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village de moissey, deuxième chantier de fouilles de la tuilerie, été 2006

tuilerie gallo-romaine: la résurrection-IV
ré-ouverture du chantier 10 juillet-12 août, semaine du 31 juil au 6 août

mon journal tuilier, par Christel Poirrier

la tuilerie gallo-romaine, voir les articles de 2001


semaine I, du lundi 10 au dim 16 juil 2006
semaine II, du lundi 17 au dim 23 juil 2006
semaine III, du lundi 24 au dim 30 juil 2006
semaine IV, du lun 31 juil au dim 6 août 2006
semaine V, du lundi 7 au samedi 12 août 2006
tegulogénèse, à l'école, le mardi 25 juillet 2006
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22. journal tuilier: un grand jour d'archéologie

lundi 31 juillet 2006,

 

un grand jour d'archéologie

Ce matin de lundi, le ciel était couvert et donc nous avons décidé de nous joindre discrètement à l'équipe de fouilles. Il faut dire que depuis déjà bien des jours, on est dans le travail délicat et scientifique. Disons que le cheffouilles est lui dans le travail scientifique et que ce sont les gratouilleurs qui sont dans le délicat. J'ai tout simplement pris la succession d'Erell qui est retournée à sa vie vosgienne. Debout dans l'alandier du four 7, et avec Natalia, nous avons continué à descendre, c'est-à-dire à déblayer finement les matériaux inutiles de la sole. Nous sommes à la dernière écorce de la sole, les tegula qui servent de "carreau" ont été abondamment torturées par le feu.

Pas loin de nous, c'était le tandem Christine-Delphine qui descendait sur le boyau 22, celui qui semblait être une fondation de mur et qui pourrait bien être, en somme, un fossé remblayé. L'avenir nous le dira. Delphine ajoute qu'elle pense être sur un fossé qui serait coudé. Vraisemblablement, mardi nous donnera la bonne réponse, ou alors mercredi.

Parmi ces deux équipes d'élite, le chef a gratouillé, parlé, photographié. Le chef, pour quelqu'un qui ne comprendrait pas du premier coup, ni du deuxième est un chef en or, car il est capable d'expliquer d'une façon inconditionnelle.

Nous avons dû quitter le lieu précipitament, poussés dehors par la pluie et la noirceur du ciel.

L'après-midi a été consacré à des travaux d'intérieur à l'extérieur, déménagement de nombreux curvers vers les douves de la mairie, puis tessonage des débris du matin avec le retour de Marion.

"Tessonnage": selon Christine, c'est boire du thé sous un if (ou un thuya) un tesson à la main. [un tesson ou plus largement, un ou des macotecs]

Natalia aux prises avec la sole du four 7

Christine de retour parmi les fouilleuses

Delphine sur sa découverte: le "coude de Delphine"

Le cheffouilles fait... lui seul sait ce qu'il fait.

vue générale de la fouille délicate

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23. journal tuilier: sous la pluie, la fête continue

mardi 1er août 2006,

 

sous la pluie, la fête continue

Ce mardi, il devait faire beau, c'est-à-dire ne pas pleuvoir, avait affirmé la veille le directeur du chantier. Il n'en fut rien. Le chef s'est donc trompé et il a ainsi ébranlé notre sainte confiance (sainte moins que sacrée).

Les festivités se sont quand même poursuivies sous la pluie, une méchante bruine qui a pris plus de corps vers les 10 h. Le travail entamé continue: Delphine sur son coude de fossé, Natalia sur le four 7 dont elle semble maintenant titulaire, Marion sur la tuile Camille-Marion, qui finalement est bien amochée.

Partout il s'agit de descendre, d'ôter, de réunir, d'immatriculer et d'ensacher, puis nettoyer et sécher, avant de remiser pour toujours, du moins pour longtemps, dans la longue catacombe de l'hôtel de ville (comprendre la cave de la mairie, ancienne cuverie). Travail de patience, long, minutieux et qui doit se jouer des variations climatiques.

en marge du tournage:

Erell est bien arrivée dans sa Vosge personnelle. Aymeric semble ne s'être pas encore entoulonné, peut-être est-il pris dans des bouchons...

On voit tout ce qu'il faut pour faire entrer les macotecs en nomenclature

Le coude de Delphine, on le voit depuis là

le scribe, comptable des macotecs, est aujourd'hui debout: le sol est mouillé

Natalia, le four 7, le type de la fidélité imputrescible

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24. journal tuilier: quand le climat idéal attire la main d'oeuvre

mercredi 2 août 2006,

 

quand le climat idéal attire la main d'oeuvre

Enfin le climat idéal pour passer sa matinée accroupis pour faire les volontés du chef, c'est-à-dire descendre toujours plus bas sur trois morceaux du site: Marion sur le fossé 28, Delphine sur le "fossé" 22 et les autres sur le four 7. Sur ces trois endroits, la démarche reste la même. Dégager couche par couche, comme lorsqu'on pèle un oignon, évacuer le liant dans des seaux, récupérer pour l'immatriculation les macotecs significatifs et passer à la couche suivante.

Ce matin, le chantier avait un profil un peu insolite, puisque Marion et Natalia sont allées visiter la gare de Dole pour y déposer une personne importante. Le personnel restant était composé de Delphine, Fabrice, Isabelle et nous-même.

Tout s'est bien passé. Le chef m'a grondé deux fois, dont une fois devant tout le monde. Il m'a fait aussi un compliment, mais devant un groupe restreint. Là, j'ai mesuré comme il était difficile d'être chef et comme il fallait avoir un grand élan pour oser gronder quelqu'un pour qui on éprouve une grande fraternité.

Pour ma part, je pense que les débutants ne reçoivent que ce qu'ils méritent, et si c'était comme ça partout, la planète couinerait moins en tournant (sur son axe).

 

L'après-midi, grand chantier de tessonnage, avec des invités de tous âges [traitement des différents macotecs].

Delphine est toujours, et indéfectiblement, sur son "boyau" 22.

notre consoeur Isabelle, aficionada du site tuilier, prise en (bonnes) mains par le chef de fouilles, directeur du chantier et responsable du site.

pour souscrire à une suggestion du chef, nous avons mis une bonne tête sur un fouilleur débutant: la tête est petite, certes, mais combien pleine est-elle !

la même aficionada, vue du sud, et M. Charlier, en sweet jaune, et les macotecs couleur terre cuite.

heure de la pause pour les deux petits videurs de seaux (Arnaud et Vincent), Isabelle, Natalia, M. Charlier en pull moût de raisin, Marion et Delphine (vue du nord)

le tessonnage sous le préau de la communale

la phase préalable d'immatriculation: toutes les US, unités stratigraphiques, sont regroupées par numéro, chaque groupe entrant dans un sac à congélation "numéroté". Une belle collection de macotecs.

une des nombreuses "tessonneuses"

un des rares "tessonneurs"

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25. journal tuilier: l'heure n'est plus à rire

jeudi 3 août 2006,

 

l'heure n'est plus à rire

Ce jeudi matin, le temps était incertain et pourtant, les travaux les plus pointus se sont déroulés. Vers midi, la fouille de Delphine tirait à sa fin, à part quelques racines que le maître voulait qu'on retire et que Delphine voulait qu'on ne retire pas. L'orage a mis tout le monde d'accord: alors qu'à midi moins le quart, un photographe proche du groupe avertissait de la venue imminente de l'orage, presque tout le groupe en rigola avec insistance, à midi, tous les fouilleurs couraient dans tous les sens pour échapper à la violence de la pluie, qui s'était abattue en même temps que l'angélus.

Le fossé de Marion tire lui aussi à sa fin puisque la descente l'a amenée à l'absence de tuiles.

Le gros morceau restait, bien sûr, la lente décapitation du four 7, qui elle, n'est pas une mince affaire. Trois personnes étaient après ce matin, et si ce n'était pas une question de place, cinq ne seraient pas de trop. La descente de la sole du four 7 se fait lentement mais sûrement, avec une méticulosité incroyable pour un profane.

Avant l'orage, le chantier a eu la visite du ministre franc-comtois de l'archéologie: M. Bruno Bréart, directeur du SRA (Service Régional de l'Archéologie), c'est-à-dire patron du département archéologie au sein de la DRAC de la Franche-Comté. Après avoir enfilé des souliers de chantier et pris des photos numériques, M. Bréart est remonté dans son carrosse, après avoir entendu patiemment les nombreuses explications données par le patron de la fouille.

Après l'orage, l'équipe titulaire est retournée sur le site, mais a encore été dérangée par l'eau qui tombait du ciel.

Si le mauvais climat persiste, l'opération importante en cours sur le four 7 va se retrouver gênée et retardée.

C'est ce même jour que l'article de Jean Bourge a été publié dans "la Voix du Jura", avec un joli texte et une belle image d'Erell, assise sur le couvercle artificiel des trois fours tuiliers.

pour Delphine, on est au fond du fossé

pour Marion, on est au fond du fossé

au cours du travail d'horloger du démontage, à la petite cuillère, du four 7, avec Fabrice, Isabelle et Natalia

M. Bruno Bréart, à gauche, suit du mieux qu'il peut les méandres de la pensée du teguleur en titre.

c'est un chantier de fouilles de poche, tout le monde à l'ouvrage

tout le monde est au travail, même sur son tracteur l'Emile du GAEC, qui coupe l'herbe là où est certainement enfoui le cirque gallo-romain de Moissey

les filles lisent (et commentent) à voix haute, la page 19 du journal qui évoque les 2000 ans d'âge de la tuilerie gallo-romaine

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26. journal tuilier: les tégulistes dans la tempête

vendredi 4 août 2006,

 

les tégulistes dans la tempête

Dans la nuit du 3 août (et non pas du 4), la pluie n'a pratiquement pas cessé sauf de 3 à 4 heures du matin. Quelques petites bourrasques de vent n'ont pas altéré notre pessimisme: à 8 heures ce matin, le chantier tuilier était vide (mais "vide de chez vide" dit-on maintenant si on veut avoir une petite chance d'être compris). En effet (de chez effet), la moitié de l'effectif s'était enfui à Besançon, à la base de l'INRAP pour rapporter encore une demi-tonne de macotecs moissonnés en 2001 (de chez 2001). L'autre moitié tessonnait à outrance, car tous les bris et débris rapportés la veille ont besoin d'être brossés, lavés, séchés avant de retourner reposer en paix dans les sacs congélation que Marion et Delphine ont achetés par wagons dans une grande surface qui ne s'en est pas encore remise.

L'après-midi, la gent chercheuse-fouilleuse s'est consacrée à ces macotecs et a peut-être dansé la danse pour faire se barrer la pluie. Demain nous verrons si le chemin de ronde a morflé grave, c'est-à-dire si les belles tegula du pourtout ont survécu ou sont tombées en javelles.

Pas de photo pourrie dans un climat pourri.

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27. journal tuilier: l'horreur, la tuilerie gaugée jusqu'aux sourcils

samedi 5 août 2006,

 

l'horreur, la tuilerie gaugée jusqu'aux sourcils

Ce matin, les deux fouilleurs anonymes et bénévoles du village ont mis le pied à l'étrier à 8 h, alors que l'équipe de fouille reprenait son labeur à 9 h, (le samedi !). L'horreeeuur fut la même pour tous: tous les trous étaient remplis d'eau, celui de Delphine, celui de Marion et les autres. La crête du four 7 avait à peu près résisté, bien qu'on remarquât qu'il manquait des morceaux de tegula. Une vraie désolation que ce chantier, ne laissant dans les esprits que l'idée de se tirer un poteau télégraphique dans la tête (la tempe de la tête).

C'était sans compter avec l'opiniâtreté et la détermination du chef, qui a coutume de dire "ce n'est que de l'eau". De fait, une heure plus tard, toute l'eau avait été chassée par les valeureux et valeureuses archéologues. Il serait injuste de ne pas évoquer le génie (civil, lui aussi) du chef, qui après quelques écopages à la chaîne, découvrit une combine des plus astucieuses: il s'agissait d'utiliser les tôles nervurées comme canalisations (comme plans inclinés) pour refourguer l'eau dans un trou dont on se bat l'oeil.

Ainsi Marion put se remettre sur son fossé, avec l'assistance d'Isabelle et Delphine put recreuser le sien, pour dégager un pan vertical de lecture statigraphique, avec l'assistance de Christine, que la gare de Dole avait refusé de ravir plus longtemps.

Le chef a pu enfin, avec Natalia, commencer à décapiter la crête du four 7. Une vraie fêlure dans le coeur, que ces belles tegula désossées et inhumées dans le plastique. Alors que des protestations s'élevaient dans l'entourage du chef, celui-ci prit bien soin de dire qu'il avait choisi Natalia pour être exécutrice de ces basses oeuvres, et il ajouta que jamais il n'aurait, pour ce faire, recruté un pleurnichard (NDLR: ou une pleurnicharde ?).

A midi, le site avait repris ses couleurs de croisière et le four 7 avait perdu le dessus de son enceinte.

L'après-midi, tout le monde aux tessons et autres macotecs.

 

nouvelles de l'arrière:

Je souffrais en truellant en plein soleil, et je me rends compte aujourd'hui que sous la pluie (et dans le froid?), ça doit être encore pire... Dire que l'on est début août et que je suis sortie dehors cet après-midi en pull et veste...

Merci pour l'article.

Je me demandais... Vous avez fini par le réécrire ?

Bonne fin de chantier & bon courage,

Erell


Bijour, c'est avec un peu de retard mais avec beaucoup d'excuses que moi, Aymeric, envoie un grand BONJOUR à toute l'équipe de fouille. Il faut dire qu'ici "il fait trop chaud pour travailler" et que l'eau, la mer, ça ramollit le bout des doigts. Ce qui est douloureux pour taper sur un clavier.

Mais ne vous inquiétez pas je vais bien.

J'espère pour vous que les douleurs ne se font pas trop sentir. Si c'est le cas n'oubliez pas :

"le manche de la pelle est votre ami".

Donc bonne chance pour la fin, bonne continuation et petite recommandation: pas trop d'efforts, s'il vous plaît.

Bisous à tout le monde (non Fabrice n'en profite pas).

Pour Christel un cadeau tardif, mais chose dite, chose due, alors pour voir mes réalisations et modifications sur des motos. Même si ce n'est pas très intéressant, vous pourrez les voir sur le forum de http://bikeforge.com sous le pseudo d' 1ToxX.

Aurevoir.

Aymeric.

l'eau s'est mise partout (lois de la pesanteur)

la résistance s'est organisée, efficacement et rapidement

la tôle qui sert de plan incliné

Bénédicte et Camille sont venus nous voir en voisins. Bénédicte est la maman des poules d'à côté et aussi la maman du petit Camille

après l'évacuation des eaux inopportunes; on voit encore l'autre (grande) tôle salvatrice

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28. journal tuilier: manchedi pour soi, relâche

manchedi 6 août 2006,

 

jour de repos, Delphine nous parle

La fête de la mousse à Champagney a bien fait de tomber un samedi, veille du dimanche, pour démousser si tel était besoin. Au milieu du repos général, nous sommes allé prendre un mot à Delphine, qui quitte le chantier demain dans l'après-midi.

Le statut de Delphine est un peu particulier, car elle n'est plus du tout une apprenante, elle est déjà profondément engagée dans le métier d'archéologue. Elle sort de 3 années d'école du Louvre (entrée sur concours) et à la rentrée, elle complète avec l'étude des Lettres à la Sorbonne. Delphine avait déjà fouillé et elle n'est pas du tout étonnée de la rigueur qu'elle a dû montrer pendant ces quatre semaines. Elle voulait une rencontre avec la période gallo-romaine, mais ce dont elle rêve, c'est l'Art Pré-colombien, la culture qui va avec, et par extension naturelle, tout ce qui touche au continent sud-américain (à la rigueur, le continent africain).

De son séjour à Moissey, elle retient le bon accueil, la facilité de vivre avec ses collègues, et les qualités du chef de fouilles, qui parmi de nombreuses, en a une qui n'est pas répandue. Elle nous dit: "là où d'autres archéologues prennent les stagiaires pour quantité menue ou négligeable, Fabrice Charlier fait un grand cas de ses jeunes collaborateurs, novices ou pas. A partir de là, il ne ménage ni temps ni peine pour Tout expliquer".

"Le seul regret que je pourrais avoir, c'est que n'ayons pas été suffisamment nombreux pour arriver au bout de tout le travail qui était envisagé, et c'est bien dommage. Cependant, le petit nombre que nous étions nous a permis de vivre d'une façon très familiale".

Delphine ne fait pas la cinquième semaine car elle rejoint sa famille en vacances en Ardèche.

Nous avions remarqué comme elle travaillait avec mesure, constance, sans s'emballer ni se ralentir, que des qualités précieuses pour le métier qu'elle a choisi (depuis toute petite, nous a-telle confié).

Delphine l'avers et l'envers

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le site en septembre 2001

Vue aérienne du site tuilier. (Voir en plein écran)

Vue aérienne du site tuilier. (Voir en plein écran). On verra aisément les fours 7 et 6 en agrandissant cette image. dessin © Fabrice Charlier et Véronique Brunet-Gaston-2001

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