autour du village de
moissey
|
|
en visite
chez les abeilles, à montmirey la
ville
|
|
|
par Élodie
P. et Amélie M., du
CM2.
|
toutes les photos sont
d'Élodie P..
|
|
|
|
L'apiculteur
et ses deux élèves (reconnaissables
à leur taille
moindre).
|
Article d'
Élodie P.
|
La
vie des abeilles.
Le mercredi 14 mai
1997 à 9 h, nous sommes allées
voir les abeilles de Mr Kempf, dans le
pré de Mr Maitrot vers le
cimetière. Il y a là une vingtaine
de ruches alignées.
Ce jour-là,
nous nous sommes habillées suffisamment
pour ne pas nous faire piquer: deux pull-overs,
deux pantalons, deux paires de gants, une paire
de bottes et par-dessus tout, une combinaison
munie d'une toile moustiquaire pour
protéger les yeux.
Quand nous sommes
parties, nous nous sommes munies d'un enfumoir
dans lequel nous avons mis de la braise et des
matières végétales qui
produisent beaucoup de fumée; cet
instrument sert à chasser les abeilles
dans leur ruche.
|
Un
cadre chargé de miel et un
morceau
d'Amélie.
|
Arrivées sur
place, nous avons ouvert une ruche dans laquelle
les rayons étaient pleins, nous avons
enfumé les abeilles pour les chasser des
rayons, nous les avons pris et mis dans une
boîte propre. Nous avons retiré dix
rayons que nous avons apportés chez
Monsieur Kempf. Puis nous les avons mis dans la
cave, nous les avons désoperculés
avec un couteau spécial, nous les avons
placés dans un extracteur à six
rayons, muni d'une manivelle qui permet de le
faire tourner à une grande vitesse (parce
que le miel ne sort que par la force
centrifuge), et nous avons recueilli le miel de
l'extracteur en ouvrant le robinet. Nous en
avons sorti environ 15 kg.
Le miel en sortant
contient beaucoup d'impuretés
noyées. Nous avons passé le miel
par un tamis spécial, le miel
était d'une couleur or.
Cette journée
était très bien et Monsieur Kempf
a été très gentil de nous
avoir emmenées avec lui aux
abeilles.
|
Lettre
documentaire d' Henri Kempf,
apiculteur.
|
Ruche
modèle Früh.
Légèrement
différente du modèle
courant,
Dadant 50 X 44
cm.
Früh 46 X 41
cm
à part les
dimensions, il n'y a aucune différence
dans le fonctionnement des ruches. Le
modèle Früh est plutôt suisse
et allemand. Le modèle Dadant est
plutôt français.
Je vous ai mis trois
cadres.
1) Un vierge dans
lequel nous avons enlevé l'ancienne cire
(trop vieille) et remplacé par un fond
nommé "cire gaufrée", sur laquelle
les abeilles ont commencé et continuent
à construire.
2) Un cadre
plein.
La partie
supérieure est fermée=
operculée.
La partie
inférieure ne l'est pas encore, les
abeilles apportent le miel qui souvent contient
encore trop d'eau (au-dessus de 20%). Elles le
déposent dans les alvéoles et une
certaine catégorie d'ouvrières
battent leurs ailes sur les alvéoles pour
faire évaporer l'eau en trop
jusqu'à ce que le miel ne contienne plus
que 18 à 20% d'eau. Quand une
alvéole est remplie avec du miel à
plein, les abeilles la ferment avec un couvercle
de cire: l'opercule.
Pour que le miel ne
coule pas des alvéoles pendant qu'il est
liquide, les alvéoles sont
légèrement inclinées vers
le haut.
Le nectar des fleurs
est composé de deux sortes de sucres : le
fructose et le glucose; le fructose pur reste
liquide. Le glucose se cristallise. Certaines
fleurs ne produisent que du fructose (acacia)
d'autres que du glucose (colza) . D'autres
fleurs (la plupart) produisent les deux à
la fois.
Le rayon qui est plein
contient surtout du glucose de colza, qui s'est
déjà cristallisé (partie du
haut).
Vous pourrez le
constater en grattant avec la pointe d'un
couteau les opercules, vous constatez que le
miel est déjà dur (ne vous
gênez pas de le goûter); les
alvéoles du bas ne sont pas
fermées parce que le miel est
probablement de l'acacia, qui reste liquide.
Vous pouvez goûter en y enfonçant
des allumettes que vous lécherez, surtout
de colza et de miel d'arbres fruitiers,
(cerises, pommes, poires, d'autres de
pissenlit). Mais le colza étant dominant,
le miel a cristallisé.
J'ai
désoperculé un petit emplacement
sur le côté gauche de la face la
plus bombée.
|
Henri
Kempf, apiculteur (à droite!
à gauche, c'est le maturateur en
inox).
|
|
|
Vous pouvez, si cela
vous plaît, goûter et manger ce
rayon. Je ne peux plus rien en tirer, car le
miel est cristallisé.
Pour extraire le miel
il faut qu'il soit encore liquide comme celui du
bas, et operculé ce qui est la preuve
qu'il est mûr et suffisamment
concentré en sucre. S'il contient trop
d'eau, il fermenterait par la suite.
3) Le 3ème
cadre est un cadre dont j'ai extrait le miel,
après l'avoir désoperculé.
Vous pouvez l'exposer en plein air, et vous
constaterez que bientôt vous verrez
arriver des abeilles pour lécher ce qui
reste.
Ces abeilles ne sont
pas dangereuses si on ne les contrarie
pas.
Dans le bas de la
ruche j'ai mis une feuille de journal, pour
éviter que le miel ne coule sur le fond.
En temps normal, le sol est nu. J'ai aussi mis
un peu de papier dans l'ouverture pour
empêcher les abeilles de rentrer car elles
sont attirées par le miel.
Si vous désirez
d'autres renseignements, je suis à votre
disposition, après mon retour le 12 juin
1997.
Meilleures
Salutations
Henri
Kempf
PS: La ruche est
normalement couverte de sac ou morceaux de tapis
de 1 à 2 cm d'épaisseur et d'un
toit en tôle.
|
Article
d'Amélie M.
|
|
Les
abeilles.
Je vais vous
raconter le jour où nous sommes
allées visiter les
abeilles.
Le mercredi 14
mai à 9 h, nous sommes
allées voir les abeilles de
Monsieur Henri Kempf vers le
cimetière; il y a là une
vingtaine de ruches.
Nous nous sommes
habillées chaudement nous avons mis
une combinaison, munie d'une toile
moustiquaire, pour ne pas nous faire
piquer.
Nous avons pris
beaucoup de photos. Après nous
sommes rentrées, nous avons
enlevé le miel des
alvéoles.
Cette
journée était très
bien.
|
La
récolte des
cadres.
|
|
|
|
Le "plan de
l'abeille", d'après Élodie
P.
|
|