près du
village de moissey, l'histoire de
l'art
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le Saint
Laurent de l'église de
Rochefort
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par Sylvie de
Vesvrotte, ingénieur d'études au
CNRS-Lyon
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Vue d'ensemble de
l'église de Rochefort-sur-Nenon, façade sud,
[image de Sylvie de Vesvrotte-2006]
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note
sur l'église
Saint-Laurent de Rochefort sur Nenon :
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Architecture et Décor
L'église Saint-Laurent de Rochefort sur Nenon
est un bel édifice en pierre de taille qui ne
manque pas d'allure. Elle succède à un
sanctuaire plus ancien qui permet de comprendre
l'évolution de la paroisse de Rochefort. C'est
à Jacky Theurot que nous devons l'essentiel des
informations pour la période allant jusqu'au XVIe
siècle. ( J. Theurot, Paroisse et vie paroissiale
à Rochefort de 1249 à 1543, ca 2000).
L'origine de la paroisse de Rochefort se situe
vraisemblablement à Aibe, ancienne bourgade
voisine de Rochefort, où existait une
église paroissiale dédiée à
Saint-Martin dès le haut Moyen-Age. Il est
probable que cette première église
exerçait le rôle d'église paroissiale
pour Rochefort.
Par la suite, les grandes épidémies de
peste achèvent de vider le village d'Aibe de ses
habitants et il disparaît peu à peu des
textes et de la topographie.
Mais dès le XIIIe siècle, les textes
montrent l'existence à Rochefort d'une paroisse
Saint-Laurent placée sous le patronage de l'abbaye
Saint-Paul de Besançon. A partir du XIVe
siècle, sous la seigneurie de la famille de
Chalon, le bourg se développa de manière
rapide au détriment d'Aibe. Deux quartiers se
développent : le Bourg-Dessous comprenant
l'église, les halles, l'hôpital et le
Bourg-Dessus comprenant le château, ses
dépendances et murailles. Dès le XIVe
siècle une chapelle castrale était
érigée. Cependant c'est dans dans
l'église du Bourg-Dessous que Jean de Chalon
érige une chapelle pour sa famille dès le
XIIIe siècle. Cette première église
Saint-Laurent, orientée, s'insère dans un
tissu urbain assez dense, constitué des
édifices majeurs du bourg, mais qui ne constituait
donc pas le point de départ de cet ensemble.
Nous ne conservons qu'une idée assez sommaire
de la première église Saint-Laurent. Elle
était déjà le siège de onze
chapelles, dont les plus anciennes étaient celles
de Sainte Marie-Madeleine, Saint-Nicolas et Sainte
Catherine, A partir du XIVe siècle sont
érigées des chapelles financées par
les grandes famille de Rochefort comme celle des Brayer,
des Champvans, des Champdhivers, des Thoraize
De
cette période reste le baptistère du XVe
siècle en pierre calcaire blanche. Sa cuve est
construite sur un plan octogonal , le chiffre 8
symbolisant la Résurrection du Christ car
Jésus Christ ressuscite le lendemain du 7e jour.
Le pied carré présente sur ses quatre faces
un médaillon rond, dans lequel s'inscrit un
quadrilobe renfermant le symbole des quatre
évangélistes. Sur le bord de la cuve, un
blason de pierre armorié est agrafé. Il
pourrait constituer un indice de l'origine de ces fonts
baptismaux, puisque ce blason semble correspondre aux
armes de la famille Champdhivers : "D'azur au
chevron d'or". Or on sait que les Champdhivers avaient
leur chapelle dans l'Eglise de Rochefort en 1421.
Le dallage de l'église renferme aussi des
pierres tombales qui rappellent le souvenir des
sépultures des grandes familles de Rochefort du
XIIIe siècle au XVIe siècle. Lors de la
reconstruction de l'église à la fin du
XVIIIe siècle, les chapelles ont été
largement modifiées ou plus simplement
supprimées. Les tombes gravées dans la
pierre ont été réparties sur le
dallage de l'église et souvent fragmentées.
En 1828, l'église connaît un grand chantier
de reconstruction. Le devis et description du
«cahier des charges» est très
précis (ADJ, 9V3-313). Ainsi il est
mentionné que le «Pavé de l'ancien
sanctuaire sera employé à paver les
chapelles en ajoutant les Dalles qui pourraient
manquer». Ces transformations expliquent la
dispersion des pierres tombales dans la totalité
de l'église. René Parmentier auteur de
"Rochefort à travers les âges", paru en 1909
, identifie, quant à lui, sept pierres tombales
dont il relève les inscriptions
incisées.
Leur état a depuis subi des dommages car
seules trois dalles funéraires sont intactes. La
plus belle représente la figure de Jehan de La
Chassagne, chevalier qui décéda l'an 1457.
Il est représenté revêtu de son
armure, les mains jointes, ayant encore sur le
côté droit le pommeau de son
épée. La pierre est malheureusement
brisée dans sa longueur. En revanche, deux autres
dalles funéraires , relativement lisibles, ne sont
pas citées par Parmentier. L'une d'entre elles
mentionne le nom de l'honorable Richard de Rochefort qui
décéda en 15
(pièrre
cassée).
L'église de Rochefort subit des
dégradations au XVIIe siècle lorsque le
bourg fut assiégé. Elle fut donc totalement
reconstruite à la fin du XVIIIe siècle,
grande période d'édification de nouveaux
lieux de culte après la fin de la guerre de sept
ans. Commencée en 1789, elle fut achevée en
1792. Elle s'inscrit dans la tradition des
églises-halles, avec, sur la façade ouest,
un clocher-porche surmonté d'un dôme
à l'impériale. L'intérieur assez
large est partagé en trois nefs. la nef centrale
est surmontée d'une voûte en berceau
lambrissé alors que les collatéraux sont
couverts d'un simple plafond. Des arcades rythment les
travées intérieures reposant sur des piles
carrées avec chapiteau toscan. Une impression de
sobriété se remarque dans cette
architecture intérieure. La disposition choisie a
fait disparaître la majorité des chapelles
autrefois présentes dans l'église. En 1787
existaient encore la chapelle Saint-Pierre et Saint-Paul
(ADR 288 G1), la chapelle Notre-Dame (288 G1), la
chapelle de l'Annonciation, la chapelle de
Sainte-Catherine, la chapelle de Saint-Georges, la
chapelle du Saint-Esprit, la chapelle Saint-Jean-Baptiste
et la Chapelle Notre-Dame du Jubé; les deux
dernières ayant été fondées
tardivement, En 1770. Alexis Rousset (Dictionnaire
géographique Historique et Statistiques des
communes de la franche-Comté, 1857, t. IV, p. 451)
précise qu'en réalité seules trois
chapelles furent réellement démolies lors
de la reconstruction de l'église. Il faut alors
supposer que plusieurs chapelles issues de fondations
familiales avaient déjà disparu par
extinction de ces mêmes familles. Certaines
chapelles parmi les créations les plus tardives
ont dû être détruites lors de
l'importante restauration de l'église en 1827. De
plus, en raison de l'absence de sources, on peut aussi
supposer que certaines chapelles modestes devaient se
contenter d'un autel facilement démontable.
Le chur assez profond se prolonge par une
abside polygonale de même hauteur que la nef. Les
fenêtres en demi-lune de l'église s'ouvrent
sous les arcs formerets. Elles alternent avec des oculi,
élément assez inhabituel dans les
églises de cette époque, qui somment les
portes latérales.
Sur la façade ouest qui intègre la tour
du clocher, deux pilastres d'ordre colossal entourent le
porche central. Ils témoignent de manière
discrète du goût antiquisant. Le porche
voûté en demi-cercle est surmonté par
une table rectangulaire en légère saillie
par rapport au plan de la façade.
Le dôme, qui forme la couverture du clocher,
s'adapte directement au plan quadrangulaire de la tour du
clocher. Pour relever ces formes souvent lourdes,
l'architecte a prolongé ce dôme d'un
volumineux piédouche portant une boule
sommée d'une Croix que couronne un coq en fer
blanc, à la fois symbole religieux et païen.
Le piédouche et la boule sont en fer blanc comme
c'était l'habitude.
Le dôme du clocher de l'église
Saint-laurent a été restauré en l'an
2000. Il nécessita une réfection de
l'ensemble de sa charpente, de sa couverture, des
cloches
chantier qui demanda pendant plusieurs mois
sa dépose au sol. Sa couverture fut
entièrement restaurée en respectant
scrupuleusement son aspect original. En effet, cette
toiture était constituée de tuiles
vernissées colorées, sans doute
fabriquées localement. Quatre couleurs
étaient utilisées : le jaune, le vert,
le rouge et le brun foncé. Le motif que forme ces
tuiles vernissées est assez répandu en
Franche-comté : la trame losangée. La
charpente du clocher a été refaite à
neuf le clocher étant déshabillé
alors de ses tuiles et lattes. Puis les tuiles
restaurées ou remplacées furent alors
posées, et le clocher garni de sa couverture
colorée a retrouvé, grâce à un
système perfectionné
d'élévation, sa situation
prééminente au sommet de sa tour.
L'une des deux cloches en bronze situées dans
le beffroi du clocher est aujourd'hui classée au
titre de la Conservation des antiquités et Objets
d'Art. Elle date de 1793, époque de la
construction de l'église moderne de
Rochefort ; son parrain était le citoyen
Jacques Michalet de Dole et sa marraine Jeanne-Catherine
de Reculot, de Rochefort. Les artisans fondeurs avaient
l'habitude de voyager de ville en ville. Au XVII et
XVIIIe siècle, de nombreuses cloches sont ainsi
fondues au pied des clochers. La seconde cloche est
datée de 1877 et porte le nom évocateur de
« Mélanie Omérie »,
car son parrain fut M. Dalphin Omer et sa marraine Mme
Mélanie Crépin. Elle fut
exécutée à Lyon par le fondeur
Culliet fils en 1877.
Dès le début du XIX e siècle, il
s'avère que l'église nécessite une
campagne de reconstruction. Ainsi en 1809, la commune
d'Audelange réunie depuis 1807 à la
paroisse de Rochefort, est sollicitée par le maire
de Rochefort : M. Breton, pour participer au montant
des réparations de l'église. Le maire
d'Audelange fait la sourde oreille dans un premier temps
car les travaux sont importants :
rétablissement du chur de l'église et
restauration du vitrail en rosace sur le porche de
l'église. Néanmoins selon le décret
impérial du 30 septembre 1807, il est contraint de
se plier à cette décision.
En 1827 d'importants travaux sont entrepris à
l'église Saint-Laurent de Rochefort (ADJ ,
9V3-313). L'église est presque entièrement
reconstruite suite à un incendie, au même
emplacement. Le mur séparant l'ancien et le
nouveau sanctuaire sera démoli pour être
remplacé par deux pilastres toscans de plus de
cinq mètres de haut qui supporteront
l'entablement. Le porche étant
légèrement surélevé par
rapport au pavage de l'église, il est prévu
trois degrés d'escalier pour descendre du porche
à l'église. A l'intérieur de
l'église, l'une des premières tâches
consiste à « démurer les arcades
des chapelles latérales « c'est
à dire à créer un espace plus large
pour la nouvelle église. Les matériaux sont
soigneusement décrits. Les pierres de taille
proviennent des carrières d'Audelange et les
moellons et pierres de qualité plus sommaires
seront extraites des meilleures carrières de
Rochefort.
Le mobilier de l'église a lui aussi
été conçu à l'occasion du
réaménagement du sanctuaire. Le projet du
maître-autel est soigneusement décrit en
1828 par le vicomte de Reculot,
lieutenant-général. Ainsi cet autel de
forme originale toujours en place dans l'église de
Rochefort est réalisé par le sculpteur
Pierre Besand, établi à Dole vers 1820 (
ADJ, 5E 168/71). Cet autel de forme tombeau
possède un arrière-corps de soixante
centimètres de profondeur dont l'intérieur
est destiné à renfermer les ornements de
l'église. Les détails des ornements et des
matériaux sont respectés par le sculpteur
Besand qui a suivi à la lettre le projet
envisagé. Les pieds de l'autel sont
constitués de colonnes ioniques galbées.
Des guirlandes de fleurs, des épis de blé
et des pampres de vigne ornent les panneaux de l'autel.
Sur l'autel était disposé un tabernacle
circulaire. Sa corniche était supportée par
six colonnes ioniques et sa couverture faite d'un
dôme. Il a été retiré. Dans le
livre de René Parmentier, une photo du chur
de l'église restitue l'autel complet avec son
tabernacle .
La porte du tabernacle était ornée de
l'Agneau Pascal avec le Livre et la Croix. Un motif
identique se retrouve sur l'autel-tombeau du retable
latéral encore existant. Il est donc juste de
penser que Pierre Besand a également obtenu la
commande des deux autels latéraux. Cet autel
latéral plus modeste que le maître-autel
comporte deux pieds en forme de pattes de lion que
prolonge un cannelage ionique. Deux colonnes ioniques en
avancée supportent une architrave et corniche en
saillie. Le tableau du retable n'est plus visible dans
cette chapelle.
Au début du XXe siècle, la disposition
dans le chur n'était pas la même.
Ainsi derrière le maître-autel placé
davantage au fond du choeur, était accroché
un grand tableau tenant lieu de retable et qui
représentait l'Apothéose de Saint Laurent .
Ce tableau se situe maintenant dans la chapelle
latérale nord de l'édifice. Son auteur
était anomyme mais en regardant avec attention le
tableau, nous avons déchiffré la signature
de Denis-François-Xavier Bourges avec la mention
« invenit et pinxit, 1830 ». Ce
peintre né à Rahon en 1797 et, bien
représenté au musée de Dôle, a
peint de nombreuses toiles religieuses pour les
églises des environs de la ville. La composition
montre le diacre Laurent, martyrisé en 258
à Rome, s'élevant aux cieux sur des
nuées. Il est revêtu de la dalmatique et
tient la palme des martyrs. Selon la tradition il est
figuré jeune, et son attribut principal, le grill,
est situé sur le registre terrestre. Le paysage
assez menaçant d'aspect montre des montagnes
arides ainsi qu'une forteresse qui peut symboliser la
prison où il fut enfermé. Il est probable
qu'à l'achèvement de la grande
église de Rochefort, Bourges a reçu
commande d'un tableau commémorant le saint-patron
de la paroisse. Une autre toile s'avère
intéressante : un grand tableau
représentant, en pied, saint-François
Xavier, qui est accroché au dessus de la porte de
la sacristie. Il paraît dâter du XVIIIe
siècle. La canonisation du jésuite eut lieu
en 1622. Cette représentation décrit
l'histoire très populaire du crucifix du saint
tombé à l'eau au cours d'une tempête
et que rapporte un gros crabe, lorsque le jéuite
aborde sur le rivage. Saint-François Xavier
présente un crucifix de type espagnol dans la main
gauche. Compte-tenu de l'opacité du fond de la
toile , il n'est pas permis de discerner si, à ses
pieds, est peint le fameux crabe.
Un tableau du Baptême du Christ dans les eaux
du Jourdain, autrefois accroché au dessus des
Fonts Baptismaux est conservé dans une
pièce annexe. Ce travail populaire du XVIIIe
siècle copie une fraction de la composition de
Nicolas Poussin : Le Baptême du Christ
aujourd'hui au Louvre. Il représente seulement les
deux figures du Christ et de Saint Jean-Baptiste dans un
paysage identique au tableau de Poussin. Cette peinture
très connue par sa version gravée fut
régulièrement copiée par les
ateliers éloignés des grands centre
artistiques.
Plusieurs statues en plâtre polychrome de la
fin du XIXe siècle rappellent les
différents vocables des anciennes chapelles de
l'église. Les statues de Saint-Nicolas, protecteur
du bourg, de Sainte-Catherine d'Alexandrie, et de Saint
Isidore, avec sa bêche, patron des cultivateurs et
moissonneurs sont exposées dans le
sanctuaire.
Les vitraux de l'église sont assez
intéressants car ils témoignent des
différentes époques de cette église.
Ainsi la rosace qui orne le large oculus au dessus du
porche d'entrée a toujours eu, semble t'il, un
vitrail en grisaille . Deux vitraux circulaires de chaque
côté des portes latérales datent du
XIXe siècle et représentent le
Sacré-Cur et le cur Immaculée
de Marie. Dans le chur, sur les deux pans
latéraux de l'abside, deux vitraux
représentent respectivement Sainte-Adèle et
Saint-Etienne. Ce dernier porte la mention «
Vve J Beyer Besançon « qui
identifie l'atelier de vitraux de Jean Beyer
établi à Besançon après 1880.
A sa mort, sa femme reprit la Fabrique jusqu'en 1900. Le
vitrail de St Etienne a été donc
réalisé entre 1880 et 1900. Son fils Paul
Beyer reprit ensuite l'atelier familial mais la
séparation de l'Eglise et de l'Etat le ruina. Il
s'orienta alors vers la Céramique avec
succès puisqu'il bénéficia d'une
grande reconnaissance de son vivant. L'église de
Septmoncel de Trenal et la Basilique Notre-Dame de Gray
conservent également des vitraux de la
« Vve Beyer et Beyer fils
ainé » (Paul Beyer). Enfin le vitrail
sur le mur du fond de l'abside est une création
contemporaine de Bruno Tosi maître-verrier, qui
exerce son métier d'artiste verrier à
Poligny. Cet artiste assure aussi la restauration des
vitraux anciens pour les Monuments Historiques et les
bâtiments de France. Le vitrail de Rochefort
représente la Cène et s'inscrit avec
beaucoup de réussite dans un environnement plus
ancien.
L'inventaire des Biens de l'église catholique
de Rochefort , réalisé le 5 février
1906 au moment de la séparation de l'Eglise et de
l'Etat est par chance conservé aux Archives
Départementales du Jura (ADJ, 14V19). Il
énumère tous les objets mobiliers
conservés dans l'église de Rochefort en
1906. Ainsi au début du siècle, une chaire
à prêcher ainsi qu'un jubé
étaient encore en place.
Au lieu-dit « le château »,
au sommet de la falaise au dessus de Rochefort, se dresse
une petite chapelle : Notre-Dame de la Consolation
(cf . L. Gindre, Notre-Dame de Consolation,
Dôle, 1895). Elle fut fondée en 1620 par
Nicolas Patenotre, bourgeois de Rochefort. Sur la clef de
la porte romane, sont sculptées deux têtes
d'angelots. La date de 1630 surchargée plus tard
en 1734 puis en 1830 se remarque. Cette chapelle fut
particulièrement protégée par
l'abbé Léon Gindre alors curé de
Saint-Laurent. C'est lui qui assiste à
l'inventaire des biens de la Fabrique de Rochefort en
1906. Cet inventaire s'achève alors par la visite
de la chapelle de Notre-Dame de la Consolation. Elle
était autrefois ornée de candélabres
et chandeliers en cuivre, d'un buste en bois de la
Vierge, de Trois Canons d'autel, d'un chemin de croix en
gravures, objets qui appartenaient tous au curé de
Rochefort.
En conclusion, on peut dire que l'église
Saint-Laurent est un beau vaisseau de style
néo-classique , style adopté par beaucoup
d'églises du Jura de la même époque.
Son dôme aux tuiles colorées vient
atténuer quelque peu la
sévérité de sa façade. Mais
c'est dans son espace intérieur : dalles
funéraires, fonts baptismaux, que l'on retrouve
des traces de la vitalité de Rochefort-sur-Nenon
du XIVe au XVIe siècles.
Sylvie de Vesvrotte
Clocher de l'église de
Rochefort-sur-Nenon
Vue d'ensemble de l'église de
Rochefort-sur-Nenon
Fonts Baptismaux du XVe siècle
Dalle funéraire de Jehan de La
Chassagne
Maître-autel de l'église
D.-F.-X. Bourges, l'Apothéose de Saint
Laurent
Saint François-Xavier et le miracle du
Crucifix
Peinture anonyme : le Baptême du
Christ
Vitrail de Saint-Etienne par « Vve
Beyer »
La Cène, vitrail de Bruno Tosi
Clef de la porte de Notre-Dame de la
Consolation
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sylvie de
vesvrotte-2006
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Porche d'entrée de l'église de
Rochefort-sur-Nenon [image de Sylvie de
Vesvrotte-2006]
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Fonts Baptismaux du XVe siècle [image de Sylvie
de Vesvrotte-2006]
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Vitrail de Saint Etienne, par Vve J. Beyer [image de
Sylvie de Vesvrotte-2006]
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D.-F.-X. Bourges, l'Apothéose de Saint Laurent
[image de Sylvie de Vesvrotte-2006]
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Dalle funéraire de Jehan de La Chassagne [image
de Sylvie de Vesvrotte-2006]
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