Dimanche 11 novembre 2008,
à 11 h 20, au monument aux morts, c'est une
demi-centaine de personnes qui se sont rassemblées
autour du maire Michel Delhay et son conseil municipal,
pour l'habituelle cérémonie
commémorative de la fin de la guerre de 14
jusqu'à 18.
De moins en moins d'hommes de
femmes et d'enfants d'abord s'étaient
mobilisés pour écouter le discours du
maire, un discours de remerciement aux soldats
tombés au feu de l'ennemi. On disait
naguère qu'un certain réveil
s'opérait dans la génération des
personnes qui ont perdu leur grand-père à
la guerre. Mais ça c'était hier:
aujourd'hui, sur cette place toute neuve (en travaux
l'année dernière à la même
période), autour d'un monument un peu
déplacé et entièrement
réhabilité, il y a avait de grands absents.
Les grands absents sont les petits enfants, à qui
ces cérémonies s'adressent en
premier.
En 2004, ils étaient
là, les écoliers, nombreux, la Marseillaise
en poche qu'ils avaient apprise ou révisée
à l'école. Ils étaient là
avec leurs maîtres, les plus en avant ou les plus
costauds apportant les deux gerbes promises à nos
deux monuments.
Après la minute de
silence, le maire a entonné la Marseillaise
reprise par l'assistance.
Ensuite les volontaires se sont
rendus au monument qui rend hommage aux deux
FFI tués à Moissey le 6 septembre
1944, au pied de
Château Neuf, Paul Ménétrier et Guy
Febvrey.
Enfin, les volontaires qui
avaient soif se sont retrouvés au caveau du
village pour une collation offerte par la
municipalité.
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