près du
village de moissey, jeudi 30 oct 2003, avec la
communauté de communes
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la belle
maternelle cantonale*
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pose de la
première pierre, en fait, du 13e
agglo
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sise vers
l'antenne médicalisée de Saint-Ylie,
à Montmirey-la-Ville
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autres
pages sur la maternelle de
montmirey-la-ville
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la belle
maternelle cantonale*
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le 30 octobre
2003, pose de la première pierre,
jouée par le treizième
agglo.
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J'y étais
pourrai-je déclarer à la
postérité cantonale. J'avais
été patient, puisque la
première fois qu'on avait parlé de
dédoubler la maternelle de
Montmirey-la-Ville, c'était le 5 mai
2000, un soir d'avril et on s'était pas
découverts d'un fil. A cette
époque, il y avait une équipe de
croyants qui nous laissa penser que l'affaire
était dans le sac; les plus
motivités étaient Pierre Verne
(Champagney), Gabriel Jacquet (Dammartin),
Pierre Marchand (M.-la-Ville), Jean Ernewein
(Thervay), Georges Bélard
(Frasne-les-Meulières). Bernard Chauvin
(Moissey et CG), lui, était au Etats Unis
(d'Amérique). Champagney et Frasne
n'étaient pas dans
l'intercommunalité, mais tous pensaient
bien que ce n'était pas un
obstacle.
Entre avril 2000 et
octobre 2003, beaucoup d'eaux ont coulé
dans le lit de la Brizotte et l'immeuble
rêvé sera celui qu'on voit sur les
plans, son emplacement ne sera plus dans la
partie boisée en face du château et
le président de la communauté
n'est plus M. Chauvin, mais M. Ecarnot, depuis
les élections municipales. Le cheminement
s'est cahotisé au cours du temps, les
premiers volontaires voyant le temps passer en
pure perte ont fini par faire d'abord cavaliers
seuls, pour enfin, tomber dans l'opposition au
projet, quand ce ne fut pas dans l'opposition
à l'institution. Heureusement, la
communauté avait dans ses rangs un
vice-président ingénieur BTP, et
c'est à lui, Roger Robert qu'est revenue
la tâche lourde et parfois nocturne de
conduire à son terme l'instruction du
dossier.
Le 30 octobre 2003,
vers 11 h, alors que le froid et le vent
soufflaient en alternance, et tout de même
sous un soleil encore puissant, une trentaine de
personnes ont assisté à la pose de
la première pierre de cette école
qui ne prend guère de place en hauteur et
qui n'est pas belle au point de faire rougir de
honte les écoles
avoisinantes.
Etaient
présents
- les
délégués des villages
à la Communauté de Communes du N-O
Jura,
- son
président, Michel Ecarnot,
- son
vice-président, Roger Robert,
- le
vice-président du Conseil
Général représentant le
Sénateur Bailly, Bernard Chauvin,
- le
député de Dole, Jean-Marie Sermier
,
- le
sous-préfet de l'ex-capitale comtale,
Hubert Galzy.
Il y avait aussi le
représentant du Crédit Agricole et
l'architecte auxonnais, Gilles
Romanet.
A en croire mes yeux
et mes oreilles, il n'y avait aucun
représentant de l'Education Nationale,
circonscription de Dole 1, pas plus que
d'instituteurs ou institutrices du canton. Il a
certainement été pensé que
l'affaire du jour ne les concernait pas.
Pourtant, cette future école avait
été envisagée par les
instituteurs, et c'est à eux qu'on doit
cette initiative, conduite initialement par
Christophe Ramaux assisté par un autre
maître maintenant en retraite.
Peut-être va-t-on en recruter un ou deux
pour le jour de l'inauguration... On
espère que le jour de la rentrée
2004, quelqu'un aura l'idée d'inviter les
écoliers et les
écolières.
Dans l'algéco
qui sert de Poste de Commandement, s'alignaient
sur une table dix casques blancs tout neufs et
autant de paires de gants dits de
sécutité. Une fois le
sous-préfet arrivé, le club des
Cinq, voir notre photo, s'est employé
à transférer le plotet de la
brouette sur le muret bâti à cet
effet. Le vent lançait ses rafales, les
cheveux dansaient et les casquettes ne se
plaisaient guère là où
elles étaient. Au terme de 5 minutes de
collaboration, les maçons d'un jour ont
posé pour la photo de
mémoire.
Après quoi,
tout l'aréopage s'égailla pour
rejoindre la salle des fêtes de
Montmirey-la-Ville, là où
l'attendaient les paroles d'usage et le vin
d'honneur. Les premières paroles ont
été prononcées par le
président Michel Ecarnot, suivi par le
conseiller général Bernard
Chauvin, discours pleins de cohésion, de
pragmatisme et d'optimisme. Le
repésentant du Conseil
Général annonça que la
lenteur du dossier avait permis que le CG
apporte une participation toute récente
de 193 000 Euros qui s'ajoutera à la DGE.
Puis le jeune député Jean-Marie
Sermier ajouta quelques mots dans lesquels il
insista bien sur l'idée de
communauté de communes dans notre
département. Enfin, c'est le
sous-préfet qui clôtura l'affaire
par des paroles aussi opportunes que celles des
trois autres. Le député et le
sous-préfet ont profité de leur
passage aux champs pour faire sourire (et
même rire) l'auditoire, ce qui eut comme
effet de réchauffer un peu cette grande
salle blanche et froide, pas encore compromise
par les premiers chauffages de l'automne qui
annonce l'hiver.
* il faut comprendre
"inter-communale" ou "communautaire", selon sa
propre tournure d'esprit.
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christel
poirrier, moissey
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Le treizième agglo attend dans la froidure
ensoleillée de ce matin d'automne. Les 12
autres sont là pour ne pas contraindre les
élus, pour la plupart
sur-quinquagénaires, à travailler
accroupis.
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L'emprise de la future école maternelle
communautaire, à côté de la
rotonde psychiatrique, le Centre Pierre
Brantus.
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Roger Robert, Jean-Marie Sermier, Hubert Galzy,
Bernard Chauvin et Michel Ecarnot s'affairent
autour du 13e agglo. Il paraît qu'à
Cinq, ça va cinq fois
mieux...
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Les plans, enfin les vues latérales, du
splendide futur immeuble. Pas facile
d'arrêter le
progrès.
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A la salle des fêtes de Montmirey-la-Ville,
et accueillis par Pierre Marchand, maire, les
invités boivent (écoutent) la bonne
parole.
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Cette partie de l'assistance s'est manifestement
rapprochée de
l'intendance...
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