pas loin du village de moissey

la réhabilitation du lavoir de Peintre

article du Progrès, saisi par Anthony G., CM2.

Ce lavoir sablé,

lavoir réhabilité à peintre

article du progrès, saisi par Anthony G., CM2.

 

Peintre: le pavillon de fontaine et la fontaine-lavoir magnifiquement restaurés.

La fontaine et le lavoir de Peintre construits en 1836 sous le maire Pierre Etiévant et l' architecte Bietrix, sont actuellement en cours de restauration.

En effet, le pavillon de fontaine et la fontaine-lavoir ont une architecture remarquable. La fontaine fut inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques sous le regretté maire René Dutaud, le 20 mai 1986. Ce bâtiment est classé.

 

Rendre son origine par l' esthétique.

Depuis plusieurs années, le conseil municipal formulait le voeu d'entreprendre la restauration de cette magnifique fontaine et d'aménager ses abords. Aujourd'hui, on passe aux actes. Dominique Pernin, le jeune maire et son conseil municipal, ont entrepris de faire une première tranche de travaux qui consiste à démolir les briques autour du lavoir posées vers 1914 pour protéger du froid les lavandières du village, de passer les pierres, les colonnes, les murs, le bassin, les pavés au jet haute pression et aussi la mise du toit hors d' eau.

Ces travaux son effectués par les entreprises Patrick Mata pour la zinguerie, Demelo pour ce qui concerne la maçonnerie.

Cette première tranche de travaux s'élève à 23 000 francs dont 50% de subvention par la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) et le Conseil Général. Etant donné le modeste budget de cette petite commune du canton de Montmirey-le-Château, celle-ci pratique par petits programmes de travaux pour l' embellissement du village et de ses monuments historiques.

Comme dans tous les villages, la fontaine était le rendez-vous journalier des troupeaux à l' abreuvoir. L'on se rencontrait entre cultivateurs. Les lavandières y passaient une grande partie de leur temps. Que d'histoires drôles, de causeries, sur ce qui se disait ou se passait au village et souvent avec une déformation de la réalité. Les dernières lavandières connues furent vers la fin des années 1960. Le confort est venu briser une tradition ancestrale.

Certainement sans regret. Seules les briques installées autour du lavoir les protégeaient du froid.

20 janvier, Saint-Sébastien, la fête du village.

La fête du village était toujours des plus animées. On y installait à cette occasion un parquet sur le lavoir, qui servait de salle de danse, on y dansait toute la nuit.

Son eau, pense-t-on au village, vient de la Fayette, côté Chevigny par une source à faible débit: un litre par seconde, souvent en fin d' été elle tarit.

Cette eau arrive dans un réservoir qui se déverse dans un bassin de puisage, de celui-ci elle part dans l' abreuvoir et revient en sens inverse en traversant le bassin de nettoyage.

Ainsi, elle arrive limpide au lavoir.

débriqué,

dévoile enfin une merveille.

l'homme des maquettes de Jouhe, bien connu, a commis ce lavoir de Peintre, exposé à "lavoirs et lessives" en mai 2010 à Montmirey-la-ville

la fontaine monumentale

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