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une vue
générale de la foire et à
droite, un petit chapiteau miraculeux, où
coule de la bière bien
fraîche
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le grand
vide-grenier annuel du foyer
rural
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(depuis quelques
années, les associations organisent des
marchés aux puces, appelés
vide-greniers, le plus souvent au profit de leur
trésorerie ou celles de leurs
membres)
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Dimanche 26 juin 2005,
les piliers du Foyer Rural de Moissey ouvraient,
dès 6 h, l'esplanade du château aux
commerçants du dimanche, qui avaient
encore apporté sur le lieu autant de
cochonneries que les années
précédentes.
Beaucoup de Moisseyais
et quelques exogènes pas tous exotiques,
aussi astucieux les uns que les autres, se sont
infusés une journée de soleil pour
faire un chiffre d'affaires de quelques euros.
Car on trouve ici de tout, encore bien plus
qu'à la Samaritaine, qui elle, de son
temps, avait un service particulier pour la
gestion de ses poubelles.
Heureusement, en plus
de faire du chiffre, les puciers ont
trouvé là l'occasion de bavarder,
de papoter et, parfois mais pas toujours, de
médire sur la condition de leurs
semblables, tout en prenant un soin
extrême à ne pas trop rapporter de
coups de soleil à la maison, car ce
jour-là, même ceux qui n'y
étaient pas l'ont bien su, il fit
(faisait) une chaleur infernale (de
l'enfer).
Tout le monde, qui ne
voulait pas être obligé de visiter
Moissey dans une voiture frigorifique, est
resté sagement à la maison
à l'ombre de son pommier, les volets
fermés, les yeux mi-clos et la bouche
légèrement entrouverte, ce qui a
fait que les affaires, si elles ont
été excellentes, elles ont
été toutefois un peu moins moins
nombreuses.
C'est pourquoi la
Présidente du Foyer Rural a eu
l'idée
lumineuse
d'envisager, pour le futur, la même chose,
mais en nocturne, "si la sous-préfecture
veut bien", a-t-elle ajouté.
Un bon moment de
convivialité, comme dit mon journal...
(le Progrès de Lyon)
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Christel
Poirrier
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la cheville ouvrière
en trois personnes (une sorte de
Trinité)
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un pacifiste qui se
débarrasse de sa force de
frappe
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vue des puces, de l'autre
côté
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un trio de Lyonnaises
(heureuses) fait le voyage depuis plusieurs
années pour cette occasion: ici, la
grand-mère, la fille et la petite fille (une
autre sorte de Trinité)
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