village de moissey, l'Ordre Hospitalier des Chevaliers de Saint-Antoine

la maison Poirot [AB 252]

chez Ernest et Léone Poirot, une maison ouvrière pour 4 familles, XVIIe siècle

parcelles AB 252 à 255, dates: 1640

page de Christel Poirrier

Marcelle Châtelain, par Fabienne Gidoudeaux, sa jeune voisine.
Saints et champignons hallucinogènes & Hospice Saint-Antoine (Isabelle Perrin)
Depuis Saint-Antoine l'Abbaye-Isère & Hospice Saint-Antoine (Isabelle Perrin)
souvenirs de la Marcelle Châtelain
Hospice Saint-Antoine, 9 rue du Dieu de Pitié
Hospice Saint-Antoine, 11 rue du Dieu de Pitié
Hospice Saint-Antoine, 3 rue haute
Hospice Saint-Antoine, le 4e tiers, la maison des Chaniet ?
Hospice Saint-Antoine, les travaux d'Ivan Perrin
les caboulots de la rive gauche de la rue du dieu de pitié
la maison paroissiale, dite de Marie Gaillard, 7 rue basse
la maison Poirot, 12 rue haute
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Ordre des Antonins et des Chevaliers de Saint Antoine: http://antonins.over-blog.com/70-index.html

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page en construction

le plan ancien de 1824
plan rénové vers 1972

 

chez Ernest et Léone Poirot, une maison ouvrière à 4 appartements.

C'est une belle maison massive, à un étage et ample grenier qui siège aujourd'hui au 12 de la Rue Haute. Elle a la particularité d'avoir été édifiée au XVIIe siècle, sur un plan peu courant à l'époque (et à l'endroit).

On y retrouve la facture générale des maisons voisines de la rue du Dieu de Pitié et du couvent de la Rue Basse, c'est-à-dire, en partant du sol, une belle cave voûtée parallèle à la rue, avec une entrée de chaque bout, les appartement du bas comprenant deux pièces avec croisées d'ogives (sans nervures et sans culots apparents), ceux du haut comprenant eux aussi deux pièces sous plafond à la française.

En bas, chaque appartement a son accès depuis la rue, en haut, chaque module est accessible par un grand escalier central aménagé, dès la construction, au centre de l'édifice.

Bien sûr, chaque appartement jouit de sa grande cheminée et de sa pierre d'évier, four à pain en bas (seulement en bas selon les vestiges connus).

 

le rez-de-chaussée, les caves

Au rez-de-chaussée, les voûtes ont été construites à l'économie, c'est-à-dire sans les fioritures connues dans les autres maisons voisines, mais l'esprit de voûte y est bien.

La grande cave en berceau, dans le sens de la rue, connaît deux accès et l'ensemble est coupé en deux par une cloison en bois. Pas d'accès apparent depuis l'intérieur, mais deux grandes portes laissant passer les tonneaux permettent l'accès depuis la rue.

Dans la partie sud de la cave, il y a une cave additionnelle sans voûte, au plafond poutré et planché. A l'entrée de cette pièce subsitent deux départs d'ogives, qui laissent à penser que cette grande maison serait peut-être une reconstruction, sur un emplacement grandement ré-aménagé.

l'étage, le grenier

Les plafonds à la française de l'étage sont comme ceux de la rue du Dieu de Pitié, les poutres maîtresses longues ont une section d'environ 45 cm de côté. Les chevrons sont aussi de puissantes pièces de chêne, semblant eux aussi sur-dimensionnés par rapport à leur destination.

La charpente qui soutient deux pans et une croupe est faite de solides pièces de chêne, en nombre important, comme si elle avait dû, jadis, soutenir une couverture de pierre. Les différentes propriétés dans se grenier sont aussi matérialisées par des cloisons en sapin, la plupart à claire-voie.

 

 la cour et les dépendances

Derrière le bâtiment, une courette et un jardin encore bien visibles devaient appartenir à la copropriété, où chacun avait son coin, ainsi qu'une grange, destinée à recevoir un poulailler et peut-être une étable, en tout cas, du bois et des fagots. A la limite de la cour et du jardin, il semble subsister les traces d'un tec à porcs, mais le peu de vestiges oblige à rester dans les hypothèses.

 

donc...

Cette grosse maison a dû être construite par un riche propriétaire qu'il destinait à son personnel agricole ou domestique. Naturellement, l'ensemble a dû être morcelé aux cours des âges, mais encore, le cadastre de 1824 faisait état de la présence d'une seule parcelle.

Nous imaginons alors que c'est après 1824, que le premier des Poirot à Moissey fit l'acquisition de tout ou partie de cette maison. Cet ancêtre de la famille Poirot provenait d'une famille de vanniers qui exerçaient en Haute-Saône.

Actuellement, en 2008, les trois-quarts de l'immeuble appartiennent aux époux Marie-Claude Poirot et Yves Robinet, qui s'y sont installés en retraite, à la suite de Ernest et Léone Poirot qui étaient venus s'y retirer au lendemain de leur vie professionnelle.

Le module en bas et au sud appartient à Marcel Verrier, qui demeure à deux pas de là [AB 486].

le plan ancien, dit de Napoléon, né en 1824

la façade nous montre bien qu'un quart de la propriété appartient à une autre personne

la même maison, vue depuis le sud

la partie latérale de la maison

la grange de la maison

une entrée particulière et une entrée de cave

l'autre entrée particulière et l'autre entrée de cave (le morceau de Marcel Verrier)

la grosse cheminée est encore là, mais le four, qui occupait tout le coin au fond à gauche, a été retiré

l'emplacement du four, droit devant vous

piédroit de la cheminée (on dit aussi pied droit, même s'il est à gauche)

ogives et culots virtuels

départ d'ogives, entre la cave Poirot et la cave Verrier

la séparation des deux lots de cave

cave sous la seconde pièce de Marcel Verrier, sans voûte

une partie de la charpente, certainement d'origine

Marcelle Châtelain, par Fabienne Gidoudeaux, sa jeune voisine.
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