village de moissey, cour de l'école Besson

l'abattage du thuya

en réalité de l'if commun [taxus baccata]

par le bûcheron Mossu, septembre 1986

page de Christel Poirrier

l'abattage de 2 "thuyas", cour de l'école Besson 2013
l'abattage du "thuya" dans la cour de l'école Besson, par le bûcheron Mossu, sept 1986

c'est le grand arbre de gauche sur cette photo qui passe à la casserole; celui de droite continue sa vie, dans le bac à sable

cette école, dite Besson, a été acquise en 1954 et mise en service en 1958

 

C'est une pratique courante mais toutefois peu orthodoxe, à Moissey, que de nommer la pierre eurite "porphyre" et les ifs communs de l'ancienne propriété Besson devenue école communale, "thuyas". Ces thuyas, comme ils disent, sont en réalité des ifs communs, mais pour autant très connus et très prisés, de l'espèce "Taxus Baccata", très plantés au siècle dernier comme arbres ornementaux, comme le faisaient les bourgeois à l'aise dans leurs finances.

Lorsque le Maire, Maurice Besson, racheta pour sa commune la propriété de son oncle Besson, notaire pour en faire une école, on épargna du mieux qu'on put l'ensemble de l'arboration existante. On peut supposer que ces ifs ont été plantés à la fin du XIXe siècle. D'ailleurs cette information reste vérifiable puisque le bûcheron Mossu n'a pas rasé l'arbre, il a laissé un moignon d'un mètre, à la demande de l'instituteur et à l'intention des écoliers, qui ont su dès lors ce qu'était, en altitude, un mètre vertical.

Participaient à l'opération Paul Huillard, chef de district à l'ONF et adjoint au maire, et René Collieux, conseiller municipal, et naturellement, le photographe de service ce jour-là.

ChP

chute de la cime

chute de la cime, d'abord, pour raccourcir le fût, afin que sa chute n'entame pas l'alentour

attaque du deuxième tronçon

attaque de la coupe au point dit

l

ébranchage préalable sommaire

la chute du fût

la chute du fût, suite et fin

égalisation de la coupe du moignon

finition pour sécuriser la statue

de dos, René Collieux, Paul Huillard et Jérôme Poirrier

Paul Huillard et Jérôme comptent les cernes, qui indiquent l'âge

encore, mais en plus fin

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