village de moissey

françois premier

le revoilà le beau roi

avec son cadeau de fête à sa maman

 

le portrait de anchois pommier

Il y a derrière cette image retrouvée dans les archives un petit mot manuscrit "bonne fête maman"; comme l'ensemble n'est pas daté, nous sommes obligés de l'attribuer au fils de la mère de François Premier, qui en même temps que d'être premier, était le fils de son père Charles d'Orléans et de sa mère Louise de Savoie.

Dans la famille Premier, nous connaissons mieux la rière-grand-mère qui était une Visconti et qui possédait le Milanais, lequel Milanais a été l'objet d'une guerre marignane-quinze-cent-quinze, là où le François s'est illustré en gagnant une bataille restée dans les mémoires.

C'est un grand roi, qui non seulement a dormi à Moissey, mais encore a noué des liens avec Soliman le Magnique d'Istanboul et Constantinople, qui a d'ailleurs dû lui filer du blé pour payer la rançon que Charles-Quint exigeait pour le libérer.

christelp

 
françois premier et les femmes

[article lâchement pompé sur l'internet]

 

Mère, sœur, épouses, maîtresses, nombreuses sont les femmes qui ont entouré d'une même adoration François Ier, roi magnifique en sa cour comme un sultan dans son Harem, lui consacrant leur vie entière. Il accepta leur don comme un dû, en enfant gâté par la fortune. Louise de Savoie, Marguerite de Navarre, Anne de Pisseleu, Claude de France et surtout Françoise de Châteaubriant, toutes femmes d'exceptions d'un règne flamboyant et mouvementé.

 En dehors de sa haute stature, François Ier était un homme raffiné, intelligent et superficiel, amateur d'art, excellent cavalier, appréciant le luxe et surtout les jolies femmes. Autour de lui papillonnent en permanence un groupe de jeunes et charmantes personnes qu'il appelait affectueusement sa « petite Bande ». Cela ne l'empêche pas de s'occuper des affaires de l'état et de guerroyer, récoltant des lauriers à Marignan. Malgré son mariage avec la fille d'Anne de Bretagne, une question le préoccupait beaucoup : cette convention qui fit de la Bretagne un état libre de se séparer à tout moment de la France, risquait de lui faire perdre de nombreuses et riches baronnies.

 

François Ier et la question bretonne

 La plupart de ces fiefs bretons se trouvaient appartenir au seigneur Jean de Laval, que François s'empressa d'inviter à la cour, ainsi que sa charmante épouse, cousine d'Anne de Bretagne. Il s'agit de Françoise de Foix née en 1475 et fiancée à l'âge de 11 ans au riche sieur de Laval-Chateaubriand. Dès son jeune âge l'exquise jeune fille était prometteuse par son caractère affirmé, son teint lisse, ses proportions harmonieuses et la beauté de ses cheveux noirs. Jean l'épousera donc en 1509 et vivra heureux dans son comté de Bretagne avec sa belle. Jusqu'à ce que François Ier entende parler de Françoise.

Le jeune roi est impatient de rencontrer cette jolie dame dont la renommée est parvenue à la cour, mais Jean de Laval qui connaît le penchant du roi pour les femmes, se rendra seul à son invitation, arguant de la nature farouche de Françoise. Cela ne fit qu'attiser la curiosité du roi, qui insista à plusieurs reprises et finit par exiger sa venue. Jean de Laval tentant alors une ultime stratégie, dite de la bague, écrivit devant le roi une lettre pour demander à son épouse de se rendre à la cour, joignant une bague qui signifiait au destinataire de ne pas tenir compte du courrier lorsqu'il contiendrait ladite bague. Cette tentative désespérée du mari sera éventée par un valet du roi qui ôtera la bague du courrier, et l'inévitable se produit. Françoise se rend à la cour, et est aussitôt présentée au roi qui tombe immédiatement sous le charme.

Il lui fera une cour pleine de courtoisie à laquelle la belle ne sera pas insensible : « Entrer dans le lit du roi comporte bien des avantages » se dit-t-elle. Rapidement, car François aimait les affaires rondement menées, elle devient sa maîtresse, se faisant une farouche ennemie de Louise de Savoie, influente mère du roi. Pour adoucir la jalousie du mari trompé, François lui offrira le commandement d'une compagnie d'ordonnances, et nommera le frère de son aimée gouverneur de Milan.

 

Françoise de Châteaubriant, favorite royale

En prévision d'un affrontement qu'il juge inévitable avec le très puissant Charles Quint, François 1er tente de s'allier en 1520 à Henri VIII d'Angleterre. Dans ce but, il choisira un lieu neutre ou français et anglais pourront négocier une entente. Influencé par la belle Françoise, il fera ériger des tentes somptueuses décorées de tapisseries et meubles précieux, où se dérouleront des fêtes magnifiques destinées à éblouir Henry VIII. C'est le camp du drap d'or, opération si coûteuse qu'elle videra les caisses de l'Etat et aura pour conséquence de produire l'effet inverse de celui escompté : Henri, humilié et furieux, rentrera en Angleterre et s'alliera à Charles Quint.

Louise de Savoie, très en colère, imputera bien sûr cet échec à la maîtresse du roi et lui mènera une guerre sans merci, l'accusant d'être la maîtresse de Bonnivet, amiral du roi, ce qui était vrai. Mais le roi, aveuglé, n'en tiendra pas compte. Au cours d'une fête bien arrosée un invité lancera à la tête de François un tison enflammé mettant sa vie en danger. Il finira par se remettre et cet accident inspirera une mode qui allait caractériser l'homme du XVIe siècle : les boucles du roi furent coupées, il dut se laisser pousser la barbe pour cacher les cicatrices de ses brûlures. Tous les hommes du royaume et d'Europe adopteront ce nouveau style.

En 1526 François Ier, qui se lance à la conquête de l'Italie, sera battu à Pavie et fait prisonnier par Charles Quint, au grand désespoir de Françoise. Louise de Savoie, sa grande ennemie, sera nommée régente, ne lui laissant pas d'autre choix que de plier bagages pour rejoindre la Bretagne où son mari lui fit sans doute bon accueil. Il s'établira une correspondance assidue et très poétique entre les deux amants, qui adoucira les longs mois de captivité du roi en Espagne. La reine Claude étant décédée discrètement en 1524, François Ier acceptera à des fins politiques d'épouser Eléonore, sœur de Charles Quint, qui tombe aussitôt amoureuse de ce roi si séduisant.

 

Le temps des rivales

Une forte rançon avait été exigée pour sa libération et le roi promet de s'y soumettre. Il sera libéré en 1526 et regagne la France, acclamé par son peuple. En Bretagne, où la nouvelle est parvenue, Françoise attend un signe de son bien-aimé, qui ne viendra pas, et pour cause. Elle se rendra à la cour pour y trouver une terrible rivale en la personne d'Anne de Pisseleu, duchesse d'Etampes, belle jeune fille blonde de 18 ans, avec laquelle il lui faudra lutter pour conserver son titre de favorite royale. Une haine farouche opposera les deux femmes, à la plus grande joie des courtisans qui se délecteront de cette rivalité. Le roi, qui adorait sa nouvelle maîtresse, mais aimait encore Françoise, se trouvait très ennuyé par cette situation, usant de sa diplomatie pour apaiser les deux favorites, en vain.

Dépité par la faiblesse du roi, blessée dans son orgueil, Françoise quitte la cour et regagne sa Bretagne. Anne, la favorite victorieuse, ne comptant pas en rester là, exigera du roi la restitution des bijoux offerts à Françoise sur lesquels étaient gravées de belles devises. Déjouant la mesquinerie de sa rivale, la favorite déchue fit fondre les bijoux, et rapporter ceux-ci au roi sous forme de lingots d'or. Ce dernier peu rancunier et amusé par ce geste, fit renvoyer les lingots et l'affaire se retourna contre la favorite jalouse.

 

Le roi ayant eu en 1532 d'importantes affaires à régler en Bretagne, s'installera à Châteaubriant pour six semaines au grand bonheur de Françoise, peut-être moins de celui de son mari. En son honneur seront donnés de nombreuses fêtes, tournois, chasses et banquets. Mais le roi, ses affaires terminées, regagnera la cour où l'attend Anne de Pisseleu avec l'impatience que l'on devine. Françoise ne devait jamais revoir François Ier. Suivirent néanmoins plusieurs années de correspondance entre ces deux êtres qui décidément s'appréciaient beaucoup.

Jean de Laval, que le roi avait comblé d'honneur, s'entendra fort bien avec celui-ci sur les questions d'ordre politique mais qu'en fut-il des relations de ce mari bafoué avec son épouse ? Par vengeance, il aurait exercé des sévices sur cette femme qui l'avait trompé. S'agit-il de malsaines rumeurs ? Le mystère demeure sur la mort brutale de Françoise en 1537. Le bruit courut que son époux, fou de jalousie l'aurait assassinée. Mais l'opinion publique, avide d'histoires sombres et tragiques, a-t-elle colporté des faits sans fondement ? Sans doute ne le saura-t-on jamais.

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