village de
moissey, l'histoire de
l'art
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"l'oratoire
du Dieu de Pitié, à
Moissey"
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appelé
aussi "le Christ aux liens"
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par Sylvie de
Vesvrotte, ingénieur d'études au
CNRS-Lyon
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au centre du village, sur le CD 475,
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note
sur l'oratoire du Dieu de
Pitié, à Moissey
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Son édification remonte
à 1619 et une inscription gravée sur le
socle de la statue nous dévoile ses
commanditaires: Sébastien Guillaumier, sa
mère et sa femme.
La statue suit l'iconographie
traditionnelle qui montre le Christ attaché par
les poignets et assis frontalement, ainsi qu'à
Menotey.
Elle porte des traces de
polychromie, ce qui est intéressant pour un
modeste oratoire rural. Sur la façade de cet
oratoire, une tête d'ange est sculptée en
fort relief, à la clef de l'arc, en plein cintre.
A l'intérieur de la niche, de chaque
côté, sont placés deux bas-reliefs
malheureusement très érodés, il
semble qu'ils représentent un ange tenant, pour
l'un, la Croix, pour l'autre, une Colonne, attributs de
la Passion du Christ.
Le petit édifice a,
semble-t-il, conservé l'aspect qu'il avait au
XVIIe siècle. Les deux bas-reliefs enrichissent,
d'un point de vue iconographique, ce Dieu de
Pitié.
[L'ensemble, édifice
et statue, a été inscrit (classé)
à l'inventaire des Monuments Historiques le 17
avril 1989.]
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sylvie de
vesvrotte-2005
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les mains liées (on l'appelle aussi le Christ aux
liens)
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village de
moissey, l'histoire de
l'art
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"la tour"
du Prieuré, à Moissey
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par Sylvie de
Vesvrotte, ingénieur d'études au
CNRS-Lyon
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note
sur
la tour rectangulaire du
Prieuré, à Moissey
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La tour du Prieuré
appartenait autrefois à un vaste ensemble, loti
dans la partie basse de Moissey, regroupant une ferme, un
jardin potager, sans doute un jardin d'agrément
ainsi qu'un corps de logis.
La tour est de forme
rectangulaire. De petites ouvertures rondes permettent de
penser qu'il s'agit d'un ancien pigeonnier. Le nom de
Prieuré transmis à cet ensemble bâti
est peut-être lié à la
présence possible d'un groupe de quelques membres
d'une communauté religieuse. En effet, le niveau
inférieur de cette tour est occupé par une
petite chapelle, qui était voûtée en
plein cintre. De nos jours, il reste dans ce lieu un bel
autel en olivier et marbre gris du XVIIIe
siècle.
Au sommet du toit pentu,
culmine un ouvrage de ferronnerie assez curieux, à
motifs de fleurs naturalistes, qui rappellent l'Oeuvre de
Nicolas Chappuis, dans la région au XVIIIe
siècle.
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sylvie de
vesvrotte-2005
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