"Il ne s'agissait
aucunement de fouilles archéologiques, observe Luc
Jacottey, archéologue chargé du suivi des
travaux durant trois semaines, mais seulement de
dégager ce qui restait des murs de leurs
broussailles, souches et éboulis".
Il convient cependant de
préciser que ce "nettoyage" a été
complété par un dessin minutieux de chaque
morceau de mur, vue de côté et vue de
dessus, que chaque partie, après déblayage
d'une petite tranchée, a été
consolidée avec du ciment pour éviter "que
dans quelques années, tout ne se retrouve pas par
terre".
Résultat surgi du tas
d'éboulis : la base d'un bâtiment en
forme de L, composé de 4 pièces, la plus
grande de 10 m sur 3,70, pourvue d'une cheminée et
d'un évier en pierre, une de 10 m sur 3,30 et deux
de 3 m sur 3.
Avec des murs relativement
épais, de 50 cm jusqu'à un mètre
pour ceux perpendiculaires à la pente, et donc
subissant la plus forte poussée.
Quelques objets ont
été découverts dans les
éboulis : en majorité, fragments de
poterie, de vaisselle culinaire, un peu de verrerie
(fragments de bouteilles, de verres) le tout remontant
à la fin du XVIe siècle, époque de
Gilles Garnier, le Loup Garou, confirmé par un
billon (pièce de monnaie) du règne de
Charles III de Lorraine (XVIe siècle).
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