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dans la maison de
Marcel Verrier puis de sa fille Jocelyne, là
où Elie Grebot coupait les cheveux le
dimanche
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peintures et
écrits pariétaux de l'armée
française
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L'auteur ou le
commanditaire de ces témoignages sur
toute une carrière militaire
débutée au début des
guerres révolutionnaires (et
peut-être avant) se terminant au plus
tôt à la fin de l'Empire (1815)
n'est pas connu et n'est pas un des militaires
cités dans la monographie de Guinchard:
général J-F Sibaud, capitaine
Joseph Devaux, les médecins Claude-Joseph
et Claude-François Guillaume.
Le fil conducteur est
le nom de l'unité où il semble
avoir servi pendant au moins vingt ans: 10
ème régiment d'infanterie, 29
ème compagnie dont on peut suivre le
journal de marche avec les autres dessins. A
remarquer: les erreurs de dates du dessinateur
ou confusion de l'ancien militaire, la bataille
de Fleurus a eu lieu le 26/6/1794 et non en
1792; quant à Saint-Sébastien, le
siège date de 1813 et non de
1814.
Qui était-il?
Des recherches ultérieures permettront
peut-être de retrouver son
identité.
Des conclusions trop
hâtives, et un examen plus approfondi des
photos remet en cause nos suppositions. En
réalité, ce n'est pas
Sébastien qui est dessiné sur la
cheminée, mais Sébastopol
1854/1855!. siège où effectivement
plusieurs Moisseyais ont pris part. Ces dessins
sont donc postérieurs à 1856 et
certainement dus à un ancien militaire
ayant servi au 10° Régiment
d'Infanterie de Ligne. Renseignons ces
dessins:
FLEURUS 1792:
Victoire des
troupes révolutionnaires de
l'armée de l'est commandées par
Jourdan assisté de Kléber,
Marceau, Lecourbe
sur les anglo-hollandais
de Cobourg pour lever le siège de
Charleroi; un ballon d'observation est
utilisé pour la première fois. Ce
succès desserre l'étreinte des
coalisés et par ricochet indirect
provoque la chute de Robespierre. En souvenir de
cette victoire l'armée prend le titre de
Sambre-et-Meuse.
LUTZEN 1813:
Cette bataille de
la campagne d'Allemagne a eu lieu le 2 mai 1813
entre les troupes de Napoléon (100.000
hommes) et les russo-prussiens du
général Wittgenstein et du prince
von Blücher (73.000
hommes).
Les Français
sont de jeunes soldats
inexpérimentés remplaçant
les vétérans disparus en Russie en
1812. Sans cavalerie de reconnaissance,
l'armée est surprise sur sa droite et
à l'arrière, mais leur vaillance
permet de résister et à repousser
les alliés vers Leipzig et de prendre
Dresde au prix de pertes conséquentes
12000 Français, 15000
ennemis.)
TOULOUSE
1814:
Après la
défaite de Vitoria le 21 juin 1813 les
Français sous la pression des
alliés anglais et espagnols sous les
ordres de Wellington se replient outre
Pyrénées ne laissant que deux
garnisons: Pampelune et
Saint-Sébastien.
La garnison de
Saint-Sébastien du général
Foy forte de 3185 hommes va soutenir le
siège du 27 juin au 9 septembre 1813 ; la
ville prise le 31 août, ils se retirent
dans la citadelle.
La guerre continue
dans les Pyrénées Atlantiques,
tandis que la garnison de Bayonne résiste
du 23 février au 5 mai 1814.
Les dernières
troupes françaises repliées en
France , Wellington à la tête des
53000 Anglais, Espagnols, Portugais et Allemands
pénètre en France alors que Soult
envoyé par l'Empereur réorganise
son armée, environ 35000 hommes dont 6000
jeunes recrues sous les ordres du
général Travot de Poligny et
choisit Toulouse comme centre de son dispositif
de défense.
Il établit ses
défenses sur la rive gauche de la Garonne
et jusqu'à l'est du canal du Midi. Les
Anglais passent sur la rive droite pour couper
la retraite vers le Languedoc et le 10 avril
Wellington après quelques jours de
préparatifs lance ses troupes sur les
lignes françaises pour faire sauter le
verrou.
La vigoureuse
défense française occasionne de
lourdes pertes aux assaillants. La division
espagnole se débande
même.
Soult ordonne une
autre contre-attaque contre les troupes
anglaises en difficulté à l'est
mais, mal menée, elle échouera. Le
11 avril, Soult qui a appris l'abdication de
l'Empereur :fait retraiter ses troupes. Les
Anglais occupent Toulouse le 12 au matin. Soult
obéissant aux ordres du Sénat
l'armistice est signé le 18
avril.
est
l'épisode majeur de la guerre de
Crimée en Russie qui de 1853 à
1856 opposera les forces alliées
françaises, anglaises et turques à
celles de l'Empire russe menaçant
l'intégrité de l'Empire ottoman.
Le Tsar Nicolas II devant le refus du Sultan de
se plier à ses exigences (protectorat de
tous les orthodoxes en Turquie), envahit les
provinces du nord et coule la flotte turque
à Sinope le 3-11-1853.
Devant cette menace
Napoléon III s'unit à la Reine
Victoria pour déclarer la guerre à
la Russie le 25 mars 1854. Le corps
expéditionnaire débarqué
à Gallipoli est décimé par
le choléra et après la victoire de
l'Alma porte tous ses efforts sur le
siège du port de
Sébastopol.
L'encerclement
incomplet et l'importance des forces russes de
Menchikov ainsi ravitaillées et
renforcées ne permettent pas de conclure
le siège. Les forces de Canrobert puis de
Pélissier et de Lord Raglan
résistent aux offensives russes de forcer
le blocus aux batailles de Balaklava (octobre
1854) et d'Inkerman (novembre 1854).
Malgré un hiver marqué par les
pertes dues au choléra (dont Lord Raglan)
et le manque de ravitaillement et quelques
succès alliés, il faut attendre la
prise de la tour de Malakov (8 septembre 1855)
pour entraîner la chute de
Sébastopol. Enfin le Traité de
Paris le 30 mars 1856 met fin au conflit qui
avait coûté cher aux
belligérants: 50 000 Russes sur
120 000 hommes, 11 000 Britanniques et
12 000 Français sur 100 000. Le
10e R.I. a participé à ce
siège de Sébastopol.
René
Delmas
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Evocation du
cantonnement à Toulouse
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