l'appel du 25
février 2018
Tous ceux qui ont
de bonnes lectures ont pu lire dans le
Progrès-Dimanche du 25 février 2018 l'appel
du 25 février.
Tous ceux qui jadis
ont mangé de bonnes côtelettes de porc, il y
a 20 ou 30 ans, ont pu se sentir concernés par
l'appel du 25 février.
Le courageux
Vincent Perrin qui est prêt à élever
des truies en plein air vient de faire la formation
adéquat et même idoine, à but
cochonnesque, et il se propose, entre les lignes, de nous
faire enfin manger du cochon qui en est du vrai (du vrai
cochon, du cochon qui n'est pas que du cochon à
l'eau comme on les construit aujourd'hui).
Seulement, le
courageux Vincent Perrin a besoin de 20 ha de terre pour
élever deux fois huit truies, en plein air*. Des
truies bio, il va sans dire. Avec découpage
à la ferme et vente directe.
Bien sûr, on
n'imagine guère un paysan d'aujourd'hui
susceptible de se défaire des hectares qu'il
exploite, à moins qu'il arrive en fin de
paysannerat. Rappelons 1 ha = un carré de 100 x
100 m, ou un rectangle de 50 x 200 m, ou n'importe quelle
pièce de terre qui mesurerait, environ, 10 000
mètres-carrés.
Aussi l'idée
de votre site toujours préféré, qui
aurait à coeur de contribuer au succès de
ce jeune entreprenant, suggère à ses
lecteurs d'héberger chacun une grosse truie dans
son jardin en attendant que le mauvais temps foncier se
lève sur le canton.
Si pas assez de
place, on pourrait mettre un mouton, si trop de place on
pourrait mettre DEUX grosses truies.
Rappelons pour les
indécis que le cochon et nous [vous et moi.
Si, si...] jouissons en commun de 98 % du patrimoine
génétique des mammifères, c'est dire
la parenté qui nous unit avec ces bêtes dans
lesquelles tout est bon.
D'ailleurs,
certains de nos lecteurs ont certainement dû se
rendre compte qu'entre eux et le cochon, les
critères de parenté étaient aussi
nombreux.
ch
* en
réalité, il s'agit de huit truies qui
portent deux fois par an, chaque portée
espérée compterait 10 porcelets.