Ici et ainsi s'achève
cette étape qui a consisté à mettre
à nu et à collecter le maximum
d'informations sur ce complexe industriel de presque deux
mille ans d'âge. Les émotions jaillies de la
rencontre de certains villageois avec ce site est
difficile à écrire, mais ceux qui les
partagent depuis longtemps comprendront bien de quoi il
s'agit, tant dans la forme que dans
l'intensité.
Il nous reste à
remercier pour l'heure notre collègue institutrice
à Auxonne qui est tombée dans la même
passion que nous, et surtout M. Fabrice Charlier, chef du
chantier, qu'on pourra un jour accuser de nous avoir
transmis le virus, à nous et à certains de
nos écoliers... Cette passion qui anime M.
Charlier depuis une dizaine d'années et aussi
toute son équipe.
Que tous ces
archéologues soient remerciés pour leur
accueil, leur bienveillance et, particulièrement,
pour avoir activement contribué à
l'éveil archéologique de l'enfance
écolière.
Mais ce remerciement n'est pas
une forme d'adieu, car si les archéologues partent
pour d'autres cieux au moment où leur vie
moisseyaise s'achève, à Moissey, l'aventure
ne fait que commencer. Les écoliers, le foyer
rural -la section archéo-, la commune, vont
maintenant se lancer dans de longues opérations de
valorisation. Les écoliers vont aller voir
ailleurs d'autres aspects de la même
romanité, ils vont écrire, dessiner, mouler
des tuiles et des fours. Leurs maîtres ont dans la
tête un CD-Rom avec leur millier d'images, un
vidéogramme de 52 minutes, une expo restitutive
à l'Inspection Académique du Jura et qui
sait, pourquoi pas, des pages diseuses ou
raconteuses...
En tout cas, la suite
de toutes nos aventures sur moissey.com.
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