village de moissey

souvenirs de la famille Raposo

enfants des époux José Raposo (1900-1976) x Amélia Martin (1902-1976)

voir la maison paroissiale (Marie Gaillard AB 91)

l'histoire de José et Amélia.

 

Mon grand père s'appelait Joseph Raposo (dit José), il est né le 13 janvier 1900 et est décédé le 23 mars 1976. Il est arrivé en France vers 1927 et ma grand-mère (Amélia Martin) l'a rejoint en 1928; puis ils se sont installés à Moissey vers 1930. Il a travaillé à la carrière en tant que gardien de nuit (d'après ma tante Flavie) ce qui lui a permis d'aider les FFI pendant la guerre. Seule ma tante Aurélie est née au Portugal (à Ourondo). Voilà les renseignements que j'ai pu avoir d'après mes tantes. Amicalement, Nathalie.

On retrouve la trace des époux Raposo à Salins, avec la naissance de Flavie en 1930. José qui est habituellement tailleur de pierre travaille à ce moment comme bûcheron.

Puis en 1930, c'est l'arrivée à Moissey dans la maison de Jeanne Zocchetti (côté Est, AB 167) puis, chez le même propriétaire, mais en face (côté Ouest AB 166).

Ils occupent ensuite la petite maison Victor By de 1940 à 1952. La maison By, pour la partie détruite, contenait une cuisine et une chambre des filles, et pour la partie rescapée, une chambre des parents et une alcôve pour les garçons. Cette dernière partie existe toujours, accessible par des escaliers extérieurs en arkose, sous l'étiquette AB 264. Au rez-de-chaussée de la petite maison By, la commune rangeait le corbillard, la moto-pompe et un peu de bois.

En 1952, ils quittent la petite maison By pour habiter la maison Petiot (AB 173-photo au lilas), dans laquelle il n'y a pas encore l'électricité, jusqu'en 1961.

A cette date, ils louent la maison paroissiale (AB 91-Maison Marie Gaillard, un ancien couvent) dans la rue basse jusqu'à 1970. De novembre 1969 à nos jours, la maison est acquise et signée chez le notaire par Aurélie l'aînée et Gérard le puîné. Gérard a le corps mince et haut à gauche en entrant, Aurélie a le corps principal, avec voûtes ogivées, nervures, culots, escalier extérieur central, tour mitoyenne entre les deux bâtiments. Cette maison pourrait fort bien remonter à 1692 (voir la page, couvent Marie Gaillard).

Au long de ces multiples déménagements, le fratrie s'est ainsi constituée et allongée:

- Aurélie, née en 1926, mariée à Marcel Bourcet, parents de Sylvie en 1966. (Sylvie est mère de Stéphanie depuis 1988 et de Océane depuis 2001).

- Flavie, née à Salins-les-Bains le 26 février 1930, mariée à Gilbert Gruardet, parents de 2 filles (...) et 1 garçon (...)

- Glore, née à Moissey le... 1932, mariée à René Schorsch, parents de 11 enfants (...)

- Joseph, dit Jojo, né en 1936, célibataire et décédé en 1994,

- André, dit Dédé, né en 1937, et décédé le 29 juillet 2002,

- Gisèle, née en 1941 (petite maison de Victor By, partie de AB 264), mariée à Serge Pangrazzi (né en 1937), parents de Christophe, né le 17 juin 1970 (Christophe est le père de Charlotte depuis le 18 juillet 2002),

- Françoise, née en 1943, mariée à Jean-Pierre Martin, parents de Nathalie (née le...) et Laurence (née le ...)

- Gérard, né à Moissey en 1945, célibataire.

 

lundi 12 juillet 2004

1937

En 1937, les enfants Aurélie, Glore, Flavie et le bébé Jojo. José et Amélia.

en 1937

La carrière Jean-Marcel Téliet. José Raposo vers 1937. (Le quatrième debout)

après 1949

La carrière Jean-Marcel Téliet. José Raposo après 1949.

1. tout au-dessus: José Raposo

2. au milieu: frères Simon, Hubert Schulz, Victor Noël, René Chauvin

3. assis: (au centre, Jean-Marcel Téliet)

mai 1958

José Raposo, devant les bureaux de la carrière, en mai 1958 (période Cogénor).

1952

En 1952, ils quittent la petite maison By (AB 264), contre l'école Besson, AB 266.

Séance du CM du 27 août 1957:

- vu le fait que la petite maison appartenant à la commune, sise rue haute, louée à M. Téliet a été vendue à M. Mougenot en janvier 1956,

- vu le fait qu'elle n'est plus habitée par un ouvrier de M. Téliet [René Robinet] et qu'elle est même démolie à ce jour,

- en accord avec les héritiers de ce dernier,

Décide d'annuler le bail de cette maison à compter du 1er janvier 1956.

1961

En 1952, ils quittent la petite maison By (AB 264) pour habiter la maison Petiot (AB 173-photo au lilas), dans laquelle il n'y a pas encore l'électricité, jusqu'en 1961.

avril 1964

José Raposo et sa fille aînée, Aurélie, en avril 1964, dans la maison de la famille (AB 91).

1969

Amélia Raposo (née Martin en 1902), dans la maison de la famille (AB 91), en 1969.

l'histoire d'Aurélie Raposo (1926).

Aurélie est née en 1926 au Portugal, à Ourondo. Elle avait à peu près trois ans lorsqu'elle a fréquenté l'école enfantine de Madame Lesnes, (au rez-de-chaussée de l'immeuble "première école, AB 436). Elle a ensuite suivi la classe chez Monsieur Lesnes, au rez-de-chaussée de l'immeuble Joubert, (AB 191). Son certificat d'études en poches, elle rejoint la maison familiale, où elle est l'aînée, et a fort à faire pour seconder sa maman. Elle fait sa communion avec le curé Léonide Richard et se marie devant le maire André Ardin et le curé de Dammartin, avec Marcel Bourcet, de Dammartin, le 22 octobre 1949. Le secrétaire de Mairie était Georges Lesnes. Guère après 1949, ils s'installent à Maisons-Alfort, où Marcel est infirmier psychiatrique et où Aurélie fait une formation semblable pour devenir infirmière psy. En 1966, il leur vient une petite fille, Sylvie. En 1973, Marcel décède et alors Aurélie et sa fille s'installent à Moissey, dans la maison qui représente le berceau familial (AB 91).

 

lundi 12 juillet 2004

En mars 1936, les écoliers devant (leur école) l'école Joubert AB 191 (le maître est M. Lesnes)

la classe de M. Georges Lesnes, en mars 1936

1. Suzanne Tomczyk, Madeleine Thomas, Marie Tomczyk, Madeleine Lewis, Robert Barbier, André Ortiger, Bernard Verrier, André Jeannin.

2. Paulette Paris, Jacqueline Bontemps, Georgette Gilles, Lucienne Simonin, Fernand Simonin, Jean Laurent, Georges Jeannin, René Collieux.

3. Aurélie Raposo, Paulette Camus, Ginette Jeunet, Paulette Carbonneaux, Louis Tomczyk, Bernard Grebot, André Natt.

4. Paulette Thomas, Madeleine Aubert, y, Jeanine Grebot, Emilienne Gilles, Jeanne Lesnes, Robert Camus, Jacques Jeunet.

  

22 octobre 1949

Noce d'Aurélie Raposo et Marcel Bourcet (de Dammartin), devant le café Brégand (AB 71), le 22 octobre 1949.

22 octobre 1949

Noce d'Aurélie Raposo et Marcel Bourcet (de Dammartin), entre église et mairie, le 22 octobre 1949.

22 octobre 1949

Noce d'Aurélie Raposo et Marcel Bourcet (de Dammartin), devant la première école (AB 436), le 22 octobre 1949.

1949

Amélia, Marcel Bourcet et sa femme Aurélie, José, et à gauche, le petit Gérard, en 1949, dans la maison...

 

l'histoire de Flavie Raposo (1930) 

1943

le 17 juin 1943, avec Paul Grandvaux.

Yvette Ruisseaux, Michel Thomas, Flavie Raposo, Marcel Daudy, Yvonne Tomczyk, Robert Schorsch, Henriette Villemard, Jean Didier, Colette Jacquinot, Albert Simon, Paul Grandvaux.

l'histoire de Glore Raposo (1932) 

1947

Glore Raposo est à la gauche du chef de pancarte et à la droite de René Collieux, en février 1947, jardin de la Cure (AB 185). Quant à Lili, (Aurélie), elle est tout en haut, au-dessus du chef de pancarte, entre Bernard Guillaume et Mr Chapuis.

1. tout au-dessus: France Rossetto, garçon Patin, Bernard Guillaume, Aurélie Raposo, garçon Chapuis, Madeleine Aubert, Elie Simon.

2. un peu moins haut: Jeannine Ruisseaux, Albert Simon, Yvonne Daudy, Geneviève Busch, invité, Marcel Daudy, Paulette Carbonneaux, Yvette Ruisseaux, Gaston Beuglet, Marcel Boivin, Paulette Thomas, Colette Jacquinot/ Louis Tomczyk, Robert Schorsch.

3. debout les pieds sur le sol: René Millière, René Gilles, Odette Chauvin, André Pénez, Yvonne Tomczyk, Fernand Simonin, Marie-Thérèse Busch, Bernard Verrier, Anne Grebot.

4. Assis: Lucette Aubert, Robert Barbier, Simone Poirot, André Jeannin, Glore Raposo, René Collieux, Jeanine Grebot.

1952

Glore Raposo, employée chez Téliet, en 1952. (maison Petiot, AB 173)

 

l'histoire de Gisèle Raposo (1941)

Gisèle Raposo est née le 18 septembre 1941, à Moissey, dans la maison qu'occupait sa famille de 1952 à 1961, dite maison Petiot AB 173. Elle a suivi la classe dans la petite école (AB 436) avec Madame Germaine Guillaume, qui habitait au-dessus, puis chez M. Henri Lépeule dans l'immeuble de mairie, immeuble Joubert (AB 191), partie sud du rez-de-chaussée, jusqu'à son Certificat d'Etudes Primaire. Comme c'est une bonne élève, elle continue à l'Ecole Nationale Professionnelle de Poligny, pour y préparer le diplôme de "puéricultrice-jardinière d'enfants" de 1954 à 1956. Sortie de l'ENP en 1959, elle travaille d'abord aux Glycines à Lons-le-Saunier, puis, l'année suivante, dans la section maternelle du Préventorium de Chavagnac-La Fayette, en Haute-Loire. En même temps, elle suit un cycle d'études médicales au Puy-en-Velay. De 60 à 61, elle est "marraine de guerre" d'un militaire sous les drapeaux en Algérie. En octobre 1961, elle entre à la Sécurité Sociale. Le 12 septembre 1964, elle épouse, à Houilles, son "filleul de guerre", Serge Pangrazzi, né en 1937 dans la région parisienne, qui travaille comme ajusteur en usine, puis deviendra "taxi parisien" pendant 36 ans. Ils s'établissent à Maisons-Alfort jusqu'en 1968, puis choisiront Houilles (78 800).

Le 17 juin 1970, il leur viendra un garçon, Christophe. Gisèle se retire de la Sécurité Sociale après 38 années de Service Médical dans cette institution, avec le grade de Cadre Administratif et Responsable de la formation professionnelle.

Aujourd'hui, Gisèle et son mari vivent leur retraite à Houilles, où ils agissent dans des associations caritatives et ils ne reviennent à Moissey que trois ou quatre fois par an.

 

Mon père José Raposo.

C'était un homme discret, qui ne se vantait jamais, gentil, sévère et droit. Il était très estimé dans son travail. C'est surtout comme carrier que je l'ai connu. Il est tombé un jour dans un concasseur, on a failli ne jamais plus le revoir. A la suite de ça, son patron l'a affecté à un travail moins dangereux. C'est lui qui a fait venir les époux Barata en France, et avec ma mère, c'est nous qui les avons accueillis, ils venaient de la même région du Nord-Portugal, Ourondo, près de Coïmbre.

Pendant la guerre, c'est souvent qu'on ne savait pas où il était. Plusieurs fois les Allemands ont demandé à ma mère où il était, mais personne ne savait rien. Il lui arrivait de disparaître deux ou trois jours. Mais ma mère, elle avait son idée. Il faut dire que les hommes qui étaient au village pendant cette période, ils étaient plus ou moins proches de la résistance, bien sûr.

Plus tard, vers 1952 ou 1953, mon frère Gérard et moi montions le voir à la carrière, la nuit, il inspectait le chantier et surtout les poudrières. Nous on dormait dans le bureau en l'attendant. Il a quitté la carrière en 1965, pour ses 65 ans. A ce moment-là, la carrière était conduite par Camille Pernot.

Avant 1963, il n'était pas pour l'adduction de l'eau car il pensait qu'on allait nous la faire payer cher...

 

Les souvenirs de l'enfance.

Je garde de bons souvenirs de mon enfance à Moissey, il n'y avait pas la télévision, aussi, le soir on était occupés à des rencontres très agréables entre voisins, on emmenait nos chaises s'il le fallait, et on faisait toutes sortes de choses, raccommodage, épluchages, toutes les tâches qu'on partage sans que ça fatigue. Maintenant, tout ça a disparu et c'est vraiement dommage.

Nous habitions un temps en face de l'institutrice, Madame Guillaume, et nous, les trois derniers (Gérard, Françoise et moi) nous avions droit à des attentions particulières, elle n'avait pas d'enfants, alors elle nous bichonnait. Elle nous faisait pour Pâques un petit nid avec des oeufs, dans ses pensées. Régulièrement, c'est-à-dire tous les jours, nous nous devions d'aller faire coucou aux vielles dames comme la Marcelle Châtelain ou la Thérèse Durot, du même quartier que le nôtre.

A la maison Petiot, là où je suis née, je me rappelle agréablement des vendanges, on nous lavait les pieds et nous allions fouler le raisin des les grosses sapines, chez Ernest Daudy, presqu'en face de chez nous.

La laiterie, bien sûr je l'ai bien connue, mais moi, j'étais en pension alors, je n'allais au lait bien sûr que quand j'étais là. La fête au village, les moissons, les vendanges, la laiterie, c'était bien, mais maintenant, c'est bien loin et tout a disparu.

 

jeudi 15 juillet 2004

en 1963

Gisèle Raposo et son mari, Serge Pangrazzi, maison familiale (AB 91), en 1963. L'oiseau à vélo est Didier Thomas, né en 1956.

vers 1957

Le correspondant portugais de Gisèle Raposo, Amélia et José, vers 1957. (maison Petiot, AB 173)

 

l'histoire de Françoise Raposo (1943)

1967

José Raposo et sa fille Françoise tenant Sylvie Bourcet, en 1967. Maison de la famille AB 91.

 

l'histoire de Gérard Raposo (1945) 

Georges Thomas et Gérard Raposo, dans la maison de la famille AB 91, vers 1970.

Carnaval 1947

1947

Carnaval de Moissey en 1947. Sur la propriété Besson (AB 266), occupée par la famille de Jean-Marcel Téliet: Jean-Pierre, Madame, Monsieur, Jacqueline et Nanette Téliet.

Sur la route 475, Alexis Aubert et son cheval blanc, les carnavaliers méconnaissables.

1947

1947

Carnaval de Moissey en 1947. Sur la propriété Besson (AB 266), occupée par la famille de Jean-Marcel Téliet: Jean-Pierre, Madame, Monsieur, Jacqueline et Nanette Téliet.

Sur la route 475, Alexis Aubert et son cheval blanc, les carnavaliers méconnaissables.

1947

Carnaval de Moissey en 1947. Sur la propriété Besson (AB 266), occupée par la famille de Jean-Marcel Téliet: Jean-Pierre Téliet, Madame Pidancier-Téliet, Monsieur Téliet, Nanette Téliet. Jacqueline Pidancier (Jacquotte)

1947

 

Conscrits en 1957 

Conscrits de l'année 1956,

Conscrits de l'année 1956,

Conscrits de l'année 1956,

Conscrits de l'année 1956,

José et Amélia Raposo, maison Marie Gaillard, en 1971

propos recueillis par Christel Poirrier, à moissey, le lundi 12 juillet 2004.

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