village de moissey

en plus de nos âmes
sauvez nos organes

vrais gentils et vrais méchants sont égaux

page [texte et images] de Christel P.

 
la vigilance fonctionnelle.

Les rognons, le foie, l'estomac, l'intestin ont des fonctions de premier plan, mais s'amusent de l'urgence, ce n'est pas comme le coeur et le cerveau, l'appareil cardio-respiratoire, qui eux sont l'objet d'attentions pointues, au point qu'on fasse venir un hélicoptère pour un urgent besoin (pas un besoin pressant).

Comme il y en a Un à Frasne-les-meulières, nous ne nous attarderons pas sur la machine qui s'appelle "défibrillateur" et qui a été inventé pour les coeurs en folie (du moins, pour les coeurs qui s'affolent). C'est facile, t'en as besoin d'un, tu files à Frasne qui est tout près et qui autorise quiconque.

L'autre danger permanent qui nous guette est l'infarctus du coeur, c'est-à-dire le coeur assassiné par asphyxie de sang artériel, à cause des coronaires qui se bouchent.

Ces tuyaux-là, comme ils forment une couronne, ont été appelés artères coronaires, il y en a deux grosses, une droite et une gauche, ramifiées et sur-ramifiées. Dans le circuit artériel bien sûr.

La souffrance due aux coronaires qui se bouchent ou s'étranglent s'appelle "cardiopathie", le médecin qui s'en occupe s'appelle "cardiologue", et l'image d'investigation s'appelle "coronaro-graphie". D'ailleurs coronaro-scopie serait moins impropre, car il s'agit bien de scopie, c'est-à-dire d'examen à l'oeil nu, farci de quelques photos.

Equipés de tout ce vocabulaire, ce qui nous reste à faire, nous, humbles vivants, c'est de manigancer, et même magouiller, pour rester loin de toute cardiologie.

Les auteurs et les éditeurs sont nombreux à avoir écrit sur les désagréments cardio-vasculaires, dont ceux qui remportent la palme qui sont bien entendu l'infarctus du myocarde et l'AVC- accident vasculaire cérébral-.

Les recettes pour y échapper sont à la fois nombreuses et pas toujours très bien définies. Le plus souvent on accusera le tabac, l'alcool, la nourriture industrielle, la sédentarité, la vie quotidienne sous pression (ce que nos amis les britons nomment le stress) et la souciosité chronique (la pléthore de soucis).

Les causes sont souvent à appréhender par faisceaux (par fagots), l'une n'allant pas sans l'autre, encore qu'il y a des patients qui n'ont aucune raison connue ou objective d'atterrir en cardio.

Pour notre part, toujours soucieux du bien-être de nos co-villageois, nous esquissons deux ou trois choses qui sembleraient avoir fait leurs preuves: il s'agit de la bonne gestion des oméga-3, jadis mieux connus sur le nom de vitamine F.

Les oméga 3 et 6, selon mon informateur, sont des briques de construction, qui alternent entre 3 et 6, car remplissant le même rôle et il s'agirait de bien privilégier les oméga 3. Pour ce faire plusieurs chroniqueurs s'entendent sur la bonne place de certains poissons, qu'il conviendrait de consommer régulièrement. Le tableau ci-joint nous éclaire bien à ce sujet. Le hareng, le maquereau, la sardine... d'abord.

D'autres propositions, venant d'autres auteurs qui ont écrit sur d'autres régimes (le crétois, l'okinawa, le paléo, tous aussi pertinents les uns que les autres) nous indiquent, par exemple,

qu'il faudrait ne pas manger d'animaux plus gros que nous,

qu'il faudrait ne consommer que des aliments à un pied (végétaux) ou à deux pattes (les oiseaux bien sûr) et proscrire tous les quadrupèdes (sauf le lapin),

qu'il faudrait, sans l'interdire, éviter la consommation de viandes rouges,

qu'il faudrait impérativement préférer le lait de brebis-chèvre à celui des bovins, avec la même restriction pour les fromages et les yaourts,

qu'il faudrait se méfier de l'huile de tournesol contenant trop de machins arachidiques,

que, selon les nutritionnistes modernes, l'alcool n'a rien à faire dans notre corps, même si Pasteur a déclaré que le vin était la plus hygiénique des boissons,

qu'il faut continuellement bouger ses fesses,

qu'il faut vivre d'amour même si c'est pas tous les jours dimanche,

A partir de quoi, la santé nous reste bonne ou pas...

et c'est pas fini

une fois soigné d'un empêchement cardio-vasculaire, il faut vigiler quant au degré de viscosité du sang, trop épais, c'est risque d'AVC, trop liquide, c'est risque d'Hémorragie [il y a de quoi hésiter !].

C'est sûr que s'il y avait une seule et bonne raison d'embrasser une (bonne) religion (et salvatrice), ce serait maintenant là juste le moment.

christel jérôme poirrier

PS. Penser aussi à dessaler autant que possible et à dé-sucrer plus que possible.

 

PS. On a du mal à le croire, dans une telle configuration coronariale, quand un tuyau est bouché, le sang pourrait prendre une déviation, ce n'est souvent pas le cas, ce qui prouve que nous sommes loin d'être des êtres aussi parfaits qu'on nous l'avait dit.

Et qu'on l'avait cru.

la couronne vasculaire (de vaisseaux sanguins) artérielle

le tableau pour faire bon accueil aux oméga-3

tableau pour les cerveaux accros à la chose dont on parle

un livre parmi d'autres

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