village de moissey

aquarelle et poterie à l'école, 2002, et au FPA

au sein du projet "archéologie"

projet financé par l'Inspection Académique du Jura, sous la forme de Classes à PAC

financement pour les deux classes: 2 fois 4000 F

textes et images de Christel Poirrier.

année scolaire 2001-2002

avec Elisabeth, notre maîtresse d'arts plastiques

01.

samedi 19 janvier 2002. Première approche

thème de la bataille...

Elisabeth a demandé aux participants d'exécuter une image libre sur le thème de la bataille. La plupart des écoliers ont choisi le thème de la guerre, mais il était possible de privilégier d'autres événements comme par exemple, des joueurs d'échecs ou des judokas.

...et boîtes en terre.

Il s'agissait de faire une boîte en terre, genre boîte à petites choses. Un bloc de terre était coupé en deux, au fil à couper le beurre, suivant le plan horizontal. Cette coupe ne devait pas être parfaitement plane, de façon à ce que le couvercle puisse retrouver exactement son emplacement sur la boîte. Il a fallu donc couper avec au moins une ondulation. Ensuite, il a fallu creuser la partie inférieure, la boîte, puis le couvercle. Enfin, une simple décoration devait donner son caractère à l'ouvrage.

02.

samedi 26 janvier 2002.

grosses fleurs...

Nous nous sommes rendus dans la belle et grande salle d'activités du Foyer-Logement pour Personnes âgées de Moissey, et par tablées de quatre, nous avons commencé notre apprentissage de peintres à l'eau. Il s'agissait, sur une feuille "quart de raisin" (24 cm sur 32), de faire de grosses fleurs ou des coeurs de fleurs, sans passer par une esquisse au crayon. Nous avons travaillé directement au pinceau.

...et bas-reliefs.

Sur une plaque de terre glaise de 2 à 3 centimètres d'épaisseur, nous avons sculpté un motif. Ces objets s'appellent des bas-reliefs car le relief n'est pas entier, il est juste ce qu'il faut pour qu'on reconnaisse le motif. Cette façon se retrouve sur les médailles et pièces de monnaie.

03.

samedi 23 février 2002.

une demi-rue...

Notre maîtresse d'aquarelle nous a proposé cette fois de dessiner au crayon tout le même côté d'une rue, maisons, magasins... puis de passer la couleur verticalement pour donner un effet de mur.

...une statuette.

Le sujet du jour était de modeler un personnage, couché, ou assis, ou encore debout. Tout le monde a choisi un personnage debout, ce qui plus amusant, mais aussi plus difficile.

04.

samedi 9 mars 2002.

une planche de dégradés...

Cette fois, nous avons opéré à l'école car notre maîtresse d'art était indisponible. Nous avons fait une planche de six dégradés à partir de la même couleur, en partant de la plus foncée.

...et une scène de la vie.

Nous avons fait en terre une scène de la vie, par exemple un dialogue, un combat, enfin une situation mettant en scène deux personnages.

05.

samedi 23 mars 2002.

des réserves au graphigum...

Le graphigum est une pâte blanche, liquide, caoutchouteuse qui sert à réserver de la surface qu'on voudra garder blanche. Elisabeth nous a invités à observer les buissons d'aubépine, tout en fleurs, et à peindre autour de ces réserves qui seront les fleurs blanches. Quand le produit sera bien sec, il suffira de le gommer pour retrouver le fond blanc qu'on épargné, soit pour le teinter, soit pour le garder tel quel. Pour éviter que le graphigum ne pétrifie ses poils, on trempe avant le pinceau dans du produit à faire la vaisselle genre "mir".

...et le travail au colombin.

Le colombin est un boudin gros comme le petit doigt, et long à la demande, qu'on utilise pour faire des parois. En faisant des anneaux qu'on empile, on peut faire un récipient, qu'on peut lisser à l'intérieur et laisser en relief à l'extérieur. Notre maîtresse de poterie nous a proposé de faire un bougeoir. Il suffit d'empiler quatre ou cinq anneaux sur une assise plus large faite aussi en colombin et de souder une anse.

06.

samedi 20 avril 2002.

des réserves au graphigum...

Le graphigum une fois bien sec peut être retirié en frottant avec le doigt ou avec la gomme à effacer. Tous les endroits qu'on souhaitait garder "vierges" (les réserves) sont mainteant disponibles pour d'autres exécutions.

...et l'ajout de pigments.

Après sa cuisson "terre", notre bougeoir est maintenant prêt à recevoir l'émail, une peinture destinée à rester toujours sur l'objet car elle sera cuite. Notre objet aura donc été cuit deux fois, une fois pour déshydrater la terre et ainsi la solidifier, une seconde, qui s'appelle l'émaillage, pour que les pigments collent durablement à la poterie.

07.

samedi 1er juin 2002.

des danseurs...

L'objet de cette séance était de montrer des danseurs: il fallait ne pas lésiner sur la couleur, sur les contrastes, et essayer de donner une idée de mouvement.

...et des briques pour la postérité.

Nous avons été invités à fabriquer chacun une brique qui prendait place dans un monument "éternel" dans un bac à fleurs du foyer logement, en quelque sorte, un hommage durable à notre présence et notre travail de cette année. Ces briques, de dimensions libres, avaient comme longueur environ 15 cm, comme largeur 5 à 7 cm et comme épaisseur 3 à 4 cm. Pour qu'elles résistent à la cuisson, il fallait éviter qu'elles soient en terre pleine, nous les avons donc partiellement, enfin du mieux que nous pu, évider, avec un outil de sculpteur, qu'on appelle un évidoir. C'est une boucle de fil métallique portée sur un manche.

08.

samedi 15 juin 2002.

des végétaux transparents dans la lumière...

Notre maîtresse d'aquarelle et de poterie nous a apporté ce jour des végétaux qu'elle avait cueillis n'importe où, herbes folles, papillons d'érable, fleurs de trèfles, épi de blé. Nous avons travaillé sur les teintes et les ombres portées. C'était du plus bel effet. Il paraît que c'est le meilleur travail que nous avons fait au cours de ces huit séances.

...et du pigment sur nos briques.

Nos briques sont revenues cuites et nous avons appliqué des pigments liquides, au pinceau, afin qu'elles bien la touche d'achèvement qui leur était espérée.

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