avec des comédiens et des chanteurs de moissey, d'Harmonia Sequana

"la conquête de pampelune"

comédie burlesque de Flavien Mayrot et Jacques Peruez avec Harmonia Sequana

une production du "Centre de Création Sonore" à la Maison pour Tous, à Pesmes, les 24, 25, 26 et 27 juillet à 21 h

réservations 03 84 31 23 37

toute la prose de cette page est signée Flavien Mayrot

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Don Credo joliment entouré par l'Escadron Volant. Image de l'affiche du spectacle. ©X

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le contenu du livret

Personnages et distribution

 

DON CREDO, Président de l'Académie des Sciences de Pampelune, (Roby FAIVRE)

HERMINA CATHEDRA QUADRATA, spécialiste d'histoire lunatique (Aleth TRESILLARD)

MALICIA, chef de l'Escadron Volant de l'Arène, âme damnée d'Hermina (Marie TRESILLARD)

SANG-CHAUD VII, prince régnant de Pampelune (Pascal VAUBOURGEIX)

FOUTUCHAMP, baron, chef de la musique de Pampelune (Jean-Luc ROBIN)

SÉLÉNÉ, reine de la lune (ANGELINA)

Le DOMINICAIN, docteur de la seule vraie Foi (Jacques ROUX)

Le CAMALDULE, docteur de la seule vraie Foi, mais l'autre (Philippe CHAPERON)

L'Escadron Volant de l'Arène (EVA):

Sabine TRÉSILLARD, Kryshia ORECCHIONI, Karine ERARD, Pascale AMODRU

Les Arpenteurs et Gardes d'Hermina:

Alexandre ORECCHIONI, François Damien FAVIER

Les Femmes et les Maris lunaires / Les Académiciens de Pampelune:

Renée FONTAINE, Maïté GREBOT, Dominique GENEAU, Juliette ROFFET, Annouck VIEILLARD, Michel JEANNIN, Jacques ROUX, Philippe CHAPERON

 

Musique

Jacques PÉRUEZ piano ; Christelle CABUT violon ; Antoinette MAZEAU violoncelle ; Margot GEVREY flûte ; Fernand MITAINE clarinette ; Jean-Baptiste THOMAS trompette

 

Mise en scène : Flavien MAYROT

Décors et accessoires : Flavien MAYROT, Jean GAUTHEREAU, Joachim RUBINI

Costumes : Karine ERARD

Composition et direction de la musique : Jacques PÉRUEZ

Responsable plateau technique et lumières : Jean GAUTHEREAU

Communication du spectacle : Michel JEANNIN

PRÉSENTATION DU SPECTACLE

 La conquête de Pampelune est une farce qui met en scène, à la manière des comédies bouffonnes de jadis, le stratagème d'une femme avide de pouvoir pour obtenir la présidence de l'Académie de Pampelune que détient son mari, Don Credo (admirablement joué par Roby Faivre). Ce projet consiste à lui faire croire qu'il va aller dans la lune pour effectuer la conquête de l'astre au nom du prince de Pampelune, Sang Chaud VII. Comme Don Credo est attiré par les jeunes femmes, tous les moyens sont bons pour le faire tomber dans le piège qui lui est tendu, comme de l'entourer d'un escadron de jeunes femmes dénudées.

La pièce, écrite par Flavien Mayrot, est une très libre adaptation de la comédie de Goldoni intitulée Le monde de la lune. C'est une farce dans laquelle Roby Faivre trouve un personnage à sa mesure, excessif, bouffon, toujours drôle et finalement sympathique, bien qu'il soit le dindon de la farce.

Jouée par des comédiens issus des Jongleurs de Notre Dame, qui se sont spécialisés dans le genre comique et déluré, la pièce nous fait voyager dans le palais du prince de Pampelune, dans la lune, et dans la cave sordide où se tiennent les séances de travail de l'académie. Elle met en scène une série de personnages typés. Une jolie jeune femme délurée (Malicia, finement jouée par Marie Trésillard). Une intrigante qui se veut cynique et perverse mais finalement limitée et impuissante (Hermina, savamment composée par Aleth Trésillard). Un prince d'opérette un peu benêt (drôlement interprété par Pascal Vaubourgeix). Un baron, chef de la musique de Pampelune, désabusé par la folie des habitants de la principauté (campé par un Jean-Luc Robin carré et solide). Un couple de moines toujours en train de se disputer (Jacques Roux et Philippe Chaperon, excellents dans le rôle). Enfin une Séléné lascive et provocatrice (Séléné, c'est le mot grec pour désigner la lune, jouée par Angelina). Le public appréciera les filles de l'escadron volant et leur mascotte, Séléné, dont l'effeuillage donne à la pièce sa teinte d'érotisme. Dans ce rôle, Angelina fait merveille !

 

Pour cette pièce, Jacques Péruez a écrit une musique de scène, jouée par six instrumentistes et chantée par les choristes. Des thèmes entraînants et inédits, des valses, un tango, des citations en forme de pastiche d'Offenbach et de Wagner, tout contribue à faire de cette musique l'un des points forts du spectacle. Mais on écoutera particulièrement les intermèdes musicaux, petits joyaux au sein d'une partition riche et foisonnante.

Les costumes sont, pour la partie créée, l'œuvre de Karine Erard qui met son talent au service de l'imagination et de la liberté débridées qui règnent d'un bout à l'autre dans Pampelune. Sens des couleurs, fantaisie et invention au service du burlesque. Élégance aussi, à côté de la bouffonnerie inévitable due au genre.

 

L'association Harmonia Sequana remercie la Ville de Pesmes, l'Office du Tourisme et le Syndicat d'Initiative de Pesmes, pour l'avoir une nouvelle fois invitée à produire ce spectacle dans le cadre du 4e festival "Partie de rêve en campagne" et pour les diverses facilités accordées dans la préparation du spectacle.

RÉSUMÉ DE L'ACTION

 

Acte I

Hermina, désireuse d'obtenir la présidence de l'Académie des Sciences de Pampelune, organise une imposture. Il s'agit de flatter le prince de Pampelune en lui faisant croire qu'il doit conquérir la lune. En fait, il s'agit de se débarrasser de Don Credo, son mari, président de l'Académie, en le ridiculisant. Un grand télescope et une mire en forme de croix sont les instruments du piège, car ils font tout voir au carré. Hermina compte aussi sur les jeunes femmes de son escadron pour tourner la tête de Don Credo. Mais le baron de Foutuchamp se doute qu'il y a des choses bizarres. Hermina confie son plan à Malicia, jeune femme dont elle a fait son âme damnée.

 

Acte II

Malicia, les femmes de l'escadron et de jeunes arpenteurs font croire à Don Credo qu'il est sur la lune. Il plane complètement et est ivre de désir pour Séléné, la reine de la lune, dont l'apparition et l'effeuillage l'enflamment. On peut lui faire gober tout et n'importe quoi. Mais Foutuchamp le rappelle brusquement à la réalité en venant interrompre la séance. Don Credo a du mal à admettre qu'il a été berné.

 

(entracte)

 

Acte III

Dans une cave, séance de l'Académie présidée par Hermina: les académiciens, piteux et soumis, travaillent sous la férule de jeunes gardes. Don Credo y participe, mais déguisé, et découvre comment sa femme fait traduire de vieux textes latins, en changeant leur sens selon ses ambitions. Malicia rend compte à Hermina de l'échec de l'imposture lunaire. L'arrivée de deux moines permet à Hermina de reprendre la main. Le camaldule, le plus malin des deux, lui conseille d'organiser une embrouille.

 

Acte IV

Le prince de Pampelune, courtisé par tous et ne sachant qui croire, finit par comprendre qu'Hermina a monté une immense supercherie et qu'il en est lui aussi victime. Les académiciens se révoltent, Malicia abandonne sa patronne. Au terme d'un quiproquo, le prince fait arrêter Hermina et tout se termine par des chansons.

 

 

L'équipe de l'association Harmonia Sequana, porte et produit le spectacle (Michèle Diné et Christian Degrange, responsables). Jean Gauthereau a réalisé les décors et assuré la direction technique du spectacle. Joachim Rubini, géomètre spécialiste, a reconstitué une groma d'arpenteurs antiques. Michel Jeannin a apporté un concours précieux pour la réalisation du spectacle. L'association remercie enfin Daniel Bruand pour son aide.

L'auteur

 

Flavien Mayrot poursuit, depuis quinze ans, la réalisation d'un projet artistique tourné vers l'association entre pratiques professionnelles et pratiques amateurs.

De 1988 à 1996, il a produit 13 disques compacts et 6 livres-cassettes dont un CD qui s'est vu attribuer le "Choc" du Monde de la Musique. Il a enregistré et produit des artistes tels que Michel Chapuis, Gérard Caussé, l'ensemble ALEPH, l'ensemble 2E2M, Kurt Lueders, Patrick Bismuth, David Simpson, Anne Robert, l'ensemble vocal de Franche-Comté, le chœur Schütz, Pascale Bonnier, Yves Cuenot, François Verry, Lucette Touzet, Blandine Virard, et les comédiens Régis Ander, Laure Casteil, Nell Reymond, Georges Coste, Alain Paris, Isabelle Guyot, Gilbert David, Ghislain Montiel, Bénédicte Charton, Chantal Mairet, etc.

Depuis 1989, il écrit, des pièces historiques ou musicales, qui ont été jouées au Palais de Fontainebleau (Ombres et Lumières sur la Cité, 1989), à Nemours (Les six fils de Mozart, 1990 ; Les Couperin, musiciens du Soleil, 1991), à Pesmes (L'Impromptu de Pesmes, 1992), à Dijon et Pesmes (Le Bavarois vigneron, 1995), à Dole et à Lons-le-Saunier (Barbe-bleue et Rosine, 1997 ; Felicissimo en 1998 ; Aria di Sorbetto en 2000) ; à Pesmes (Sur la rive du Danube en juillet 2003 ; L'ivrogne corrigé, en février 2004 ; Le Roi des Alpes en juillet 2004).

Ont participé à ces pièces, la Compagnie du Point du Jour, Alain Paris, Gilbert David, Gérard Viala, Joël Decorbez, Hanna Bayodi, le quatuor Razumovsky, etc. Elles ont été mises en scène par Etienne Draber, Philippe Honoré, André Mairal.

La conquête de Pampelune est son 12e spectacle représenté.

Il est aussi l'auteur de deux émissions de télévision écrites pour la série "Imagine ce pays", FR3 Bourgogne Franche-Comté

- Les racines de l'utopie (automne 2002)

- La facture d'orgue en Franche-Comté (janvier 2003) réalisation Christian Cutzach

Le compositeur

 

Jacques Péruez, musicien accompli, est pianiste, compositeur, improvisateur, adaptateur. Il a déjà eu l'occasion de faire des orchestrations pour l'Orchestre de Besançon.

Professeur agrégé d'éducation musicale, honoraire, il a longtemps enseigné la musique au Lycée Pasteur à Besançon. Mais il s'est fait connaître aussi comme accompagnateur, en concert, de chanteurs et instrumentistes, ainsi que comme conférencier musical, invité par l'Université Ouverte de Franche-Comté.

Auteur de mélodies pour voix et piano, il écrit là sa première musique de scène.

Dans cette partition, il a cherché à rendre les deux aspects de la pièce, le côté burlesque d'une part, traité par des thèmes, des danses et des chœurs entraînants, le côté lunaire, poétique et féérique, d'autre part, qui donne lieu à des intermèdes raffinés.

Roby Faivre

 

La carrière de Roby Faivre n'a rien à envier à celle d'un professionnel accompli. Depuis l'âge de 11 ans (l'âge de son premier rôle : Nicolet, dans "Le moulin du chat qui fume", avec les Jongleurs de Notre Dame), il a mis plus de 100 pièces à son répertoire.

Il passe aisément du théâtre de boulevard à l'opérette. Dans le boulevard, il interprète les rôles de composition, du genre comique, à l'image de ses grands modèles que sont, par exemple, Bourvil ou Louis de Funès. Dans l'opérette, on lui confie des rôles de comédien, et il doit à la collaboration avec Pierre Sybill certains de ses plus beaux rôles. Il passe ainsi des pièces de Feydeau aux grands succès tels L'Auberge du Cheval Blanc, ou Méditerranée.

De nombreux engagements en France et dans les pays voisins l'ont amené à jouer dans les théâtres de Marseille, Boulogne-sur-Mer, Aix-les-Bains (Festival d'opérette), Lyon, Dijon, Grenoble, la région parisienne, Namur (Belgique), Lausanne (Suisse)

En 2005 il a joué Oscar et le Rosier de Madame Husson à Dole, et Sang Viennois à Aix-les-Bains. Il prépare, pour février 2006 à Dole, Panique au Plazza, de Ray Cooney, où il interprétera le rôle d'un ministre.

Qu'on ne s'y trompe pas : malgré son talent, malgré sa facilité d'improvisation, malgré son inépuisable énergie, Roby Faivre est un travailleur acharné, quelqu'un qui répète inlassablement ses rôles et les peaufine jusqu'à obtenir une forme de perfection.

Avec le rôle de Don Credo, il réussit le pari, difficile, de faire rire avec des mots latins, des idées savantes, des situations incongrues. Il parvient à créer un vrai comique de situation grâce à une présence scénique tendue et toujours juste. Au propre comme au figuré, Roby Faivre se plie à toutes les situations dramatiques et se déplie de même, désarticulant son corps comme il déploie les personnages pour mieux en faire saisir la cocasserie, mais aussi la profonde humanité. Du grand art.

Karine Erard

 

Étudiante en archéologie, Karine Erard a d'autres passions, la couture et le spectacle. Son goût de la scène se retrouve d'ailleurs dans ses activités de théâtre et de choriste. Elle a commencé, il y a deux ans, à créer des costumes de scène : ceux de Dominique Geneau, pour ses récitals de chant, et ceux d'un spectacle de danse à Lure.

Pour la Conquête de Pampelune, elle a créé les costumes d'Hermina, de Malicia, de Séléné et de l'escadron volant, ceux des jeunes arpenteurs, des académiciens et des moines. Elle a choisi les tissus d'ameublement des décors et donné à l'ensemble du plateau une touche de qualité.

Quelques repères pour suivre l'action

 

Il y a eu des souverains navarrais ou castillans qui se sont appelés Sancho. Mais à Pampelune, Sancho est devenu Sang Chaud ! Et comme il est le 7e du nom, le calembour est en cascade…Vous verrez comment Roby Faivre s'en empare !

 

Séléné, en grec, cela veut dire la lune. Là encore, il y a du Roby là-dessous.

 

Pourquoi le nom de Foutuchamp ? Parce que c'est le symétrique de Folleville, un nom qu'on trouve chez Labiche ("Embrassons-nous, Folleville"), petit clin d'œil de l'auteur à un grand auteur dramatique.

 

Don Credo, c'est évidemment un nom tout plein de crédulité… Malicia, de malice.

 

Hermina Cathedra Quadrata. Chez les Romains, le nom complet est en trois parties. Hermina évoque l'hermine de la toge professorale ; Cathedra évoque la "cathèdre" ou chaire d'où le mandarin dispense son enseignement ; enfin Quadrata, "carré", évoque la manie d'Hermina de tout quadrille.

 

L'Escadron Volant est une invention de Catherine de Médicis, qui utilisait de jeunes et jolies femmes pour obtenir des confidences sur l'oreiller… Une forme moderne d'espionnage qu'on a retrouvée dans une récente et scabreuse affaire politico-financière…

L'escadron Volant de la Reine devient, dans la pièce, l'Escadron Volant de l'Arène, c'est-à-dire de l'arène romaine, puisque Hermina est entichée de tout ce qui est romain.

 

L'instrument d'arpentage qu'on voit sur scène au deuxième acte est la reconstitution fidèle d'une groma romaine, réalisée par Joachim Rubini. Avec cet instrument, les arpenteurs traçaient des lignes droites et perpendiculaires sur de très longues distances.

Pour Hermina qui a la folie de tout quadriller, c'est l'instrument idéal.

 

Les camaldules sont un ordre monastique qu'on trouve en Italie (du nom de la localité Camaldoli, en Toscane). Dans la pièce, on a retenu le nom en raison de sa jolie sonorité.

 

Les mots savants que Don Credo emploie au quatrième acte sans les comprendre, sont d'authentiques mots latins issus de l'arpentage : scamner, striger, culteller, varer, déduire. Sous chacun d'eux se cache une opération technique complexe. Mais ce n'est pas ainsi que l'entend Roby Faivre. L'usage qu'il fait des mots renverse les idées les mieux assises !

 

Plusieurs musiques sont gentiment pastichées :

- les Brigands d'Offenbach au premier acte

- la plainte des Niebelungen de l'Or du Rhin de Wagner et les trompettes d'Aïda de Verdi au début du troisième acte.

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quelques vues de la répétition

à gauche, Flavien Mayrot et Jean Gauthereau. A droite, Jacques Peruez

le corps des musiciens, (image de répétition).

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le Camaldule, Malicia et le Dominicain, (Jacques Roux, comédien issu du théâtre de Moissey)

Don Credo et le Prince Sang Chaud VII. (image de répétition) ©Flavien Mayrot-2005

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La groma est un appareil avec quatre fils à plomb, disposés de façon à faire un angle droit. Par visée, cet accessoire d'arpentage romain permet de créer sur le terrain, des angles droits et par suite des parallèles. (image de répétition) ©Flavien Mayrot-2005

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quelques images du spectacle, du 25 juillet

l'Escadron Volant de la Reine, acte I (au centre, Karine la costumière). image ©ChPoirrier-2005

Robert et Marie. image ©ChPoirrier-2005

Jacques, Annouk et Dominique, acte II. image ©ChPoirrier-2005

maïté de moissey. image ©ChPoirrier-2005

la lune, terre de liberté de fesser. image ©ChPoirrier-2005

après l'effeuillage de la reine de la lune. image ©ChPoirrier-2005

la fosse d'orchestre sévit dans la coulisse côté jardin. image ©ChPoirrier-2005

travaux de traduction dans la cave de l'académie, acte III. image ©ChPoirrier-2005

vers le dénouement, acte IV. image ©ChPoirrier-2005

vers le dénouement, acte IV. image ©ChPoirrier-2005

la danse générale amnistie les mésactions passées. image ©ChPoirrier-2005

musicienne et chanteuse moisseyaises. image ©ChPoirrier-2005

moissey.com

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1. Felicissimo de Gérard Chouquer avec Harmonia Sequana (1997)

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