frasne,
la commune qui monte
Il y a
très longtemps,
Frasne-les-meulières faisait chambre
commune avec Moissey, à tel point
qu'à Moissey, il y a dans
l'église, une chapelle de
Frasne.
Il est
loin le temps où on riait du rond-point
en granit et des morceaux de trottoir du
même bois. Pourtant, le maire qui avait
inventé cela était le premier
à avoir fait construire un caveau
d'attente au cimetière, qui
étonnamment, se trouve encore autour de
son église, comme à
Pointre.
Pointre,
Peintre et Frasne ont été
longtemps des communes à petit budget, et
pour cette raison, ont eu une gestion
timorée. Aussi, il n'y avait pas moyen de
bâtir dans ces petites communes.
Heureusement, ça a bien
changé.
Frasne a
eu la chance de subir une vague d'immigration
qui venait d'Alsace, attirée par la
facture d'Orgues, de Michel Chapuis qui venait
de Strasbourg bien que né à Dole.
C'était après mai 68 et ces
immigrés-là avaient des cheveux
bien longs. Ils ont d'abord fait peur aux
indigènes, puis ils ont fait leur trou,
en fait, ils ont amené avec eux leur
courage et leur imagination.
Aujourd'hui,
à Frasne, on ne la lui fait pas. Si elle
a perdu son école faute de combattants,
elle a quand même hébergé la
grosse association Cric et d'autres associations
locales qui sont de plus en plus
vivantes.
Elle a
adhéré enfin au Syndicat des Eaux
du canton de
Montmirey-le-château.
Frasne est
avec Moissey l'ossature du SIVU qui a sous son
aile la nounourserie, menacée
d'orphelinage depuis la dissolution de la
Communauté de Communes du Nord Ouest
Jura.
Comme le
montrent nos images, il y a belle lurette que
cette commune n'est plus en queue de peloton,
elle en remontre maintenant à bien
d'autres, des plus riches ou des plus
catholiques.
En
d'autres termes, elle montrerait
l'exemple.
christel
poirrier