La
Gendarmerie.
LA GENDARMERIE NATIONALE EST
UNE DES PLUS VIEILLES INSTITUTIONS
FRANÇAISES.
Au départ,
c'était la maréchaussée, qui
était composée de maréchaux et de
chevaux. Ceux-ci soignaient leurs bêtes
eux-mêmes (les laver, les brosser, les ferrer, les
soigner et les nourrir). Ils n'oubliaient pas que
c'était leur premier outil de travail. Toutes les
brigades étaient équipées
d'écuries, aujourd'hui transformées en
garages pour les véhicules. Ainsi, avec les
années, la maréchaussée en 1791 a
cédé son nom à la gendarmerie
nationale.
Au Moyen-Age, on disait: un
homme d'armes, des gens d'armes. Et plus tard, le pluriel
"gens d'armes" s'est écrit "gendarmes".
Curieusement, on dit maintenant "un
gendarme".
I. Historique de la
brigade de Moissey
Elle est située dans le
village de Moissey au lieu dit : "Aux Prés
d'Amont", rue basse, au bord du chemin
départemental allant de Dole à Gray. La
Gendarmerie occupe ce bâtiment depuis 1899, mais
à l'origine, la construction date de
1700.
II. Un aperçu
du travail.
Le travail consiste à la
surveillance générale (sortie à pied
à travers la campagne ou en véhicule).
Police judiciaire (enquêtes), Police administrative
et militaire sur l'ensemble de la circonscription.
Informations routières (visites dans les
écoles) Informations judiciaires, celles-ci sont
recherchées par le "Saphir" dans les bureaux et
tout ce qui comprend le travail du secrétariat.
Plus les tournées de nuit pour la
surveillance.
III. Le
matériel.
Pour bien travailler, les
gendarmes disposent d'une Peugeot 305 et d'une Renault
4L, d'un système de réseau de transmissions
de données appelé "Saphir" relié
à des ordinateurs pour toutes les informations
dont le gendarme a besoin pour bien accomplir son travail
de recherche. Ils ont besoin de machines à
écrire et de tout ce qui est
bureautique.
IV. Meilleur
souvenir.
En 1982, mon papa est parti en
Nouvelle Calédonie pour faire du maintien de
l'ordre avec son Escadron de Gendarmerie pendant 4 mois.
C'est à cette occasion qu'il a pu connaître
une île fantastique et pleine de choses
merveilleuses.
V. Son pire
souvenir.
En 1975, mon papa était
parti 4 mois à Djibouti en territoire
Français. Cette année-là, les
habitants réclamaient leur indépendance, le
pays avait déclaré une émeute. Les
gendarmes en poste et en renfort sont restés trois
semaines sans dormir au risque de se faire
tuer.
VI. Ses loisirs, sa
famille.
Ayant deux jours de
congé par semaine (pas forcément un
week-end), mon papa se consacre à sa famille car
les jours de travail ne le lui permettent pas. Les
mercredis où nous sommes avec lui, nous nous
promenons (à pied, à vélo, en
voiture). Il aimerait aller à la pêche mais
le temps lui manque. Les soirs où nous rentrons de
l'école, c'est lui qui nous fait "faire" nos
leçons. Il aime profiter de nos congés
ensemble pour être avec nous et nous enseigne les
belles choses de la nature.
Laure
Bidoire
|