. le RPI du Mont Guérin, ses débuts sur les planches, septembre 1993 .

La naissance du RPI du Mont Guérin est due aux oeuvres de Nicole Poirrier, institutrice à Moissey. Auparavant, l'idée était dans l'air puisque Moissey et Frasne s'étaient groupés partiellement par des échanges de service anglais/ informatique (1992). L'auteur de ce RPI a rencontré les instituteurs et les maires, M. André Tock, M. Georges Bélard, M. Jean Maîtrerobert, M.Robert Roy et M. Bernard Chauvin, et les délégués de parents d'élèves. L'opération n'a duré que le temps de le dire: dès que les enseignants ont pu proposer une bonne configuration pédagogique, ils l'ont soumise aux maires, puis l'Inspecteur de l'Education Nationale M. Touzet a donné son aval. M. Touzet disait: "tant que les maîtres et les maires sont d'accord, je ne peux que les approuver". Ainsi, ce RPI est né dans l'allégresse générale. On pourrait supposer que ce RPI est né d'un coup de dés, il n'en est rien. Cette construction s'est réalisée sur des liens historiques: affinités hydrauliques entre Moissey et Montmirey-le-Château, gémellité géographique de Moissey et Montmirey-la-Ville, proximité de Frasne et de Moissey dans l'exploitation meulière, la vie agricole et même religieuse. Moissey et Pointre entretiennent des liens agricoles et familiaux, Moissey et Offlanges, pour des raisons de très proche voisinage et unité ouvrière autour de la carrière (depuis 1930). (L'adhésion d'Offlanges n'a pas pu être à l'ordre du jour, puisque ce village s'était engagé dès 1981 avec l'école de Brans; là aussi le travail a été l'ouvrage des deux maîtresses en place, Mmes Maryvonne Comte et Marie-Christine Grandclément). Aussi, et ce n'est pas non plus dû au hasard, collaboration étroite et régulière entre les élus de ces communes, dont l'un, M. Chauvin, est devenu président du Sivom puis conseiller général du canton de Montmirey-le-château.  ch. p.

. le RPI du Mont Guérin, sa vitesse de croisière .

Ce regroupement a été une excellente chose pour tout le monde, en particulier les enfants. Dès les premières semaines du regroupement (septembre 1993), les réunions ont permis d'harmoniser les moyens que chaque commune proposait aux écoles, à commencer par le téléphone dans chaque école, puis une photocopieuse et enfin, une allocation scolaire uniforme de 250 F par écolier. Ensuite sont arrivés les projets d'école harmonisés, les méthodes compatibles, puis les rencontres nombreuses entre les enseignants, les sorties, les acquisitions etc... Le RPI du Mont Guérin est devenu une unité avec une seule âme, genre groupe scolaire éclaté, bien qu'il n'en avait pas le statut. Les maîtres de ce premier galop étaient, Vincent Auclair, Annie Veuriot, Sylvie Badot, Nicole Poirrier et Christel Poirrier, qui fut le premier doyen bénévole de cette structure. C'est aussi grâce à ce RPI que la petite commune de Frasne a pu garder sa petite école alors que le grand fermeur d'écoles l'avait inscrite en bonne place sur sa liste rouge.  ch. p.

. le RPI du Mont Guérin, à l'origine de la maternelle nouvelle .

La bonne entente entre les maires et les maîtres, les liens nouveaux créés chez les écoliers et leurs parents, les résultats scolaires, la joie de vivre et d'aller à l'école, tout cela a bien montré voire démontré, au fil du temps, que cette configuration était la bonne et qu'elle devait perdurer. C'est Christophe Ramaux qui est à l'origine du nouveau bâtiment maternel (mai 2000). La mise sur rails a un petit peu patiné car l'état ne verserait des sous que si la compétence "maternelle" était prise par la communauté de communes. Comme chacun a pu s'en rendre compte, la communauté de communes avait bien le nom de communauté mais guère la foi. Malgré quelques batailles de chiffonniers mémorables au sein de l'assemblée communautaire, le bâtiment a vu le jour et c'est à Roger Robert qu'on doit ce succès. En septembre 2004, après le départ de certains maîtres (retraite, mutation), une nouvelle équipe s'est formée au moment de la création de la nouvelle école maternelle, équipe qui, on n'aurait pas forcément pu le prévoir, s'entendait à merveille...  ch. p.

. le RPI du Mont Guérin, en 2006, le radeau de la méduse ? .

Extrait du Compte-rendu du Conseil d'Ecole du RPI du Mont Guérin du 9 juin 2005, affiché à l'école de Moissey le 1er juillet 2005, au panneau ouest. début de citation [...] Au niveau des effectifs, il n'y a pas de changement dans la constitution des classes. - L'équipe enseignante interpelle les élus au sujet des modifications qui interviendraient à la rentrée 2006 dans la composition du RPI du Mont Guérin. En effet, il paraît important de tenir au courant les parents sur toute modification puisqu'ils sont les premiers concernés. - M. Ecarnot n'est pas d'accord. Pour lui, rien ne doit être divulgué sur le devenir du RPI tant que l'Inspectrice de l'Education Nationale n'a pas donné un avis favorable à la proposition des élus. - Les enseignantes soulignent que bien des parents souhaitent un éclaircissement sur les rumeurs qui courent à ce sujet. - M. Ecarnot réagit en disant qu'il faut lui adresser les parents, qu'il leur répondra. - L'équipe enseignante suggère que ce n'est pas une discussion puisque la décision des élus est prise. - M. Thabard rétorque qu'ils ont été élus et donc, à ce titre, prennent les décisions. - MM. Comunetti et Delhay expliquent la situation. L'objectif principal est de conserver une école dans chaque village. Le RPI Nord (Champagney-Dammartin-Mutigney) qui est le RPI le moins stable au niveau des effectifs, ne subirait pas de changement. Le RPI Sud serait composé des écoles de Chevigny, Moissey et Peintre. Les enfants de Chevigny continueraient à aller à la maternelle de Menotey. Le RPI Centre serait quant à lui composé de Brans, Montmirey-le-château, Offlanges et Thervay. L'école maternelle de Montmirey-la-ville serait commune aux deux RPI. Les enfants habitant Montmirey-la-ville et Montmirey-le-château se rendront dès la primaire dans le RPI Centre (Montmirey-le-château, Brans, Offlanges, Thervay). Ceux de Moissey, Frasne, Peintre, Pointre et Chevigny se rendront dès la primaire dans les classes du RPI Sud (Chevigny, Moissey, Peintre). - Les élus soulignent que leur souci principal est de veiller à recevoir les élèves dans les meilleures conditions et de résoudre les problèmes d'effectifs. Lundi 13 juin 2005, ils se réunissent pour valider leur projet et le faire parvenir à Madame l'Inspectrice de l'Education Nationale. - Il y aurait une cantine sur chaque RPI. - Les enseignantes font remarquer que ces changements pourraient entraîner des déséquilibres au niveau des effectifs à plus ou moins court terme et engendrer la fermeture d'une ou plusieurs classes. - Les élus répondent qu'ils ont très bien étudié la situation et admettent qu'ils souhaient empêcher la fermeture de l'école de Peintre, mais aussi que les futures modifications des RPI ne sont pas figées dans l'avenir. - L'équipe enseignante fait remarquer qu'un projet d'école est établi pour trois ans et qu'on aurait peut-être pu attendre la fin de ce projet d'école. [...] fin de la citation  institutrices du RPI

. après les propos de certains élus, des parents s'inquiètent .

lettre ouverte d'un groupe de parents, datée du 30 juin 2005

Carte scolaire: des parents inquiets s'adressent aux parents de Moissey Copie aux Parents du RPI   La fin de l'année arrive, avec cette fois son lot d'étonnements quand ce n'est pas d'inquiétudes.   Un certain nombre d'informations nous sont parvenues sous forme, certaines précises, d'autres évasives et d'autres encore sous forme de rumeurs. Nous avons appris récemment qu'il s'était agi de modifier, à l'insu des institutrices et des parents d'élèves, la carte scolaire actuelle. Le RPI de Brans-Offlanges-Thervay qui fonctionne très bien (depuis 81 et 96) se trouverait agrandi de Montmirey-le-Château et M-la-Ville et le RPI du Mont Guérin (1993), qui lui aussi fonctionne très bien, se verrait détruit et Moissey serait "marié" avec Peintre et Chevigny. A la création des RPI, il y a une douzaine d'années, non seulement les partenaires étaient consultés, mais c'étaient eux qui faisaient les propositions, conjointement avec les maires. Apparemment ces façons de faire ont dû paraître obsolètes à nos élus puisque aucune de ces consultations n'a eu lieu, même par politesse. 1. Nous nous demandons pourquoi les élus ont décidé de travailler à huis clos: c'est la première fois qu'on voit cela. 2. Nous nous demandons pourquoi le Conseil d'Ecole du RPI du Mont Guérin n'a pas été consulté puisque le Conseil d'Ecole a voix délibérative sur rien mais voix consultative sur tout. 3. Nous nous demandons pourquoi au dernier Conseil d'Ecole, un maire a dit "si vous voulez des renseignements, vous n'avez qu'à venir me voir", et pourquoi un autre a dit "de toutes façons, les élus, c'est nous". Ces deux réponses nous semblent d'une autre époque et ne devraient pas sortir de la bouche de personnes qui ont été élues pour représenter leurs concitoyens. 4. Un autre maire aurait dit "la carte scolaire ne regarde pas les instituteurs", seulement, il est lui-même instituteur, et afin de ne pas être juge et partie, il aurait oublié d'envoyer son adjoint (à sa place) à ces réunions à huis clos.   Donc il semble clair que si des maires ont évincé les maîtres et les parents d'élèves, c'est que quelqu'un redoute quelque chose. Qui ? C'est là que notre étonnement fait place à de l'inquiétude:   Les réponses que nous avons ne sont que des rumeurs et nous demandons de vrais éclaircissements, une vraie transparence. La petite école de Peintre devrait fermer faute d'un nombre suffisant d'élèves, faute d'un nombre suffisant de logements locatifs, faute donc d'une politique de peuplement du village. L'instituteur de Peintre aurait demandé au maire de Peintre de se regrouper avec Moissey, village avec lequel il n'a aucun lien, de façon à ce que l'école de Peintre reste ouverte. Seulement, la commune de Peintre n'apporte pas suffisamment de recrues pour éviter une fermeture... La prochaine fermeture serait donc celle d'une classe de l'école de Moissey, en fonction d'un proverbe ancien "une école par village"... L'argumentaire du maire de Peintre (qui parle au nom de l'instituteur de Peintre) contiendrait, outre des raisons de solidarité, le constat qu'il fait de lui-même qu'il serait un maître bien meilleur que les autres et que si son plan capotait, il deviendrait un "romanichel de l'Education" Tout cela, c'est ce qu'on entend dire et nous aimerions bien être fixés. Est-ce que l'école de Moissey, qui a deux classes depuis plus de 100 ans, doit se laisser dépouiller au profit d'une commune qui n'a pas su (ou pas pu) prévoir l'avenir?   Nous appelons tous les parents à donner leur point de vue et nous demandons aux élus d'infirmer ou confirmer le contenu de cette page. Quelques parents inquiets. le 30 juin 2005, collectif des parents inquiets

. les parents proposent, 27 juillet 2005 .

l'inspectrice de Dole, après avoir réuni les parents le 26 juillet 2005, leur a proposé qu'ils fassent leurs propositions.

Collectif de parents d'élèves le 27 juillet 2005 dont les membres sont signataires de ce document. à: Mesdames et Messieurs les Maires des RPI concernés   Motion concernant la modification des RPI du canton de Montmirey-le-Château   Une première réflexion, menée par vos soins sur la demande de Mme Gaberel, Inspectrice de l'Education Nationale, a abouti à la proposition suivante:   A la rentrée 2006, on aurait sur le canton, pour le primaire,   - un RPI Nord: Dammartin, Mutigney, Champagney - un RPI Centre : Montmirey-la-Ville, Montmirey-le-Château, Brans, Offlanges, Thervay - un RPI Sud: Moissey, Frasne, Pointre, Peintre, Chevigny,   ce qui implique un démantèlement du RPI du Mont Guérin, qui se retrouverait coupé en deux. La maternelle intercommunale située à Montmirey-la-Ville accueillerait les enfants des deux derniers RPI cités, sauf ceux de Chevigny, qui continueront à être scolarisés à la maternelle de Menotey.   - un quatrième RPI est également concerné: Archelange, Gredisans, Menotey, Rainans.   Les parents d'élèves et les enseignants n'ont pas encore été associés à cette réflexion. Mme Gaberel, interrogée à ce sujet par des parents d'élèves le 26 juillet dernier, a émis son intention de provoquer dès la rentrée une réunion avec tous les partenaires de l'école. Elle réunira par ailleurs les enseignants chargés des RPI concernés, afin de recueillir un maximum d'éléments qui permettront de trouver la meilleure solution possible. Elle a à cette occasion encouragé les parents à mettre par écrit leurs remarques et leurs propositions, et à les communiquer aux responsables concernés avant cette réunion de synthèse. C'est ce que nous faisons aujourd'hui.   Nous avons réfléchi aux avantages et aux inconvénients de la première proposition: Avantages: - On tend vers une cohérence territoriale cantonale: les 3 RPI inclueront toutes les communes du canton; ce n'est pas le cas pour la communauté de communes car deux communes (Frasne et Champagney) sont hors intercommunalité Nord-Ouest Jura, qui n'a d'ailleurs pas la compétence primaire. - Le RPI Peintre-Chevigny rejoint un ensemble plus important, ce qui lui est demandé par l'Education Nationale. - Cette nouvelle donne permet de régler le problème des effectifs "montants" que l'école de Moissey ne pourrait pas absorber.   Inconvénients: - Cette nouvelle configuration va mettre de nombreuses familles dans une situation ingérable, avec de gros problèmes d'organisation: il n'y a pas d'accueil périscolaire à Chevigny (il se trouve à Menotey), donc, pour citer quelques exemples, certains parents de Moissey verront leurs enfants partir pour les uns à Montmirey-la-Ville en maternelle, pour les autres à Chevigny, avec des accueils périscolaires très éloignés, avec des amplitudes d'horaires de bus dépassant la demi-heure, 4 fois par jour, et avec une pause méridienne qui sera réduite à une peau de chagrin et à une course contre la montre. Il en va de même, par symétrie, pour les parents de Chevigny qui auront des enfants dans les différentes écoles du RPI, et qui, après avoir déposé un enfant au périscolaire de Montmirey-la-Ville et un à Menotey, partiront travailler sur Dole, et même chose le soir. Les problèmes occasionnés sont multiples, ils ne peuvent tous être cités. En ce qui concerne la cantine, les enfants de l'école de Moissey devront se rendre à Chevigny (et vers quelle destination pour le périscolaire?), alors qu'ils bénéficiaient depuis un an de la structure toute proche de Montmirey-la-Ville. - Au niveau géographique, Chevigny est très éloigné de Moissey et de Pointre, avec des petites routes peu sûres en hiver. Les trajets en bus seront très longs pour les enfants. Ce problème est important. - D'après le Conseil Général, les transports scolaires sont d'une grande complexité à organiser, et les modifications ne sont pas les bienvenues. Or dans ce cas, on se dirige vers une situation encore plus complexe (réorganisation totale des trajets avec plus de bus). - Sur le plan pédagogique, des projets d'école sont en cours, pour 3 ans; on peut citer les enseignantes du RPI du Mont Guérin qui travaillent en équipe, et qui le font fort bien; tout cet investissement sera réduit à néant (ou presque); - Les enfants vont être répartis dans d'autres écoles, perdre leurs camarades, certains groupes d'enfants existant depuis plusieurs années vont être cassés, les liens entre les familles vont être détruits.   Il nous est donc difficile d'accepter que les enfants et les familles soient sacrifiés sur l'autel de la "cohérence territoriale", qui n'est par ailleurs pas respectée en ce qui concerne l'école maternelle, puisque les enfants de Chevigny continueront à fréquenter la maternelle de Menotey. Elle n'est pas non plus respectée en ce qui concerne les structures d'accueil puisque les enfants du RPI Archelange, Gredisans, Menotey, Rainans continueront à manger à la cantine de Chevigny... mais cela, personne ne le remet en cause.   Nous avons réfléchi à une solution plus simple, et qui existe bel et bien:   Il suffirait d'intégrer l'école de Peintre au RPI du Mont Guérin, et l'on aurait donc: - un RPI Nord: Dammartin, Mutigney, Champagney - le RPI du Mont Guérin: Montmirey-la-Ville, Montmirey-le-Château, Moissey, Pointre, Frasne, Peintre - un RPI comprenant Chevigny, Archelange, Gredisans, Menotey et Rainans - un RPI comprenant Brans, Offlanges, Thervay.   Les avantages sont multiples: - Les RPI primaires seraient donc identiques à ceux de la maternelle (ce sera le cas pour Chevigny et pour Peintre qui scolarise déjà ses enfants de maternelle à Montmirey-la-Ville), ce qui amènerait une vraie cohérence pédagogique. - La situation serait quasiment inchangée, ce qui éliminerait les préjudices humains, pédagogiques, et surtout d'organisation. - L'école de Peintre, dont la commune scolarise très peu d'enfants, serait maintenue et pourrait accueillir les enfants d'autres communes dont l'effectif est croissant. - La commune de Chevigny amènerait des effectifs conséquents aux écoles de son RPI qui en sont demandeuses. La proximité géographique avec les autres villages du RPI proposé est par ailleurs à noter. - Les transports scolaires n'auraient pas à être modifiés, et seraient d'une durée raisonnable pour les enfants.   Il est bien évident que notre réflexion ne va pas dans le sens d'une exclusion de la commune de Chevigny, et nous serions désolés d'heurter quiconque, elle va dans le sens d'une recherche d'une solution qui rende la vie de chacun plus vivable.   Quoi qu'il en soit, cette proposition, si elle est retenue pour 2006, sera bien évidemment provisoire, de par les mouvements de population et de par l'évolution de la politique menée en matière d'éducation. Nous vous remercions cependant de la prendre en considération, car elle faciliterait la vie de chacun.   Veuillez recevoir, Mesdames et Messieurs les Maires, l'expression de nos salutations respectueuses.  Les Parents d'Elèves   Copies à: -M. l'Inspecteur de l'Education Nationale du Jura -M. le Préfet du Jura -M. le Président du Conseil Général du Jura -Mme l'Inspectrice de l'Education Nationale, circonscription de Dole I -M. le Sous-Préfet de Dole -M. le Président de la Communauté de Communes Nord-Ouest Jura -M. le Conseiller Général du Canton de Montmirey-le-Château -Mmes et Mrs les Enseignants chargés des RPI concernés.   collectif de 61 familles, c'est-à-dire la totalité des parents présents sur le RPI à cette saison

. la réunion plénière d'information du 19 octobre .

[l'inspectrice de Dole réunit, le 19 octobre 2005, de 15 à 17 h 10, tous les maires (17, du canton et au-delà, tous les maîtres et tous les représentants de Comités de Parents) à la mat de Montmirey-la-ville. Parmi tout ce monde, il y a forcément des gens capables]

Compte-rendu de la réunion du 19 octobre 2005 à 15 h, au Bâtiment Intercommunal de Montmirey-la-Ville, à l'initiative de Mme Gaberel, Inspectrice de l'Education Nationale et en présence des partenaires de l'Ecole concernés: MM. les Maires, les représentants des Enseignants et des Parents d'Eleves, de la CCNOJ, M. le Conseiller Général du Canton de Montmirey-le-Château. Ordre du Jour: Modification des RPI à la rentrée 2006. Mme Gaberel explique que, dans le cadre du schéma territorial, l'Education Nationale souhaite faire évoluer les petites structures à 2 classes, afin de dynamiser les équipes, d'offrir aux petits des structures plus adaptées, de faire évoluer les enfants dans un univers plus varié, plus stimulant. Le RPI de Chevigny-Peintre ne pourra donc plus exister, et une réorganisation globale s'impose, en tenant compte de l'évolution des effectifs.   Trois possibilités se présentent pour la rentrée prochaine: (Aucune modification n'est envisagée pour Dammartin-Champagney-Mutigney).   1 - Maintien de Brans-Offlanges-Thervay (64 élèves, 3 classes), Peintre intègre le RPI du Mt Guérin (156 E, 7 classes), Chevigny intègre le RPI Menotey-Archelange-Gredisans-Rainans (111 E, 5 classes). C'est la solution préconisée par les Parents du RPI du Mt Guérin, de Brans-Offlanges-Thervay. Elle permet d'avoir un RPI central concentré, des classes équilibrées, peu de transport, elle amène peu de bouleversements.   2 - Peintre et Chevigny intègrent Archelange-Gredisans-Menotey-Rainans (119 E pour 6 classes, ce qui est peu et entraînera probablement une fermeture de classe). L'apport de Peintre n'est pas suffisant. Le RPI du Mont Guérin + Brans-Offlanges-Thervay aura 148 élèves de primaire pour 6 classes, ce qui donne des classes surchargées.   3 - C'était la réflexion initiale des Maires - Un RPI Brans-Offlanges-Thervay-Montmirey-Ville-Montmirey-le-Château + Petits et Moyens de Moissey-Frasne-Pointre (155 E pour 7 classes) - Un RPI Moissey-Pointre-Frasne-Chevigny (Grands + Primaires)-Peintre moins les Mat. de Moissey-Pointre-Frasne. (90 E pour 4 classes). Il faudra alors un bus supplémentaire. - Un RPI Archelange-Gredisans-Menotey-Rainans + Petits et Moyens de Chevigny (86 E pour 4 classes, dont 51 Mat à Menotey, ce qui impliquera des classes à 3 niveaux sur Archelange-Gredisans).   Certains parents de Chevigny-Peintre souhaitent conserver le statu quo, ce qui n'est pas possible. Le Conseil Municipal de Chevigny a donc, sur injonction de l'Education Nationale, délibéré et opté pour un rapprochement avec Archelange-Gredisans-Menotey-Rainans. Tous les éléments étant donnés, Mme Gaberel précise que la modification des RPI est de la compétence des communes et que chaque Conseil Municipal concerné devra délibérer à ce sujet avant fin novembre, avant que ne démarrent les travaux de la carte scolaire.   La séance est levée à 17 h 10.   Isabelle Perrin et Nathalie Generet, ayant représenté le Comité de Parents du RPI du Mont Guérin, désignées par ce même Comité lors de sa réunion du 18/10/05 à Moissey.

Isabelle Perrin et Nathalie Generet, parents élus par le Comité des Parents du RPI du Mont Guérin

. épilogue .

A la fin de l'instruction du projet et au moment de sa présentation le 19 octobre 2005, l'inspectrice de l'Education Nationale rappelle que c'est maintenant aux communes de se déterminer et même à se déterminer.

en attente, les délibérations de Chevigny, Peintre, Moissey et Montmirey-le-Château

la corne de l'enclume, en forme de cône, sert à donner la "courbure" au fer, on dit ici la "tournure".

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