On n'arrive pas au
monument comme dans un jeu de quilles. Il y a
maintenant des rites. D'ailleurs, une
commémoration n'a jamais lieu sans les
enfants des écoles, leurs
maîtres, et la Marseillaise ou un
poème de saison.
En 1992, les
écoles seront regroupées en RPI
et ces rites ne seront plus fidèlement
observés.
Le maire,
arrivé, au chevet de l'église,
avant tout le monde, attend les
écoliers, charge de gerbes deux
volontaires (costauds), puis toute
l'école descend au monument, en rang
par deux, et vient se ranger du
côté femmes, mais tout
près du lieu.
Du même
côté, mais au large, les femmes
et les enfants, les ados... Certains ados
changent de côté et rejoignent
délibérément les hommes.
Ceux-ci prennent place à droite, avec
le conseil municipal, l'équipement,
les anciens combattants, les gendarmes,
l'ONF, les dirigeants de l'olympic
moisseyais, du foyer rural,
etc...
Au centre, toute en
majesté, la compagnie de Pompiers de
Moissey. Aujourd'hui, l'adjudant Jouain avec
son beau képi n'est pas
présent.
Après les
discours et la Marseillaise, une partie de
l'assistance se rend au monument FFI, route
de Dole, et enfin, vin d'honneur au caveau
où les pâtisseries ont
été confectionnées par
l'épouse du maire.