean Amiotte.

moissey, le 17 juin 2004

Les copains de la classe 52/53 du 527e Groupe de Transport à Auxonne

Le 17 juin 2004, à midi, Marcel Daudy et son épouse Marcelle recevaient chez eux les copains de régiment de Marcel, au cours d'un repas qui se voulait commémoratif et fraternel.

Les participants étaient,

Jean Amiotte,

né le 8 mars 1931,

incorporé le 2 octobre 1951 au CFRAC d'Auxonne,

libéré le 17 avril 1953,

agriculteur à 25580 Guyans Durnes.

Marcel Chipaux,

né le 5 juillet 1931

incorporé en octobre 1951 au Quartier Général de Besançon,

libéré en avril 1953,

boucher à 70290 Plancher-les-Mines.

Marcel Daudy,

né le 14 décembre 1931

incorporé en avril 1952 à l'instruction, moniteur d'EPS,

libéré en octobre 1953,

agriculteur à 39290 Moissey.

Raymond Rouget,

né le 1er août 1931,

incorporé le 18 octobre 1951 au mess d'Auxonne,

libéré en avril 1953,

fromager à 25110 Beaume-les-Dames.

Jean Vaufrey,

né le 3 juin 1931,

décédé le 14 avril 2000,

incorporé en octobre 1951 à Auxonne puis à Besançon,

libéré en avril 1953,

exploitant forestier à 25390 Flangebouche.

[son épouse nous fait toujours le plaisir de sa présence à chacune de nos rencontres]

souvenirs de marcel daudy (en 1996)

marcel daudy et ses copains régiment (en 2004)

marcel daudy à l'alambic (en 2005)

portail de moissey.com
e-nous écrire